Le visage est une carte de mémoire, une surface d'inscription des évènements qui lui arrivent et qui le marquent : il est une surface sensible de contact-peau entre le dehors et le dedans. Le visage nu, exposé et porte le silence et la force de l'individu : exposition et déposition des traces du vivant, il est une écriture du singulier.
Les histoires ont pour fonction de garder le temps, de le retenir. Elles sont la mémoire des évènements, leur étui mais à mesure qu'elles sont narrées, c'est-à-dire qu'elles passent de bouche en bouche, elle se modifient et prennent des accents différents.
Nostalgie, ce retour vers le lieu étranger, le lieu de l'ailleurs d'où l'on n'est pas revenu et pourtant que l'on a quand même quitté.