Lettres à une disparue

Roman plutôt bien, assez court. le seul problème c que je l'ai fini en 38 minutes et 47 secondes mais vzy trkl :)
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Bye ;)
PS: le premier like il a une ps5 (c fo)
PS2: En vrai j'aime plus jouer au jeux vidéo que lire
PS3: En vrai c une console de merd* la ps3

Personnellement, j'ai bien aimé ce petit roman épistolaire, il était facile à lire, et rapide aussi. du début à la fin, j'ai ressenti de l'empathie pour cette mère de famille la recherche des siens. J'espérais, au plus profond de moi, comme si j'étais ce personnage ou un membre à part entière de cette famille, au sort défavorable. Je voulais que Mélina et Pablo puissent avoir les réponses à leurs questions, et qu'ils retrouvent une vie plus sereine et le bonheur de vivre. Ce livre contient seulement 91 pages, donc si vous avez du temps devant vous, si vous avez besoin de décompresser d'une journée de travail ou de cours compliquée, je vous conseille vraiment ce livre, historique certes, mais un livre basé sur l'espoir et l'amour familial.

Joli petit roman épistolaire à lire dès le collège. Alors que son pays était soumis à la dictature certains de ses proches ont disparus, ils ont été enlevés. Mélina est une mère, belle-mère et grand-mère éprouvée, vivant dans le souvenir de ses proches, qu'elle pense maintenant morts depuis des années. Pour soulager sa peine elle se met à écrire à sa fille, lui raconte ce qu'elle a besoin de lui dire. Mais un jour elle entend parler d'une femme qui s'est mise en quête de retrouver le fils de son frère lui aussi enlevé et sûrement tué de la même manière que ses proches. Ce petit garçon avait été recueilli par les tortionnaires de ses parents. Mélina et son mari tentent alors à leur tour le tout pour le tout pour retrouver leur petite fille Nina.

Un petit livre très touchant ayant pour contenu des lettres d'une mère a sa fille.
Une fille enlevée avec son père dans un pays en pleine dictature, seule reste la mère avec sa peine et sa souffrance.
Souffrance qu'elle va justement exprimée a travers une correspondance avec sa fille ou elle lui exprimera tous ses ressentis, toutes ces émotions, son espoir, le deuil qu'elle ne peut faire sans savoir...
Et puis l'attente, des jours, des semaines et bien plus jusqu'au jour ou....
Un récit poignant qui réveille toutes nos émotions.

Poignant. Une mère écrit des lettres à sa fille disparue, enlevée dans un pays soumis à la dictature. Ils ont emmené aussi son gendre et sa petite-fille de deux ans. Conseillée, elle va tenter de retrouver cette dernière car souvent ils tuent les parents pour s'approprier leur enfant qu'ils élèvent.
Histoire triste inspirée de faits réels.

Lettres à une disparue est un petit roman épistolaire.
Ces lettres sont écrites par Mélina et adressés à sa fille Paloma, « la disparue ». Elle y confie son deuil et également sa recherche de sa petite-fille, Nina.
Les lettres ne sont pas datées ni situées. Ainsi le roman ne peut être "classé" et est aussi universelle qu'intemporelle.
Pour moi il est difficile « d'aimer » un tel livre. Je l'ai compris et vécu. Mais dans l'ensemble, difficile de poser des mots sur mon sentiment. C'est un roman à la fois très simple voir banale et très complexe.
Les lettres sont remplies d'émotions, de souvenirs et d'histoire. Mélina n'a jamais vraiment accepté la mort de sa fille et de sa famille. Ces lettres vont lui permettent de « sortir » ses émotions.
Mélina parle sa fille morte. A travers ses lettres on entre dans sa tête et ses pensées. Elles racontent son évolution. Mélina ne sait que faire : abandonné tout espoir ou se battre ; se venger ou pas ?
On passe par la mélancolie, l'horreur et l'espoir. Car oui, au fond de moi j'espéré que Paloma n'était pas morte. En ce sens l'auteur a pleinement relevé le défi en me fessant vivre les sentiments de Mélina.
Autre chose qui m'a vraiment touché, Mélina décrit avec beaucoup de sensibilité sa vie présente et celle du passé.
Mais Mélina ne se contente pas de souffrir elle est aussi amère contre ceux qui lui ont enlevé sa fille.
Mélina décrit. Elle décrit tout sa vie, ses pensées et ses sentiments. Elle livre tout, sans artifices ni pompes.

J'aurais tout de même aimé que l'auteur consacre plus de temps sur la fin par rapport au début ou l'on prenait plus le temps d'expliquer.
Bref, un roman très dense et intéressant. Je dirais même plus : impressionnant.

Dans les bibliothèques des anciennes chambres de mes enfants, il reste encore beaucoup de livres qu'il m'arrive parfois de relire. Ainsi, j'ai retrouvé ce très court roman épistolaire de Véronique Massenot, publié pour la première fois en 1998, Lettres à une disparue.

Dans un pays d'Amérique Latine qui n'est pas expressément nommé, sous un régime dictatorial, Melina pleure la disparition de sa fille, Paloma, de son gendre et de sa petite-fille, arrêtés ensemble par la police, littéralement enlevés, et dont elle n'a plus de nouvelles.
Les années passent et la douleur prend le pas sur l'espoir… Melina entame alors une correspondance à sens unique avec sa fille disparue, pour garder le lien, rester vivante. Elle mêle des détails de sa vie quotidienne actuelle et des souvenirs du passé heureux ou tragiques, se remémorant l'enfance de sa fille et les moments de bonheur en famille mais aussi ses états d'esprit lors de l'arrestation de Paloma, donnant des précisions sur la situation politique et sociale de son pays, racontant sans filtres les parcours de celles et ceux qui ont aussi été arrêtés(e), torturé(e)s et qui sont revenu(e)s. Il est aussi question des vols d'enfants de prisonniers, adoptés par des familles de militaires ou de miliciens et des procès à l'issue desquels certains enfants ont pu retrouver leur vraie famille.
« Disparaître n'est pas mourir »… Il est impossible de faire un travail de deuil ou de résignation et le yo-yo de l'espoir et de l'attente, du combat quotidien et de l'abandon est épuisant et mortifère. Écrire à la disparue devient une façon de continuer à exister, à tenir un rôle de mère et de grand-mère envers et contre tout, à puiser du courage. Peu à peu, les lettres tiennent lieu de journal d'enquête.
Le dénouement aussi sera épistolaire ; je ne veux rien divulgacher ici, sinon dire que l'émotion est au rendez-vous, que le lien rétabli avec la fille disparue va perdurer au-delà de la mort, dans une mémoire trans-générationnelle qui passe par les femmes qui vont se transmettre les lettres.

L'écriture allie la banalité de la vie et la transcendance de l'amour maternel. le style est sobre et naturel, sans pathos excessif ; l'auteure pose des faits et montre comment ces faits bouleversent la vie des individus sans porter de jugement. Mais, sous des dehors de lecture facile, ce court roman d'à peine quatre-vingt-dix pages est très dense, notamment autour de tout ce qui touche à la résilience, au désir ou non désir de vengeance, à la nécessité de se reconstruire et de grandir avec un vécu que l'on ne pourra jamais effacer.
L'enquête menée par Melina et son mari pour savoir ce qui est réellement arrivé à leur fille et à leur petite-fille devient peu à peu le moteur essentiel de la correspondance : la mère rend compte à sa fille disparue de ses avancées et cela donne de l'énergie et du rythme à l'ensemble du récit
Les lettres de Melina, non datées, sont intemporelles et universelles. Elles ont valeur de témoignage, de mise en lumière d'évènements historiques lointains par la distance mais pas si éloignés que cela dans le temps ; pour le Chili, par exemple, les méfaits de la dictature remontent aux années 1970-73 ; pour l'Argentine, c'est juste après vers 1976-83… Je ne sais pas si les collégiens de 2020 savent ce qui s'est passé dans ces deux pays : c'est peut-être l'occasion de faire des recherches si le rapprochement ne se fait pas d'emblée pour eux.

Un excellent roman, ciblé pour la jeunesse, mais à lire et relire en famille, propice aux discussions…

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La détermination d'une grand-mère contre le mépris et la violence d'un état.
tout cela dans un pays d'Amérique latine, sans préciser lequel mais était-ce nécessaire ?

C'est un livre très triste mais magnifique. il touche et parle avec beauté de la mort et des injustices. La forme et le style font le reste.

Le livre est triste