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3,5

sur 753 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je remercie chaleureusement les Éditions Gallimard ainsi que Babelio pour cette lecture et leur confiance !

Voici venu l'heureux et excitant moment de cette rentrée littéraire 2020, avec une auteure que j'admire tout particulièrement, pour son écriture poétique et sensuelle, c'est bien entendu de Carole Martinez et de son nouveau roman dont je vais vous parler ici. « Les Roses fauves » sont une célébration élégiaque des mots et de leurs puissances d'évocation. Ces derniers chantent et vibrent dans nos coeurs. On les cueillent comme autant de formules magiques se susurrant à l'oreille un soir d'orage en Bretagne, elles s'égrènent en formant un texte à la beauté et à la profondeur qui font de ce nouveau livre un indispensable à lire en cette rentrée. Comme aurait-il pu en être autrement ? Carole Martinez nous plonge dans une histoire dont elle a le secret, un feu sacré entre fantasme féminin, rêve et réalité. Car ici, nous sommes en présence d'un texte qui célèbre le courage, la force de ces femmes qui ont dû, à mesure où l'histoire et ses soubresauts d'une violence inouïe advenaient, affronter la vie et son tumulte, seules. Les cicatrices, les blessures, les étreintes même avec les hommes qu'elles vont aimer ne sont que des parenthèses dans un chaos intérieur où amour, passion et désir doivent se juger à l'aune des conventions, des usages de leur temps qui ont été bâti par les hommes pour asseoir leur domination. Je vois dans « Les Roses fauves », un récit sur l'émancipation, la libération des désirs, des pulsions sexuelles, une célébration de la nature et de sa beauté, de sa cruauté, de sa sauvagerie également, où il est question de fleurs capiteuses au parfum lourd et entêtant qui excitent et troublent les sens. le destin, la mort, la vie, l'amour, le désir, tout se conjuguent en un audacieux roman à l'atmosphère chargée en souvenirs, ceux des hommes et des femmes se frôlant avant de ne faire plus qu'un puis de disparaître. Il y est ainsi question des ancêtres de Lola, cette femmes boiteuse d'une beauté et d'un charme propre à réveiller les récits des temps jadis. Lola est un diminutif, son nom est espagnol, Dolorès, ses ancêtres ont dû quitter l'Espagne à l'issue de la défaite des républicains pour échapper aux pelotons d'exécution de Franco et des fascistes. Lola vit en Bretagne, elle a un beau jardin avec notamment ces roses fantastiques. le petit mur attenant au cimetière s'effondre et les roses de s'étendre en délivrant les mystères de leur parfum capiteux. Son infirmité a endurci le coeur de Lola, mais bientôt l'amitié qui va naître avec l'auteure de ce roman, (on peut imaginer Carole Martinez ou son alter égo), la fascination des deux femmes pour ces coeurs cousus, contenant les secrets des femmes de la lignée, avec ces mots qui n'ont pu être dit, et qui sont conservés après la mort par celle qui lui succède dans la généalogie, tout cela va provoquer un éveil à la sensualité, une libération du corps corseté de Lola. C'est dans une armoire bretonne que sont contenu les coeurs cousus. Elles décident un soir, de lire ceux d'Inès Dolorès.. Nous sommes là face à la mise en abîme de la place de l'écrivain, de son travail de construction fictionnel. Ainsi l'auteure et Lola ne se rejoignent pas sur le fait qu'il y ait une frontière entre la réalité et la fiction. Carole Martinez se confie sur sa famille et son rapport à l'écriture, sur son métier de romancière. Il y a des digressions dans le récit comme avec ces vieilles femmes qui échangent sur leurs vies à la poste du village breton. La mort fauche les premiers amants des femmes de la famille de Lola qui craint d'être à son tour l'enfant d'un fantôme comme toutes les aînées de sa lignée. C'est enfin un roman foisonnant qui tel un feu d'artifice sensoriel éclatant nous amène à nous interroger sur le poids du transgénérationnel. La question majeure étant de de comprendre les enjeux sous-jacents, le poids des racines, de la filiation. Romancière de grand talent, Carole Martinez ne nous perd jamais en chemin grâce à son art éprouvé de la narration. C'est un des grands romans de la rentrée littéraire 2020. Voilà quelques années que nous attendions un nouveau roman de Carole Martinez. Il est là à présent. « Les Roses Fauves » de Carole Martinez est paru chez Gallimard. Plongez vous dans son univers si singulier vous ne le regretterez pas. Sublime.
Lien : https://thedude524.com/2020/..
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Je me suis tout d'abord creusé les méninges pour repérer ce qui était " vrai" et ce qui faisait partie de la fiction dans ce dernier roman de Carole Martinez. Puis je me suis abandonnée à la volonté manifeste de l'auteure d'abolir les frontières. Celles qui séparent le passé du présent,les morts des vivants,les personnes des personnages,le corps et l'esprit. Dès lors quel plaisir !
Les roses fauves sont plus proches du Coeur cousu que du domaine des murmures par la poésie qui s'en dégage,sa force,son pouvoir onirique et son incroyable sensualité. C. Martinez fait appel tout autant au ressenti charnel du lecteur qu'à sa tête. Ainsi que le résume la 4 ème de couverture, l'histoire débute par une coutume andalouse qui amène les femmes à enfermer dans un coeur qu'elles cousent avant de mourir,leurs secrets, l'intimité de leur vie. Ces coeurs se transmettent de génération à génération sans jamais être lus. Ici, C.Martinez va enfreindre cette règle parce que le destin l'a conduit jusque Lola et son armoire remplie de ces coeurs...quand un orage éclate et que l'un de ces coeur éclate lui aussi en libérant les secrets de toute une vie , la tentation est irrésistible. A partir de là le voyage commence mais en dire plus en terme d'histoire n'aurait, à mon sens,pas grand intérêt car il faut se laisser emporter sur tous les chemins de traverse que nous ouvre cette exception elle conteuse,C.Martinez. on n'y découvre,non pas une histoire mais des histoires. Non pas l'amour mais des amours,non pas la vie ou la mort mais leur lien inséparable et peut-être perméable. Quant aux roses fauves...chacun se composera le bouquet de son choix à ses risques et périls!
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J'apprécie énormément Carole Martinez et c'est avec un grand plaisir que j'ai lu son dernier roman. La magie a une nouvelle fois opéré. Dès les premières pages j'ai su que cette lecture serait un coup de coeur. Carole Martinez est une magicienne dans l'art de créer des ambiances et nous sommes immédiatement séduits. Excellent roman que je recommande.
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C'est quasiment en apnée que je me suis plongée dans « Les roses fauves » car je l'attendais avec impatience, ce nouveau roman de Carole Martinez.

« Des coeurs battent dans la chambre de Lola Cam. Des coeurs de femmes mortes » c'est la première phrase de ce roman et elle nous renvoie à « le coeur cousu ».
Lola Cam, l'héroïne de cette histoire de femmes, vit seule au-dessus du bureau de poste où elle travaille. Sa passion, c'est son jardin et son héritage cette armoire bretonne qui renferme cinq coeurs de tissu emplis des secrets de ses aïeules.
Puis l'auteure entre en scène. Elle raconte sa venue dans ce village Breton grâce à une carte postale. Elle veut se remettre à l'écriture de ce « Barbe-bleue » abandonné. Mais, au-delà de son ébauche de roman, elle est obsédée par la silhouette d'une femme sur la carte postale, une boiteuse. S'agit-il de Lola Cam ? Car elle boite, Lola. « J'ai trouvé ma passante en noir et blanc, le vent m'a menée jusqu'à elle »
Lola Cam croit que son infirmité l'empêche d'être désirable et elle se corsète dans ses vêtements. « Lola est une forteresse »
L'auteure, en forçant la porte de Lola, va entrer de plain-pied dans sa vie et sa destinée, unissant la sienne aux épopées rocambolesques et tragiques de ces aïeules espagnoles contenues dans les coeurs. Car, ne nous y trompons pas, à travers Lola Cam, c'est toute une lignée de femmes amoureuses et déterminées que Carole Martinez célèbre à sa manière, elle qui manie si bien la réalité fantasmée et le merveilleux.

Très vite, nous voilà précipités dans une mise en abyme. La narratrice nous parle sans détours de son rapport à l'écriture, de ses doutes, et de ses sentiments pour Laurent, son mari. Et puis, d'une pirouette, la voici qui devient personnage de sa propre fiction. Elle découvre avec Lola les secrets du coeur d'Inès Dolorès, l'aïeule boiteuse parcourant les routes en chaussures de bal à la recherche de son amoureux disparu. Par amour, elle a quitté le havre de paix d'un jardin de roses pour l'inconnu. Ces roses sauvages au parfum puissant vont envahir le jardin et la vie de Lola, ces fleurs capiteuses et sensuelles vont la libérer de ses carcans et lui insuffler la passion et la sensualité.

En tombant amoureuse, Lola aura-t-elle un destin identique à celui de ses aïeules ? Car, à travers ces beaux portraits de femmes qui ont mené leur vie selon leur inclination et affronté ses drames, c'est un récit sur l'émancipation, le désir et la liberté sexuelle. C'est aussi une histoire de filiation et de transmission entre femmes d'une même lignée.

Ce qui charme tout d'abord, chez Carole Martinez, c'est l'élégance du style et sa puissance poétique.
Nous sommes à la croisée de la réalité, du rêve et du conte dans ce roman foisonnant d'une sensualité poétique et où le merveilleux n‘est jamais loin.
Une histoire qui m'a émue et ravie, une lecture qui m'a emportée très loin…
Je remercie les éditions Gallimard et Babelio pour cette lecture.

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Depuis que j'ai découvert Carole Martinez avec du domaine des murmures, je suis toujours impatiente de découvrir son nouveau roman et il a fallu patienter un certain temps avant de découvrir son dernier roman, Les roses fauves. Je tiens à remercier Babelio et les éditions Gallimard qui m'ont permis de découvrir en avant première Les roses fauves.

Carole Martinez est une incroyable conteuse, où les mots sont de puissants sortilèges d'envoutement.
Peu à peu comme la narratrice et personnage de cette histoire, on se laisse emporter dans la vie des autres que l'on côtoie, peu à peu la frontière entre le songe et la réalité s'affine au point que l'on ne sait plus démêler le vrai du faux.


Sous sa plume Carole Martinez fait apparaitre toute une farandole de personnages qui illuminent son histoire, des personnages tels que l'on peut la rue ou dans un conte de fée. Mais tout autour des personnages apparaissent ses roses fauves, véritables ogresses, attirant leurs proies pour mieux les dévorer à l'image de leur créatrice.

Expulsée de l'histoire qu'elle a elle-même initiée, la narratrice va découvrir la face cachée de ce petit village de Bretagne, un autre secret bien gardé, une autre histoire d'amour détruite par l'obsession d'un homme pour une fleur qu'il pensait être la projection de la femme aimée, sa protectrice.

Voici un récit de secrets, de transformations, d'amours passionnés, de sensualité mais semé de mort. Avec Les roses fauves, Carole Martinez prouve son don d'écrire le merveilleux dans le réel, de faire disparaître peu à peu les frontières entre ces deux mondes. Mais merveilleux ne signifie pas bonheur et si les personnages sont sublimes la cruauté reste bel et bien présente.
Prends garde Barbe bleue car les roses fauves sont voraces et ne tolèrent aucun ennemi.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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Dès les premières lignes de ce roman je retrouve "Le coeur cousu", roman superbe de cette auteure que j'avais déjà bien apprécié.
Ici aussi il est question de coeurs de satin, de coeurs cousus qui ont quelque chose à voir avec "la mère" ....
"Des coeurs de tissu, gros des secrets des mères, hantent les nuits de Lola Cam."
Un roman que j'ai savouré longuement, on ne peut pas le lire vite, ce n'est pas un roman que l'on "dévore" mais un roman que l'on "déguste" .... ce n'est pas une histoire dont on attend avec impatience le dénouement ... c'est une atmosphère ..... ce sont des parfums ..... des souvenirs qui appellent aussi les nôtres ..... des femmes, une multitude de femmes, faites, modelées les unes par les autres ....
Le roman dans le roman .... On se perd un peu .... on se perd mais qu'importe ... le parfum envoûtant des roses fauves nous entraîne et nous garde sous le charme des mots de Carole Martinez jusqu'à la dernière page et quand j'ai refermé le livre le sillage du parfum a mis du temps à disparaître .....
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Carole Martinez est une écrivaine que j'admire. Elle écrit des histoires qui à priori ne sont pas faites pour moi et pourtant, à chaque fois, je suis conquis. Je me prépare donc spécifiquement avant de partir dans une de ses aventures. Afin de profiter au maximum de ces oeuvres, je prévois de longues plages de lecture, je m'isole, je me cale dans mon fauteuil et je me laisse bercer par son univers.

Pour ce nouvel opus, elle change un peu de registre. En effet, alors qu'elle avait l'habitude de placer ses contes dans des époques lointaines, elle inscrit cette fois son récit principal dans le présent. Elle participe aussi en tant que protagoniste et narratrice. le récit est donc beaucoup plus contemporain et pragmatique que d'habitude. Mais bien sûr, il ne reste pas longtemps terre-à-terre et dérive rapidement vers le féérique. Par un jeu de poupées russes, le lecteur est entraîné dans plusieurs aventures. On croise alors différentes protagonistes, différentes époques, qui sont reliées entre elles par le destin et par l'ensorcellement des roses.

Basée sur une coutume espagnole, ces histoires oniriques sont surtout l'occasion de parler de destin de femmes. Malgré leurs désillusions, ces personnages féminins vont pouvoir se libérer de leurs chaînes et enfin se réaliser. L'auteure fait intervenir la sorcellerie pour magnifier ces êtres et leur donner leur force et leur émancipation.

Carole Martinez est une magicienne des mots. Lorsqu'elle décrit une scène ordinaire, celle-ci prend une dimension tout à fait différente. Elle a un imaginaire incroyable, qu'elle sait parfaitement communiquer. Elle apporte une pointe de poésie à une histoire sensible et romantique. Si vous aimez la belle littérature, la plume de cette auteure sera pour vous une friandise que vous ne voudrez pas terminer. Pour ma part, je me suis encore régalé de ses phrases, de son atmosphère et attend avec impatience ma prochaine expérience à ses côtés.

Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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J'avais beaucoup aimé frôlé le fantastique, et rêver avec le coeur cousu de Carole Martinez il y a quelques années déjà. J'ai donc ouvert avec plaisir les Roses Fauves.

Les Roses Fauves, c'est comme un long fil magique et envoûtant qui se déroule pour découdre et éventrer les coeurs cousus renfermant des secrets et bien rangés au fond de l'armoire bretonne de Lola. Ces coeurs de tissu brodés qui racontent l'histoire et les vies des femmes de la famille d'origine espagnole de Lola.

Les Roses Fauves c'est une histoire de transmission, mais de celles qui sont ensorcelantes. Des histoires de femmes qui se taisent et dissimulent leurs secrets sur des petits papiers enfouis dans un coeur en tissu. Des coeurs en tissu qui doivent rester fermer à jamais.

Encore une fois, j'ai été happée par l'écriture de Carole Martinez, elle m'a embarqué dans son récit entre réalité et onirisme, roman dans lequel elle est elle-même un personnage.

Car la construction des Roses Fauves est déroutante, j'ai cru rêver parfois, mais surtout j'ai voyagé parmi les mots et les coeurs d'étoffe. J'ai été ensorcelée par cette poésie aussi noire que mystérieuse et lumineuse.

Un roman comme un conte familial, brodé de liberté et de femmes, d'histoires du passé et du présent. Je ne regrette pas d'avoir ouvert les vantaux de l'imposante armoire bretonne de Lola et de m'être laissée entraîner dans le flot de tissus, de mots, de broderies fantastiques et merveilleuses .
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Envoûtant, comme tous les livres de Carole Martinez que j'ai appris à aimer. On y reconnait son fantastique, son merveilleux, sa part belle aux femmes, leurs libertés, leurs désirs mais aussi à la vie propre des objets, faune et flore qui les entourent.
Dans Les Roses fauves, se laisser porter est d'autant plus le maitre mot que l'auteure semble nous livrer de son intime, ouvrir véritablement son coeur, romancer ses peurs de pages blanches. Tout se mêle sans trop distinguer ce qui sort du réel, ce qui sort de son imaginaire. Tout ne faisant qu'un. Uni sans conteste.
C'est donc une histoire d'amour, une histoire qui remonte le temps, une histoire filiale, une histoire d'auteure, une histoire de fantôme, une histoire comme des poupées russes qui s'emboîtent et se suivent, font des petits.
C'est merveilleux et son charme opère toujours sur moi!
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Il y a quelques années, j'ai écouté le conseil de lecture d'une personne que je connaissais, emprunté le coeur cousu de Carole Martinez à la bibliothèque et été happée par cette histoire touchante et magique. le coeur cousu, premier roman de l'autrice, a été récompensé par quinze prix littéraires, dont le prix Renaudot des lycéens en 2007. Depuis, je garde cette histoire dans mon coeur et je réalise que je travaille désormais dans cette bibliothèque que j'aimais tant – comme quoi la vie peut nous faire prendre d'étranges chemins…

Lorsque je suis tombée sur Les roses fauves et que j'ai découvert le résumé, je n'ai pas résisté – tant pis pour ma Pile à Lire débordante. Ce roman avait un lien avec le coeur cousu, j'étais obligée de m'y intéresser.

Carole Martinez explique qu'après la sortie du Coeur cousu, une lectrice lui a parlé d'une coutume espagnole consistant pour les femmes à broder un coeur dans lequel elles glissaient leurs secrets avant de mourir et de le confier à l'aînée de la famille. Séduite par cette histoire, elle a décidé de la raconter, faisant de cette lectrice un personnage et se glissant elle-même dans le roman.

Dans Les roses fauves, Carole Martinez s'installe quelques mois pour écrire dans un petit village de Bretagne, attirée dans ce lieu par une vieille photo. Sur place, elle fait la connaissance de Lola, la postière. Lola est austère, persuadée qu'elle finira seule, sans enfant, sans homme et avec son jardin qu'elle aime tant. Elle vit seule avec les coeurs cousus de ses ancêtres. Un soir, Carole Martinez va lui traduire les secrets d'un coeur qui a éclaté, répandant les petits papiers et un sachet de graines dans son armoire. Les graines plantées vont donner naissance à un rosier sauvage, qui va pousser en une nuit, répandre ses fleurs qui sentent la mort et changer Lola à jamais.

Les roses fauves est un récit entre réel et fable, un peu comme l'était le coeur cousu. Une très belle histoire, un récit qui nous porte et nous emporte avec Lola, ses aïeules, ces curieuses roses qui envoûtent les hommes. A lire si vous avez aimé le coeur cousu et sinon je suis certaine qu'après avoir lu Les roses fauves, vous vous tournerez vers le premier roman de l'autrice. J'en suis certaine.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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