Avoir le ventre plus gros que les yeux
Le printemps n'est pas encore là que déjà se fait sentir la pression du summer body. Les mines déconfites des copines qui t'expliquent qu'avec les confinements et le télétravail elles ont emmagasiné les kilos, viennent te confirmer que le poids, en particulier chez les femmes, reste une valeur inversement proportionnelle à l'échelle du moral ...
Mais pourquoi ?? C'est ce que Mathou et
Mademoiselle Caroline vont tenter de décrypter à travers cette bande-dessinée réalisée à 4 mains. Car oui, ne nous voilons pas la face, la grossophobie existe bel et bien.
Les deux auteures mettent en lumière grâce à des situations du quotidien les remarques blessantes, les dilemmes incessants entre plaisir et raison, les activités banales pourtant totalement inadaptées si tu ne rentres pas dans la « norme » ...
Mais de quelle norme parle-t-on au juste ?? du 34 plébiscité par les magazines ? du 38/40 qui semble plus facilement atteignable si on ne souhaite ni s'affamer ni se faire vomir ? Ou plutôt le 44 et plus qui selon les dernières études, concentre 40% des Françaises ?
Nous sommes toutes différentes et quand certaines peuvent manger ce qu'elles veulent sans prendre un gramme, d'autres prendront 3 kgs à la simple vue de cette photo. le surpoids n'est pas synonyme de faiblesse, tout comme une minceur extrême ne détermine en rien la superficialité d'une femme.
Et si nous faisions tous en sorte que la norme devienne plutôt la bienveillance ? Envers les autres, mais aussi envers nous-même !