1911
Pendant de longues années, jusqu'à sa rencontre avec Marcelle Martinet en 1920, Marquet sort et voyage en compagnie de différentes amies. La « préférée », Yvonne, de son vrai prénom Ernestine, va lui servir de modèle dans la plupart de ses tableaux de nus et l'accompagner fréquemment
dans ses expéditions jusqu'à son mariage en 1923.
Parallèlement aux expositions qu'il organise régulièrement dans sa galerie, comme en ce mois d'avril celle du IIIe groupe, Druet se montre également très entreprenant pour faire connaître ses peintres à l'étranger en diffusant leurs oeuvres tout au long de l'année, aux quatre coins du monde.
Jean-Claude Martinet est venu au Wildenstein Institute, il y a une trentaine d'années, proposer à mon père de faire avec nous le catalogue de l'oeuvre de son oncle Albert Marquet. Cette rencontre, à laquelle j'assistais, marquera pour moi le début d'une amitié sans nuage et d'une longue collaboration grâce à laquelle j'ai découvert en Marquet un artiste discret, humble, timide, se remettant sans cesse en question mais, contrairement à son ami Matisse, sans faire de révolution en se corrigeant avec subtilité tout en maintenant cette continuité qui rend indivisible l'oeuvre d'un vrai créateur.
1901
Première participation au Salon des indépendants. Sous la présidence de Paul Signac l'artiste expose aux côtés de Matisse, Jean Puy, Laprade et Marval. Il présente dix tableaux d'Accueil et du Luxembourg.