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4,02

sur 3465 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'avais rédigé toute une critique mais suite à une coupure de courant (ou à une attaque de vampires?) tout a été perdu.

Bon c'est pas bien grave, je n'ai pas du tout aimé ce livre, du moins 99% du livre. Je ne sais pas s'il est trop "de son époque" (il date de 1954) ou si Matheson est juste hyper misogyne, mais la lecture m'a été très pénible, avec ce personnage totalement stupide dans son comportement viriliste (il cogne dans les murs, brise ses verres contre d'autres murs ou carrément dans ses mains, il considère que ne pas avoir de compagne justifie ses pulsions de violeur, bref, un voisin charmant, et ça sans pouvoir souffler, du début à la fin !) qui paradoxalement réussit à théoriser une explication au vampirisme massif et soudain de toute la population - sauf lui. On ne croit pas une minute que le cerveau d'un tel abruti soit capable d'avoir une réflexion scientifique aussi poussée.

Au final, qu'est-ce qui le protège de la contagion ? Sans doute pas son esprit, aussi tordu que celui des vampires-morts. On aura une vague explication sortie des fesses, vers la fin, alors que jamais auparavant le personnage, aux prises avec ses réflexions, n'en avait parlé.

D'ailleurs, presque tout l'intérêt du livre se passe dans le chapitre 17, quand Robert livre des explications sur ce qu'il se passe, d'après ses éminentes recherches scientifiques. On a là une théorie scientifique sur le vampirisme qui a vraiment l'air de tenir debout, et je ne veux pas divulgâcher donc je ne peux absolument rien dire mais le dénouement, totalement inexploité, mériterait un vrai roman à lui tout seul (à la place de celui-ci !)

Avec sa brutalité et son sexisme permanent, Robert Neville, le quasi unique personnage de ce roman, a juste l'air bête tout le long, et ce n'est pas voulu par l'auteur : il m'a fait penser à certains personnages de Stephen King, sauf qu'il est évident que King ne cautionne pas, ne célèbre pas, le comportement de ces personnages là. Peut-être qu'en 1954 il était extrêmement bien vu d'être testostéroné à mort, mais là c'était trop pour moi.

2 étoiles pour les quelques pages vraiment bien fichues.
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Le livre est assez intéréssant. L'histoire est différente du film mais le livre est à lire !
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Une vraie surprise, je m'attendais à un livre sur la fin du monde, ayant vu l'affiche du film à sa sortie, mais des vampires, alors là, pas une seconde !

Passé l'étonnement primaire, je n'ai pas repris la main et me suis ennuyée sur la première partie. J'ai conscience que c'est réactionnel, je n'ai pas d'affection particulière pour ce thème à la mode (même si ce livre n'est pas de première jeunesse). Les vampires, comme la fantasy et autre SF ne m'attirent pas vraiment.
Mais j'avoue que je me suis prise au jeu. Tout simplement parce que l'auteur ne décrit pas le monde des vampires comme dans de nombreux romans. A travers son héros, il essaye de comprendre comment se met en place cette particularité, cette contamination transformant une personne en monstre. Ce point de vue m'a vraiment intéressé. Je vais même aller jusqu'à dire qu'à travers cette histoire, il interroge la notion de la normalité et de l'unité face au groupe. Un petit grain de folie philosophique qui finit par donner un roman qui se lit avec plaisir. Qui l'eût cru ?
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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Ce roman était le choix pour la 1ère rencontre livresque du club de lecture que j'ai crée dans ma petit ville.
Ce n'est pas le livre que j'avais choisi dans la liste des livres du sondage présenté, mais puisqu'il avait été plébiscité me voilà à le lire. J'étais quant même assez enthousiaste, ayant vu le film et l'ayant beaucoup apprécier.
Malheureusement je n'ai pas du tout accroché au roman. Est-ce à cause du film, et que ma lecture a été poluée par les images qui étaient dans ma tête, c'est fort possible. Mais autant le film foisonne de détails et de rebondissements autant j'ai trouvé le roman très plat. Juste une énumération de faits sans vraiment de passions et/ou de sentiments quelconques.
Cette lecture ne restera pour moi pas un grand souvenir comme l'est le film...
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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Bof !
Je ne comprends pas cette ovation pour ce roman qui malgré un cadre intéressant et une fin surprenante (rien à voir avec le film) reste moyen. Ce livre est très court et heureusement. La justification du titre est beaucoup mieux que celle du film. Dans le film, le personnage principal devient une légende alors que dans le livre c'est l'espèce humaine qui devenue une légende.
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Un roman très décevant

Ce titre est le troisième que Mélisande m'a choisi dans le cadre de la Corbeille livresque. Et pour résumer ma lecture en un mot, elle est décevante.

Robert Neville est le dernier homme vivant. Un virus a transformé tous les autres en vampires. Ces derniers ne sortent qu'à la tombée de la nuit pour assaillir la forteresse que Robert s'est construit. Il passe son temps à tuer ces créatures le jour et à chercher un remède.

C'est l'histoire d'un homme solitaire, qui survit et qui a des doutes sur son choix de s'acharner à survivre tout en sachant qu'il est le dernier. Robert est alcoolique et souffre de cet isolement forcé. Mais ça ne l'empêche pas de chercher l'origine de tout ceci et le moyen d'y mettre un terme.

Dommage que le coeur de l'histoire soit si ennuyeux car la fin est pas mal. Elle ouvre l'histoire sur un nouveau monde. L'adaptation cinématographique est totalement différente du roman. Fait très rare, j'ai préféré le film au livre. Les deux sont complètement inversés. Dans le premier, c'est la fin qui est décevante alors que le corps de l'intrigue est passionnant.

On tourne en rond. Il ne se passe pas grand chose. L'auteur est vite tombé dans la routine. Et mis à part la solitude de Robert, je n'ai rien ressenti de particulier.

Ainsi, je n'ai pas du tout accroché à cette lecture. Je ne dirais pas qu'elle était inintéressante mais presque. Je ne comprends absolument pas les glorieux avis que j'ai pu lire jusque là. Je ne peux donc pas vous conseiller de le lire.
Lien : http://fievrelitterairededel..
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En tournant la dernière page, je me suis demandé pourquoi tant d'engouement autour de ce livre? L'histoire du dernier homme aurait pu être intéressante si l'homme en question n'avait pas été aussi inintéressant! En effet, Robert Neville, seul survivant, reste cloitré chez lui à ruminer sans même se demander si il pourrait y avoir d'autres survivants. Je me suis souvent posé la question au fil de ma lecture: pourquoi continue-t-il à lutter, à quoi bon vivre de la sorte si ce n'est même pas pour se battre pour la survie de l'espèce?!

Autre point négatif, les vampires. Ils m'ont plus fait penser à des zombies qu'à des vampires. Pour moi, une vampire est doté d'une certaine intelligence et de charisme. Or ici, les vampires se contentent d'attendre (bêtement) devant la maison que leur proie sorte. J'admets qu'il y a du changement à ce niveau vers la fin mais pour moi, cela n'a pas réussi à inverser la tendance.

Il y a quelques rebondissements (2) qui viennent soulager l'ennui mais ces rares moments d'action n'ont fait qu'augmenter mon mécontentement par rapport aux personnages (Neville et les vampires).

Heureusement, la fin proposé par l'auteur fait remonter l'estime que j'ai pour ce livre et le titre trouve toute son explication. Et celle-ci a réussi à me laisser pensive et, seulement à ce moment là, je me suis dit "haaa, bien joué!"

En conclusion, j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose; Dommage qu'il faille attendre la dernière page pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent.

Lien : http://lightjok.eklablog.com..
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Etonnement, je ressors déçue de cette lecture. J'en attendais pourtant tellement, si impatiente de le commencer et de le préférer au film. Les avis, pourtant, ne tarissaient pas d'éloge sur « Je suis une légende » de Matheson. Mais pour une fois, je peux dire que l'oeuvre cinématographique m'aura laissé une empreinte bien plus nette que le livre. Bien moins confuse aussi.
L'oeuvre de Richard Matheson est différente en tout point de son adaptation. L'histoire n'est pas la même, les zombies n'en sont pas réellement, Neville n'est pas aussi charismatique ni si déterminé, et le titre en lui-même a une toute autre signification. Ce qui m'aura gênée finalement, ce n'est pas tant ses différences, mais plutôt la passivité du personnage principal. Alcoolique, dépressif et désespéré, il se terre dans sa maison améliorée, n'en sort que pour accomplir ses petits rituels et ne cherche pas particulièrement à dissiper sa routine. Après, dans un monde comme celui-ci, je conçois que, finalement, nos réactions se rapprochent plus de ce Neville plutôt que de celui du film. Qui, dans un monde à la dérive ne tenterait pas tout compte fait, de se noyer dans sa propre détresse, incapable d'agir et de changer quoi que ce soit. C'est une question de mentalité je suppose. Mais un peu plus d'action, plus de rebondissement finalement, aurait ajouté un petit plus à ma lecture. Disons que les interactions avec les vampires m'auront manqué.
Autre point gênant, selon moi, c'est cette difficulté que j'ai ressenti à différencier les souvenirs de l'histoire principale. L'auteur jongle entre les deux sans préambule, avec pénibilité et confusion, ce qui m'aura plusieurs fois incité à relire sans cesse la même page pour essayer de comprendre.
Bref, je n'ai pas réussis à entrer dans le livre, bien que j'en ai, somme toute, apprécié la fin.
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Nous somme loin du film.

Nous sommes à la rencontre d'un homme, Robert Neville, le seul (ou pas) à avoir survécu à une épidémie qui transforme tout être vivant en vampire.

La où tous, nous auriont pété les plombs, non ! Neville lui a persisté. Cet homme qui a tout perdu, continue malgré lui à se battre. La solitude le rend fou, mais l'homme tente malgré lui de se ressaisir.
Un animal, puis une femme, apparaitra dans sa vie sans but. Mais pour cette dernière, elle lui assurera une fin qu'il n'avait pas prévu.

Je lis ce livre 70 ans après sa parution. Et j'ai eu du mal à rester concentrée sur la narration. Parfois j'ai remarqué que je lisais en diagonal. C'est sûrement pour cela que je n'en tire pas une grande satisfaction. Pourtant, l'ecriture est fluide. Mais... Très honnêtement, je ne saurais dire ce qui m'a dérangé. Est-ce le fait de voir une telle différence avec le film ? Peut-être la fin, baclée selon moi, qui m'a laissé perplexe. J'imaginais tellement mieux, tellement plus.... Incroyable.
"Tout ça pour ça ?"

Enfin...
J'aurais tout de même terminé ce livre en deux jours. mais pour moi ce sera un aussitôt lu, aussitôt oublié.
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Si vous avez vu le film avant de lire ce livre vous allez être déçu. C'est mon cas en terminant ce roman avec lequel je n'ai pas réussi à m'imprégner. Je n'accroche pas avec ce personnage, ses compétences en biologie, son lien avec Ruth, qui deviennent extrêmement forts d'un seul coup, ça n'a pas de sens.
La fin est un grand point d'interrogation, pas de réelle explication sur ce peuple... bref je ne recommande pas cette lecture
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