AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 3477 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Matheson est une légende . Auteur phare de ma jeunesse, empereur indiscuté de la nouvelle à chute, Roi de la SF mais plus encore du fantastique et de l etrange, ce n est pas aujourd'hui que je minorerai la dévotion que je lui vouai alors.
Il a beaucoup influencé Stéphane Roi ( traduire en anglais), mais autant ce dernier peut tomber dans la loghorrée autant Matheson était concis dans son style voir sec, voire brutal comme un twist final dans la dernière ligne de l histoire façon uppercut dans l estomac!
Ah les veinards qui n ont pas encore lu du Matheson...
Savez vous pourquoi ce livre s appelle je suis une legende ? si pas...lisez le!!!
Commenter  J’apprécie          112
Richard Matheson est un des grands noms de la science-fiction de "l'âge d'or".. Il maitrise son sujet dans ses nouvelles et dans ses romans. Je suis une légende paru en 1954 ne déroge pas à la règle. Si vous souhaitez le lire, il faut absolument faire fi des versions cinématographiques, même si elles ont leur intérêt. Elles n'ont en commun que le titre et le nom du "héros". Autant dans les films, il est incarné par des acteurs au sommet de leur forme physique et sans aspérité - Charlton Heston n'avait pas encore mal tourné - , autant dans le roman Robert Neville est un personnage qui doit lutter avec ses démons: culpabilité - La femme de Robert Neville est morte de la maladie. N'ayant pu se résoudre à brûler son corps, comme le préconisaient les autorités, il l'a vue revenir sous forme d'un vampire et l'a tuée d'un coup de pieu. Il conserve religieusement son corps dans un cercueil, mais celui-ci finit par être volé - , alcoolisme, solitude, frustration sexuelle... Il incarne nullement les valeurs virilistes défendues par l'Amérique d'Eisenhower, bien au contraire.


Nous avons donc Robert Neville, seul survivant d'une pandémie qui a décimé la planète. Il doit lutter la nuit contre des vampires, ersatz d'une humanité disparue. Il s'est construit un quotidien émaillé de rasades d'alcool fort. Il a perdu sa famille ainsi que ses connaissances, dont certaines viennent le "hanter" chaque nuit. Ben Cortman, ancien collègue et voisin des Neville, assiège toutes les nuits la maison de Neville,


Matheson est un véritable conteur. Il décrit le quotidien d'un être esseulé qui recherche désespérément un moyen de remédier à la vague de vampirisme dont il est le seul immunisé. On suit les pérégrinations de Robert Neville dans les banlieues archétypales des villes étatsuniennes à la recherche de nourriture, dans les bibliothèques afin de se documenter scientifiquement. Il en devient un vrai spécialiste des vampires et des moyens de les détruire. Cela pourra paraître à certains vain. Mais le talent de l'auteur réside dans sa capacité à nous décrire les tourments d'un être rongé par la solitude. On peut comprendre sa satisfaction quand il rencontre enfin une "survivante", Ruth. Cette dernière apparaît par bien des traits plus humaine que Robert Neville.; à l'inverse de Ruth au demeurant. Donc ne taxer pas Matheson de sexisme s'il vous plait. On ne peut qu'être satisfait du final car ce dernier n'a plus sa place dans le "Nouveau monde". Il est devenu lui-même une légende.






Commenter  J’apprécie          10
Je suis une légende, lu après avoir vu le film, se classe vraiment parmi ces oeuvres où le livre surpasse le film. J'ai été agréablement surpris car le film ne traite pas réellement du sujet principal. La fin du livre explique véritablement le titre 'Je suis une légende', et la morale, totalement absente dans le film, est clairement présente. C'est ce que je n'ai pas compris. le roman est vraiment excellent et mérite d'être lu, en faisant abstraction du film avec Will Smith. de plus, il est assez court et se lit rapidement, donc je pense que revisiter cette histoire ne serait pas une perte de temps, car elle est vraiment différente.
Commenter  J’apprécie          180
J'avais vu le film avec Will Smith il y a bien longtemps et même si je n'en avais pas fais un classique, il m'avait un peu marqué.

Après la lecture du livre ( à la base du film ) je me pose des questions. Par exemple, comment on peut sortir un film aussi peu proche d'un livre ? Ca m'a agacé, non pas que le livre soit mauvais mais le film est une vaste blague en comparaison du livre. A part le titre et le nom du héro, quasiment rien n'est équivalent.

Bref, on retrouve donc Robert Neville alors qu'il survie tant bien que mal face à des hordes de vampires plus ou moins intelligents.
Personnellement j'ai bien aimé toute la partie survie mais c'est l'aspect scientifique qui m'a le plus surpris. L'auteur ne prends pas une idée de base pour développer des sentiments dessus. Il cherche à l'étoffer, à lui donner de la constance et une crédibilité scientifique tout du long. C'est vraiment surprenant.

En ce qui concerne l'histoire, elle est sans pitié pour le héro.
Tout du long Robert se verra confronté à sa solitude mais aussi à des ennemis qui ne lui laissent aucun répit. le tout conserve un côté humain assez troublant, loin des pouvoirs de superhéros des histoires de vampire habituelles.
Le passage avec le chien est assez triste mais la fin elle, c'est carrément un autre niveau. C'est clairement le genre de fin que l'on n'oublie pas facilement.

En conclusion, le livre se lit vite et il est excellent. Cela donne 2 bonnes raisons de le lire.
Commenter  J’apprécie          135
Je suis une légende / Richard Matheson
« C'est la majorité qui définit la norme, non les individus isolés. » Il réalisa alors que c'était lui le monstre !!
Robert Neville, 36 ans, semble être le seul survivant d'une étrange épidémie qui a frappé l'humanité. Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité californienne à l'abandon. Un virus contraint les humains à se nourrir de sang et à fuir la lumière du soleil. Chaque nuit, les vampires comme les appelle Neville le traquent jusqu'aux portes de sa demeure. Parmi eux ses anciens voisins qui sont devenus de véritables fauves nocturnes. Chaque nuit, Neville revit le même cauchemar.
Pour se défendre le mieux possible, il a recours aux chapelets d'ails, aux miroirs et à la croix. Pour les anéantir quand cela est nécessaire pour survivre, il utilise un pieu.
Robert Neville a ainsi perdu sa femme Virginia et sa fille Kathy. Lui est visiblement immunisé, en raison semble-t-il d'une morsure ancienne à Panama d'un vampire porteur du virus. Après l'avoir abattu, Neville avait eu confirmation qu'il avait été en quelque sorte vacciné par le vampire qui avait dans son sang la toxine virale affaiblie.
Neville n'aura dès lors de cesse de trouver les causes exactes du vampirisme et va de façon obsessionnelle pour s'occuper rechercher le matériel pour étudier le germe qui vit dans le vampire.
Dans ce roman apocalyptique et trépidant, on est de suite dans le vif du sujet, accompagné de la musique de Beethoven, Schubert, Mozart et Brahms ! Ce qui frappe tout au long de ce roman, c'est l'acharnement à vivre de Neville, ce qui le surprend d'ailleurs lui-même car il a conscience que son combat est stérile. Aucune perspective d'amélioration ne se dessine dans ce sinistre décor. Et il ne se voit pas vivre ainsi encore 30 ou 40 ans, si toutefois l'alcool ne le tue pas avant, tant il est porté sur le whiskey qui adoucit son angoisse crépusculaire.
Jusqu'au jour, des années plus tard, où il fait la rencontre la plus improbable : une jeune femme prénommée Ruth qui marche en plein jour…La surprise est de taille et Neville va aller de surprise en surprise…entre les vampires, les morts et les morts vivants.
Ce roman publié dans les années 1950 n'a pas pris une ride et il en a été tiré un film, qui il faut bien le dire n'a pas grand chose à voir avec le livre.
Commenter  J’apprécie          102
L'histoire d'un mec qui survit tout seul dans une ville en proie aux vampires après qu'un virus a décimé l'humanité, mouais, j'avoue que je n'étais pas forcément plus motivée que ça pour m'y plonger...

Eh ben j'avais tort !

On n'est pas du tout du tout dans le registre Robinson Crusoë, on ne s'ennuie pas une seconde ! Et puis le coup de la dystopie/changement sociétal d'envergure qui débarque sans qu'on l'ait vue venir, c'était très réussi !

Du coup, je pense que je vais dans les prochains jours allumer la télé pour voir le film éponyme avec Will Smith, histoire de voir ce que le cinéma a fait de cet excellent roman !
Commenter  J’apprécie          179
Si vous êtes amateur (amatrice) de science-fiction, vous connaissez sûrement le nom de Richard Matheson, l'auteur de « Je suis une légende ».
Si vous êtes amateur (amatrice) de fantastique, vous connaissez sûrement le nom de Richard Matheson, l'auteur de « L'homme qui rétrécit »
Si vous êtes amateur (amatrice) de roman policier, vous connaissez sûrement le nom de Richard Matheson, l'auteur des « Seins de glace »
Si vous êtes amateur (amatrice) de cinéma, vous connaissez sûrement le nom de Richard Matheson, car une grande partie de ses ouvrages a été adaptée pour le grand écran.
Si vous êtes amateur (amatrice) de séries TV, vous connaissez sûrement le nom de Richard Matheson, car la plupart des séries fantastiques (depuis « La Quatrième dimension » jusqu'à « X-Files », en passant par « Star Trek » ou « Duel », le téléfilm-culte de Steven Spielberg) s'est largement inspirée de son oeuvre ; lui-même a abondamment écrit spécialement pour la TV.
Enfin, si vous n'êtes amateur (amatrice) de rien, vous n'avez aucune chance de connaître Richard Matheson, car il s'est intéressé à tout, dans tous les styles (fantastique et science-fiction en priorité) et dans tous les formats (romans et nouvelles, essentiellement).
« Je suis une légende » (1954) est un de ses plus grands succès, adapté trois fois au cinéma. Il s'agit d'un roman de science-fiction post-apocalyptique. Robert Neville est le dernier homme sur terre. La Terre a été dévastée par une pandémie biologique universelle. Robert, miraculeusement, a été immunisé par la morsure d'une chauve-souris. Les autres victimes ont toutes été transformées en vampires et morts-vivants, vous voyez le tableau. Robert sort juste pour chercher d quoi survivre, et se barricade chez lui la nuit pour résister aux assauts de ses ex-concitoyens. Pas facile quand parmi ceux-ci il y a sa propre famille, ses amis et ses collègues… Et même une fille Ruth, une vampire immunisée contre les méfaits de la lumière du jour. D'où un sacré problème, et double problème même, car si elle en veut terriblement à Robert qui a tué son mari, en même temps elle est tombée amoureuse de lui. Même Corneille n'avait pas pensé à ça !
Matheson, dans ses romans comme dans ses nouvelles, a un don inné de la narration : il emmène le lecteur où il veut le mener, et après il le laisse tomber tout seul du bord de la falaise où il l'a traîné sans qu'il s'en rende compte. Il joue avec les genres (science-fiction et fantastique, à ce stade-là, c'est kif-kif bourricot) et se permet même un peu d'humour : il y a un vampire juif à qui le crucifix ne fait rien, mais dont les canines s'entrechoquent (celles du haut et du bas, bien sûr) devant une torah !
Dans les littératures de l'imaginaire, Matheson est vraiment un maître. Pour avoir une idée de son style, lisez « Journal d'un monstre » ou « Appuyez sur le bouton ». Vous m'en direz des nouvelles, de ces nouvelles.
Des trois versions cinéma, celle de 1964 (« Je suis une légende » de Ubaldo ragona et Sidney Salkow), avec Vincent Price, est la moins intéressante. On lui préfèrera la version 1971 (« le Survivant » de Boris Sagal) avec Charlton Heston, ou plus près de nous celle de 2007 (« Je suis une légende » de Francis Lawrence) avec Will Smith.

Commenter  J’apprécie          130
Je suis une légende de Richard Matheson est une courte dystopie qui doit impérativement être lue et qui est très loin du film éponyme.

Dans ce roman, le lecteur fait la connaissance de Robert Neville, survivant solitaire au virus qui a ravagé l'humanité et a transformé celle-ci en vampire/zombie. Tous les jours il sort pour les tuer pendant leurs sommeils, toutes les nuits, ses anciens collègues et autres connaissances grattent à sa porte pour un faire un des leurs.

« La puissance du vampire tient à ce que personne ne croit à son existence. »

Robert Neville est un homme seul, et pour cause, il est à sa connaissance le dernier homme vivant sur terre. Il passe son temps dans ses souvenirs et sa solitude. J'ai trouvé ce personnage, avec ses hauts et ses bas très humain et très touchant. Bien que sa situation soit des plus déplorables, il arrive à trouver de l'espoir.

Mon avis sur ce livre n'est pas mitigé, il n'est pas complexe il est juste très bon. Depuis la lecture, je recommande à tout mon entourage de le lire. J'ai suivi Robert Neville dans son isolement, j'ai eu de l'espoir pour lui, de la peine pour lui et je l'ai trouvé particulièrement bien écrit et riche de complexité bien que le roman soit court. J'ai même eu une petite larme à un moment. Et quelle chute ! Là où le film avait juste raconté une histoire (qui n'est pas mauvaise si on part du principe que ce n'est pas une adaptation du roman mais inspiré par celui-ci), le roman est exceptionnelle et tout prend son sens.

 
Mes plus :
- Personnage attachant
- très bonne fin
- lecture rapide

Mes moins :
- trop court !
Commenter  J’apprécie          101
Une claque ! Je ne m'attendais pas à tant de belles choses dans ce roman fantastique que je pensais d'horreur, mais qui, finalement, n'entre pas vraiment dans cette catégorie. Même si l'ambiance est sombre et pesante, ce n'est pas un livre qui fait peur. C'est bien plus que cela !!!
Je suis une légende est le récit d'un homme seul, qui tente de survivre face à une nouvelle menace : les vampires. Isolé, il ne devra sa détermination qu'à lui même et sera obligé de se débrouiller par ses propres moyens.
A partir d'un postulat assez simple (voir commun), l'auteur nous offre un roman profond aux multiples facettes. le premier niveau de lecture est simple : la survie... Mais après, ça se complique ! le roman est bourré de réflexion autour de la solitude (bien sûr), mais aussi (ce que j'ai trouvé le plus intéressant), sur la différence et la normalité. Dans un monde où les codes ont changés, que devenons nous ? Et si l'on rapporte cela à notre monde toujours en mouvement ? Qu'est ce que la différence ? Qui est normal ? Qui est bizarre ? Est-ce normal de traiter la différence avec tant de violence ? La majorité est-elle la normalité ? Sans nous apporter les réponses, l'auteur nous pose les bonnes questions et nous pousse à la réflexion. Et ça c'est fort ! Faire d'un roman qui est souvent catégorisé (à tord) comme léger et sans grande profondeur (et oui, malheureusement, le plus souvent la littérature de l'imaginaire est considérée comme une sous littérature ) une oeuvre d'une tel puissance est chose rare !
Là où le roman est intense c'est autour de cette réflexion qui accompagne toute la lecture : la violence est-elle la seule solution envisageable ? (vous avez trois heures...)

Tour à tour touchant, prenant, intelligent... Finalement grandiose ! Ce roman culte a su me transporter et imprimer sa marque ! Rares sont les livres qui ont le pouvoir de nous faire réfléchir longtemps après la lecture...

Commenter  J’apprécie          61
Même si vous n'aimez pas les histoires de vampires, lisez ce livre qui est bien autre chose que cela.
Robert Neuville a résisté aux tempêtes de sable, à l'épidémie qui semble avoir balayé tout humain du continent. Immunisé, il tente de survivre aux attaques nocturnes de vampires. Et là où vous vous dites, pfftt non, pas pour moi, vous avez tort. Parce que Matheson nous questionne sur la survie et surtout pourquoi survivre s'il n'y a plus d'espoir ? Robert a tout perdu et s'il a accumulé des réserves de nourriture et de whisky, il erre la journée pour tuer des vampires endormis dans les maisons encore debout. Comment tenir ? avec quels souvenirs ou quel espoir ? Mais il y arrive et va tenter de trouver le pourquoi de cette transformation, qu'est ce que scientifiquement un vampire, pourquoi un pieu les tue et est ce bien cela ? revisitant avec un incroyable talent le mythe, il nous emporte dans un suspens formidable où l'on est avec Neuville dans ses colères, ses frustrations.
Et puis un jour, un chien apparait. Comment peut-il avoir survécu ? pourrait-il y avoir encore des humains ? Bien sûr, absolument rien de simple chez Matheson et la fin est à l'égal de tout le livre, passionnante. Donc, un court roman écrit dans les années 1950 et qui mérite vraiment d'être redécouvert.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (9121) Voir plus



Quiz Voir plus

L'homme qui rétrécit

Richard Matheson a écrit ce roman...

dans les années 30
dans les années 50
dans les années 70
dans les années 80

10 questions
36 lecteurs ont répondu
Thème : L'homme qui rétrécit de Richard MathesonCréer un quiz sur ce livre

{* *}