Les enfants de Peakwood

Sélectionné pour le Prix Imaginales des Lycéens, ce roman m'a fait penser à du Stephen King : une petite bourgade, un secret, du fantastique, un peu de gore, des gens pas toujours très sains dans leur tête...
L"histoire est assez classique mais prenante ; si je me suis un peu perdu parmi les nombreux personnages, j'ai été tenue en haleine jusqu'à la fin. En revanche j'ai été surprise par la crudité de certains passages (par rapport à sa sélection au PIL).
Bref, un bon moment de lecture-détente.

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Les enfants de Peakwood est pour moi, un thriller fantastique, écrit par Rod Marty et publié chez Scrinéo. Ce roman fut une agréable découverte et une très bonne lecture.

Les enfants de Peakwook nous mène dans une petite ville du Montana, dans une petite communauté où tout le monde se connait. Les premières pages nous place le décor d'un événement qui va impacter cette petite ville. Puis on bascule 10 ans plus tard.

Ce livre est scindé en deux grandes parties. Dans la première, on y suit le quotidien de nombreux habitants de cette communauté: Tom, Nora, Jenny, Helen, Deborah, Andy, Eric... Qu'ils soient lycéens ou adultes, leur vie est le plus souvent accompagnée de douleurs et de vices. Un peu comme les romans Une place à prendre de JK Rowling ou Celle qui devait mourir de Laura Lippman, nous observons des problèmes d'alcoolismes, de dépression, de difficulté d'adaptation, ainsi que la cruauté et la brutalité. Cette partie installe un certain malaise. Et pourtant, en tant que lecteur, on est happé par cette réalité et on veut savoir si les personnages auront une chance de voir un peu de lumière au milieu de cette grisaille. Moi, qui ne suis pas fan de ce genre de lecture, je n'ai pas pu décroché de ma lecture.

Et pourtant le véritable intérêt de cette lecture est le passage, petit à petit vers un univers fantastique. le côté chamanique prend petit à petit plus d'ampleur. le roman se parsème d'événements inexpliqués, puis de disparitions. Jusqu'à tendre presque vers un roman d'horreur. A partir de ce moment là, on ne décroche pas de ce roman avant d'avoir refermé la dernière page. Cette histoire monte en crescendo pour à la fin nous offrir un apothéose. C'est bien mené, et rempli de tensions.
Rod Marty a un style d'écriture très visuel. Au cours de ma lecture, j'avais l'impression de regarder une série du genre de The Walking Dead ou Esprits Criminels. On visualise parfaitement les lieux grâce aux descriptions et le ressenti de chaque personnages est bien retranscrit.

Un dernier petit mot pour la couverture du livre, réalisé par Aurélien Police que je trouve juste sublime et qui ici aussi retranscrit bien l'atmosphère de ce livre.

En Bref,

Pour un premier roman, Rod Marty signe avec brio un livre rempli de tensions et de mystères. A des kilomètres de mes lectures habituelles, j'ai été agréablement surprise par cette histoire. Une chose est sur, je suivrais avec plaisir les futures livres de l'auteur. Je recommande aux personnes qui souhaite avoir quelques sueurs froides. :)

16/20
Une très bonne lecture
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Je me souviens l'avoir vu passer avec intérêt sur la blogo et la booktubosphère dans des hauls ou IMM. Il me semblait que ce livre pourrait me plaire et le résumé sur Livraddict ce fameux vendredi soir a fini par me convaincre. Mais je ne m'attendais pas à cette lecture, pas à cette gifle monumentale qui m'a bousculée dès les premières pages. On les aime ces gifles là et on en redemande. COUP DE COEUR !

La quatrième de couverture est extrêmement bien faite, aussi mystérieuse que lorsque l'on commence le livre. Allons-nous lire un polar ? de la science-fiction ? Je regrette presque de vous en dire plus mais comme je souhaite que ce livre soit lu, lu et relu, il faut développer. Andy conduit le bus scolaire pour ramener les enfants, leurs institutrices et un parent accompagnateur après une sortie de classe. C'est l'hiver dans le Montana, la neige est épaisse et Andy n'a pas le temps de freiner pour éviter de heurter la voiture au milieu de la route. C'est l'accident. Chayton, le médecin de Peakwood est appelé sur les lieux avec les pompiers. Il est pétrifié car sa fille était de ce voyage. Il appelle son père en la trouvant morte...

Dix ans plus tard, la petite ville de Peakwood continue à survivre à ces hivers très rudes. Tom, Nora, Peter, Eric, les jumeaux Griffin sont en dernier année. Tom n'a pourtant que 15 ans mais c'est un enfant surdoué, Nora elle, souffre de dyslexie et c'est son ancienne institutrice, Jenny qui est en fauteuil roulant, qui lui donne des cours de soutien. Il y'a bien sûr les parents qui travaillent au Smart, au Diner et ailleurs. Mais un jour, lorsque Chayton vient faire une visite médicale traditionnelle, il constate des lésions chez certains enfants et lorsque le père de Nora est conduit aux urgences, Chayton répète son geste qu'il y'a dix ans, il appelle son père.

Rod Marty se délecte de nous conter les histoires des uns et des autres, des histoires somme toute peu différentes de celles des autres villes. On sait pourtant que quelque chose ne va pas, un calme avant une furieuse tempête. Mais ce n'est que petit bout par petit bout que l'auteur va expliquer ce qui arrive à chacun. Et ce sera comme ça jusqu'au dénouement, comme dans un bon polar où l'on ne comprend l'événement perturbateur que lorsqu'il est déjà trop tard. N'ayez pas une impression de lenteur car l'instinct et la curiosité morbide nous font tourner les pages plus vite que nous le voudrions.

J'ai hésité à classer ce livre pour les jeunes adultes. L'ambiance est de plus en plus oppressante, les faits sont narrés crument et la violence est tout de même assez récurrente. Je me suis donc abstenue. Je pense que pour apprécier ce livre à sa juste valeur, il faut attendre de pouvoir supporter toutes les scènes car toutes sont importantes. Rod Marty a imaginé l'inimaginable et le résultat est juste hallucinant. Je ne pourrai pas vous en dire trop sinon je vous révèle ce que vous devrez lire par vous-même.

Cependant, je vous assure que vous allez découvrir l'improbable, vous frotter à l'hystérie d'une communauté et à des légendes très anciennes dont on ne parle pas assez ou plutôt sur lesquelles je ne lis pas assez. Un grand merci à l'auteur d'avoir écrit ce livre et aussi bien. Il nous promène d'une supposition à une autre comme des pantins et c'est bon de se laisser faire. Laissez-vous faire !

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Excellent Thriller Fantastique classé comme Young Adult.
Lu en 2 jours, je ne voulais pas le lâcher et absolument connaitre la suite. On se retrouve dans une petite ville des États-Unis où tout le monde se connaît, mais où plane un étrange secret.
Je pense que c'est un coup de coeur, et j'ai bien envie de découvrir le deuxième roman de l'auteur "La Mère des Eaux" !

Peakwood est une petite ville américaine froide et reculée. Chacun s'y connaît et, à peu de choses près, chacun connait les sombres secrets de ses voisins. Mais il est pourtant une affaire sur laquelle les membres de la communauté de Peakwood se font discrets : celle de l'accident du bus scolaire ayant coûté la vie à deux enfants dix ans plus tôt. Or voilà qu'à l'approche des fêtes les enfants et le personnel survivants voient apparaître sur leur corps d'étranges stigmates. le phénomène n'échappe pas au généraliste de la ville, dépositaire d'un lourd secret lié à l'accident et aux pouvoirs chamaniques déployés cette terrible nuit. Mais alors que les survivants et leur famille cherchent à comprendre ce qui leur arrive, ce qui reste de la communauté sombre dans la folie. Leur idée fixe : rétablir l'équilibre en renvoyant six pieds sous terre ceux qui n'auraient en toute logique jamais dû survivre au crash du bus. de l'avis du chamane ayant exercé sur les lieux du drame, la seule solution pour éviter un massacre est de mettre la main sur la personne ayant dévoilé le secret des enfants de Peakwood ... et de la faire taire. La course contre la Mort est lancée !

Pour ceux à qui la référence parle, il y a clairement un petit côté Destination finale aux Enfants de Peakwood. Un accident, un groupe de miraculés et la Mort qui cherche à tomber juste dans ses comptes (même avec dix ans de retard) : tous les ingrédients sont là. Sur la façon dont la faucheuse s'y prend pour rétablir l'équilibre, par contre, on s'écarte du cinéma. A la place Rod Marty joue la carte de la petite communauté qui perd totalement les pédales une froide nuit d'hiver, mais avec ce qu'il faut de magie indienne derrière pour que ça passe crème (le fameux "ta gueule, c'est magique" qui a réponse à tout et qui évite de se prendre la tête). A ce titre j'ai trouvé que le roman se rapprochait un peu d'un Simetierre version jeunesse, le genre de livre idéal à mettre dans les mains de celles et ceux pour qui le très bavard Stephen King est encore un peu inaccessible (ou qui comme moi n'ont pas la tête à ça). A Peakwood, une entité mandatée par la Mort prend donc le contrôle des consciences pour les enrôler de force dans sa croisade contre la poignée de miraculés du bus. Cette folie collective qui monte crescendo m'a d'ailleurs rappelé Hex de Thomas Olde Heuvelt, mais en beaucoup plus réussi. A choisir entre l'un et l'autre, ma préférence va aux Enfants de Peakwood : ça décolle plus vite et le mal est plus insidieux.

Attention, on s'y perd quand même un peu au début avec tous ces personnages. Les premiers chapitres nous font faire le tour de la communauté : on entre dans le quotidien de nombreuses familles, on apprivoise leurs membres et ça fait rapidement un paquet de protagonistes qui ont parfois du mal à se différencier les uns des autres (surtout les pères et mères de familles qui se valent pratiquement tous). Pour un roman dont la force est d'être accessible à tous, c'est une épine qui peut rester en travers du pied. L'avantage du nombre, par contre, c'est qu'il permet d'offrir un tableau diversifié, surtout du côté des ados. Bref il y a de tout à Peakwood malgré les redondances chez trois-quatre personnages, et le gros plus c'est qu'avec tout ce beau monde, on ne fait pas le tour de la ville en vingt pages - ce qui aurait été un peu peu. J'aime m'immerger dans les petites communautés isolées, et celle de Rod Marty m'a beaucoup plu !

Pour résumer, Les enfants de Peakwood est un livre divertissant, tout public et qui plaira aux amateurs de frissons hivernaux, pour peu qu'ils cherchent une lecture rapide dans l'esprit d'un Stephen King. Il ne détrône évidemment pas Simetierre de ce dernier ni Snowblind que j'ai beaucoup apprécié il y a une grosse année, mais il se défend très bien. Je le conseille à ceux qui aiment leurs hivers saignants plutôt que romantiques !
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Très bonne lecture : originale et addictive,l'histoire prend son temps pour ensuite nous faire vibrer avec les personnages. Ces derniers sot d'ailleurs le seul bémol que je trouve à redire. Je les ai souvent confondus et leur description est plutôt mince quant à leurs traits de caractère.

L'auteur embarque le lecteur dans son histoire. Celle-ci est prenante, rythmée, parfois oppressante. le scénario est original, le dénouement satisfaisant. le côté fantastique a été bien dosé à mon goût : ni trop, ni trop peu. On ressent bien les émotions des personnages que l'on découvre à tour de rôle : c'est appréciable d'avoir tous les points de vue. le résultat est assez addictif : mystère, secret, drame, action… on a du mal à lâcher le livre une fois commencé. J'ai trouvé que c'était très visuel, je l'imagine bien en film ou en série. Avec une plume agréable, le livre de Rod Marty est une belle découverte. J'ai beaucoup aimé !

(Chronique complète sur le blog)
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L'auteur joue ici avec certains archétypes du roman à frisson et s'en sort avec les honneurs. Dans une petite ville du Montana isolée et sous la menace d'un blizzard, la tension est croissante sous couvert de fantastique savamment maîtrisé. Les problèmes s'amoncellent peu à peu, les hypothèses fusent, jusqu'à ce que la machine s'emballe, inexorablement. Addictive au possible, cette lecture m'aura fait tourner les pages avec frénésie. Et aussi horrifiques soient les événements surnaturels, l'angoisse provient tout autant des liens entre les personnages. Il n'y a pas que les corps qui se gangrènent dans ce roman, la famille et les relations également.

J'en avais entendu parler sur différents Booktubes, je voulais un livre fantastico-horrifique pour l'hiver, Les enfants de Peakwood s'est donc imposé comme une évidence.

Il s'agit d'une remise au goût du jour du retour à la vie qui a un petit goût de Simetierre de Stephen King. C'est un livre très prenant et qui parvient à distiller des petites touches d'horrifique et de surprise avec soin et talent. L'histoire parvient à nous tenir haleine et les pages se tournent très vite pour avoir le fin mot de l'histoire. On a instauré un bon équilibre entre le drame humain (deuil, violence, bullying) et l'aspect plus fantastique de l'histoire (chaman, zombie, légendes) qui offrent plusieurs lectures. Il y a cependant un défaut : les personnages manquent un peu de corps et sont parfois un peu fades. Il est donc un peu compliqué de se sentir impliqué quand ils sont en danger.
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