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C'est la première fois que je lis un recueil de nouvelles de du Maurier. J'avais un peu la crainte de ne pas retrouver l'ambiance et la tension qu'elle sait si bien créer. Mais il n'en fut rien. Même si le nombre de pages est moins conséquent qu'un roman, chacune des nouvelles avaient une ambiance propre et plus les mots défilaient, plus la tension montait. J'ai bien apprécié la nouvelle qui donne le nom au recueil, même si ce ne fut pas ma préférée. J'ai particulièrement apprécié le petit photographe. Bord de mer, aristocrate, histoire passionnelle d'un homme, le malheur… Bref, une nouvelle qui m'a fait passer un très bon moment. Mais les autres ne sont pas en reste non plus. La plume est majestueuse. J'ai hâte de me replonger dans les écrits de du Maurier.
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Je n'ai pas mis de note pour ce livre. Les sept nouvelles sont de qualité différente. Je vais donc faire 7 critiques différentes, de la meilleure à la moins bonne.

"Les oiseaux" Méritent 5.
L'histoire est différente de celle d'Hitchcock. Nat Hocken, le héros de l'histoire ne paie pas de mine au début, mais, face aux événements tragiques il devient le rampart entre les oiseaux et sa famille.

La mise en situation ne dure que deux pages. Dès la troisième, les oiseaux attaquent. Mené de main de maître, le restées l'histoire nous tient en haleine

"Mobile inconnu" 5
"Un matin, vers onze heures et demie, Maryn Farren se rendit dans la salle d'armes, prit le revolver de son mari, le chargea et se tira une balle."

Absolument rien ne peut expliquer ce geste. L'époux demande alors à Black, un détective privé, de faire enquête sur le passé de sa conjointe pour trouver un motif expliquant son geste.

Black mène son enquête, découvrant peu à peu de l'information sur l'épouse au travers les mensonges des personnes interrogées. Nous découvrons d'abord que la conjointe est devenue amnésique à l'âge de 15 ans. Puis, détail par détail, malgré le fait que toutes les personnes interrogées avaient quelque chose à cacher Black en apprenait un peu plus... À la fin, il donne son rapport au mari.

Contrairement à beaucoup de polars, nous apprenons l'information au fur et à mesure de l'enquête. Nous pouvons aussi prévoir l'étape suivante et spéculer sur La conclusion.

Une seconde d'éternité 2 ou 5
Une vieille dame sort de chez elle faire une promenade et à son retour, sa maison est habitée par une foule de personnes étrangères... La police se demande si elle est folle mais la vieille n'agit pas comme une folle...

Ceux de mon age se souviendront de la quatrième dimension. Dès le début, j'ai eu l'impression de me trouver dans une émission de cette série. Moi, je me suis senti frustré tout le long et j'avais hâte de lire la conclusion.

Je suis conscient que d'autres adoreront cette histoire. Moi même, deux jours après la lecture, je pensais déjà différemment... mais je ne relirais pas une nouvelle semblable.

Le petit photographe 4
L'histoire est très bien racontée. Une roturière devenue marquise s'ennuie à mort dans le milieu de son mari qui est toujours occupé à brasser des affaires.

En vacances avec ses enfants, elle continue de s'ennuyer désespérémen.

Elle rencontre un pauvre petit photographe qui est infirme de l'une de ses jambes. Ce photographe vénère la marquise qui de son côté s'amuse avec ce dernier comme un enfant le ferait avec un insecte...

C'est tout ce que je vous en dit

Le pommier 4
- Midge, tu al l'air exténuée; pour l'amour du ciel, assieds-toi et prends un peu de repos...
- Il faut bien que quelqu'un fasse ce qu'il y a à faire... elle se lançait dans la morne série de tâches inutiles...
-
Après la mort de sa femme, le vieux pommier qu'il s'apprêtait à couper se met à bourgeonner, à donner des fleurs abominables que le jardinier trouvé belle... les branches mortes empoisonnent l'air chez lui mais sentent bon chez les autres, donnent des pommes mauvaises au goût... des tartes .... des confitures...

Avec cette constante opposition entre sa perception et celle des autres, on en arrive à se demander si sa conjointe continue de le harceler ou si c'est lui qui lui rendait la vie impossible.

Le vieux 3
Une histoire bizarre qui me semble toujours bizarre plusieurs jours après l'avoir lue. Je ne vois toujours pas les raisons de la narratrice pour n'avoir rien fait.

Un baiser 2
L'histoire est racontée par un mécano sans instruction. le style respecte donc le mécano.

Il va au cinéma, tombe amoureux de l'ouvreuse et la reconduit chez elle. Il nous raconte son histoire. La fin est surprenante.
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Oublions directement le film du maître Alfred, le texte ici est assez éloigné de mes souvenirs d'enfant.

Le film m'avait impressionné, enfant, maintenant il n'y arriverait plus, les effets spéciaux étant trop merdique pour notre époque.

Mais je me souviens parfaitement bien de la tension qui montait lentement, des oiseaux rassemblés sur les fils et un peu partout…

J'ai retrouvé la tension dans la courte nouvelle : les oiseaux qui attaquent au départ de manière un peu bizarre, mais personne n'y attache grande importance, sauf un homme…

Récit apocalyptique, d'horreur et de survie, voilà comment on pourrait résumer en quelques mots cette nouvelle qui fait froid dans le dos.

Oui, froid dans le dos puisque ici il n'est pas question de Clown maléfique, de momie, de vampires, de zombies ou autre monstres, mais bien de pacifiques et inoffensifs oiseaux !

Avez-vous déjà pensé au nombre de volatiles qui arpentent le ciel ? Imaginez-les en train de fondre sur vous alors que vous déambulez tranquillement à la campagne… Ou alors défonçant les vitres de votre chambre afin de vous crever les yeux de leurs petits becs vicieux !

Vous me direz que vous ne craignez pas que des petits moineaux ou des rouge-gorge défoncent votre porte ou le bois que vous avez cloué à vos fenêtres. Mais des éperviers ou des buses peuvent y arriver, eux !

De plus, ils se foutent pas mal de mourir, les zoziaux, jouant même au kamikaze sur vos portes, fenêtres, cheminées, afin de se glisser chez vous pour vous picorer de la tête aux pieds.Dans ce roman, beaucoup d'angoisses dans peu de pages, c'est du concentré et vous tremblerez comme cette petite famille, retranchée dans leur petite maison, avec peu de moyen et qui tente de survivre alors que tout le pays est dans le chaos le plus total.

Isolé de tout, la radio n'émettant plus, avec peu de vivres, vous allez devoir attendre que les volatiles se calment pour aller quérir de l'aide chez votre plus proche voisin, celui qui n'avait pas peur des mouettes volant en formation serrée… Oups, c'est devenu de l'Human Nuggets !

Contrairement au film, la nouvelle se termine sans que l'on sache comme se terminera cette invasion de bêbêtes à plumes.

En tout cas, lors de votre lecture, vous n'aurez certainement pas envie de fredonner ♫ Ouvrez, ouvrez, la cage au z'oiseaux ♪ Regardez-les s'envoler, c'est beau ♫.

Dégommez votre canari, oui ! Et méfiez-vous des zoziaux dans le ciel, on est jamais trop prudent… surveillez votre petit oiseau, aussi, messieurs, des fois que…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La subtilité du mystère
Recueil de nouvelles de la célèbre romancière anglaise, comportant notamment le texte qui inspira l'adaptation mondialement connu d'Alfred Hitchock. Mais aussi quelques petits bijoux d'une angoisse toujours aussi insidieuse et subtile, comme "Le Pommier", "Encore un baiser", ou "Le petit Photographe". A dévorer...

02/04/2015
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Sept nouvelles forment ce recueil et je le dis tout de suite aucune ne m'a déçue. Je crois que je vais continuer à explorer l'oeuvre de Daphnée du Maurier.
. Les oiseaux, Nat Hocken, ancien combattant, s'efforce de protéger sa famille des attaques des oiseaux qui semblent mener une guérilla contre les humains.
. le pommier;. Un homme assez âgé est content d'être enfin débarrassé de Midge son épouse décédée de maladie jusqu'à ce qu'il s'aperçoive qu'un de ses pommiers la la même allure qu'elle.
. Encore un baiser. Un jeune homme raconte comment il a été séduit par une ouvreuse de cinéma, lui qui n'est pas dragueur. Et comment il l'a suivie et a été stupéfait par cette femme.
. le vieux. La vie d'une famille avec une chute inattendue.
. Mobile inconnu. L'enquête sur la mort d'une femme parfaitement heureuse et comment un seul mot l'a fait basculer.
. le petit photographe. La marquise a une vie idéale mais elle s'ennuie, jusqu'à ce qu'elle rencontre le petit photographe.
. Une seconde d'éternité. madame Ellis a une vie bien rangée jusqu'à ce qu'elle rentre d'une promenade et que tout bascule.

Une lecture que je conseille.

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C'est grâce au bouche-à-oreille que j'ai été guidée vers ce recueil de nouvelles. Première découverte de l'univers de l'auteure, très emberlificoté dans des subtilités profondes : un mot, une phrase suffisent à nous faire glisser d'un état à l'autre, d'un extrême à l'autre, en dépit de nous-même. L'angoisse nous prend à la gorge. La sournoiserie de ce qui semble être un enfer, nous saisit brusquement.

Dans « Les oiseaux », on retrouve l'histoire dont s'inspira Hitchcock pour son célèbre film, même si elle est ici légèrement plus simple. Dans cette nouvelle, l'inquiétude de l'automne laisse les éléments naturels et les oiseaux, se déchaîner contre les hommes. "Il y a quelque chose avec les oiseaux". Belle idée. Malgré tout, j'ai trouvé ce récit un peu irritant, sans véritables rebondissements. Mais peut-être était-ce du au fait que je connaissais déjà l'histoire.

« le petit photographe » diffuse un parfum de Lady Chatterley, mais en moins romantique. En fait, des amants improbables se retrouvent régulièrement dans un petit bois. Puis, la soeur du photographe en question, entre en scène, et tout devient un cauchemar.

« le pommier » personnifie l'image de l'épouse désagréable dont le personnage aimerait autant ne plus se souvenir.

Dans « Encore un baiser », un homme fait la rencontre d'une ouvreuse de cinéma, pour laquelle il a un coup de foudre inexplicable. Ensuite, elle l'emmène jusqu'au cimetière dans un état second.

« le Vieux » : Je n'ai pas trop aimé cette nouvelle, où se creuse une mise à distance entre un homme qui observe un vieux couple de très loin. J'y suis restée aussi étrangère que l'homme se sentait prêt du couple qu'il observait. Impossible de pénétrer l'intimité des deux personnes épiées, contrairement à l'observateur qui était fortement concentré sur son sujet, et qui me restait tout aussi étranger.

« Mobile inconnu » : ah ! c'était passionnant ! Comment un détective parvient, après une longue enquête, à dénicher la raison pour laquelle une femme s'est donné la mort.

« Une seconde d'éternité » : Je me suis beaucoup questionnée sur ce récit, qui raconte l'histoire d'une femme apparemment sujette à une amnésie... Ou serait-ce plutôt une histoire fantastique ? Je n'ai pas trop compris. Je n'ai pas su entrer dans la nouvelle qui m'a un peu fait tourner en bourrique.

Chacune de ces nouvelles est dense, pleine, construite sur un rythme large titillant les nerfs. L'auteure maîtrise l'art de la narration à merveille. Elle diffond le suspense psychologique très délicatement et c'est un peu sa marque personnelle. Ses personnages se retrouvent ainsi enfermés dans des pièges variés, des petits engrenages, des failles spatio-temporelles.

A lire pour découvrir les proximités des univers entre Hitchcock et l'auteure, et pour passer un bon moment.





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Une lecture tout à fait rafraîchissante en ce mois d'août caniculaire en Périgord.
Je connaissais Rebecca, mais n'avais jamais lu Les oiseaux et autres nouvelles.
J'ai été surprise par les oiseaux dont le récit est très différent de ce qu'en a tiré le maître du suspens, mais pas du tout déçue tellement DDM nous tient en haleine jusqu'au bout, grâce à la personnalité du père perspicace, obstiné et protecteur de sa famille.
Les autres nouvelles sont tout aussi réussies, le pommier très original et effrayant.
Encore un baiser nous révèle une chute tout à fait inattendue à la dernière minute.
Mobile inconnu est mené par un détective pertinent et futé pour découvrir la vérité.
Le petit photographe suit une marquise oisive, languissante et prétentieuse qui nous interdit toute empathie à son égard.
Et deux autres encore..... A découvrir.
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J'étais curieux de découvrir Daphne du Maurier dans la forme courte et le fantastique. "Les oiseaux" est une nouvelle redoutable d'intensité, mettant en scène les attaques violentes des volatiles. Contrairement à Hitchcock, l'autrice suggère un début d'explication avec un changement de pression atmosphérique. Très vite, le récit devient un huis-clos oppressant, la famille se barricadant à l'intérieur d'une maison, alors que les radios du pays cessent d'émettre. Ce texte s'inscrit aussi dans la filiation de la fameuse nouvelle d'Arthur Machen "The terror". Dans "Le pommier", Du Maurier démontre son talent de portraitiste, en décrivant la vie d'un couple mal assorti, jusqu'à la mort de l'épouse acariâtre, qui reviendra sous une forme inattendue. Un fantastique allusif, d'une belle subtilité. "Encore un baiser" s'amuse d'un pauvre diable face à une femme fatale et étrange. L'autrice endosse avec réalisme et humour le point de vue du monsieur en question. Les autres nouvelles relèvent de registres variés : symbolisme dans "Le vieux", énigme holmésienne dans "Mobile inconnu", romance dans "Le petit photographe". On n'a pas fini de redécouvrir Daphne du Maurier et son évidente modernité...
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Des sept excellentes nouvelles qui composent ce recueil, la plus connue est évidemment "les oiseaux" dont Hitchcock a fait une adaptation cinématographique formidable, mais les autres textes sont dignes du même intérêt.
Ce sont des textes courts où l'horreur se feutre, le fantastique se fait plus subtil, à peine étranger au réel.
Daphné du Maurier, à l'aide d'une écriture de grande classe, mêle subtilement psychologie et fantastique.
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Sous le charme de Daphné du Maurier.
Voilà un livre qui me réconcilie avec le genre des nouvelles.

Les histoires qui composent cet ouvrage sont en effet presque des "mini-romans", non pas par leur longueur (car elles sont relativement courtes, en moyenne une cinquantaine de pages) mais par la capacité de l'auteure à nous faire pénétrer dans un univers et des personnages mystérieux dès les premières lignes. Ces nouvelles m'ont tenue en haleine et, à ma grande surprise, je les ai toutes aimées (excepté la troisième intitulée "Encore un baiser").

- Les oiseaux -

Mon coup de coeur va bien entendu à la première nouvelle. C'est d'ailleurs la photographie de l'actrice Tippi Hedren en couverture qui m'a attirée. Petite, j'avais été impressionnée par ce film et comme j'avais beaucoup aimé le roman Rebecca, j'étais curieuse de découvrir le récit originel des oiseaux. Étonnamment l'histoire est assez différente de l'adaptation cinématographique. le personnage de la blonde hollywoodienne est en effet une pure création d'Hitchcock. le récit de Daphné du Maurier a pour personnage principal Nat Hocken, un ancien combattant de guerre. C'est son histoire ainsi que celle de sa famille qui intéressent le lecteur ici. L'auteure fait subtilement référence au Blitz, ces attaques aériennes qui ont touché la Grande-Bretagne pendant la Seconde guerre mondiale. Un récit prenant, presque cinématographique, avec une montée de la tension au fil des pages. Superbe ! On regrette presque que cette nouvelle ne soit pas plus longue.

- le pommier -

Dans la seconde nouvelle, on retrouve un univers mystérieux à la limite du fantastique. "Le pommier" met en scène un veuf plutôt égoïste. Insensible à la mort de son épouse, il souhaite apprécier pleinement sa tranquillité. Mais pour une raison énigmatique, la vue d'un vieux pommier l'en empêche. Chaque jour, il se montre de plus en plus exacerbé par la présence de cet arbre dont l'aspect hideux ne cesse d'évoluer. La qualité d'écriture de l'auteure est remarquable. Les descriptions des arbres rendent ceux-ci vivants. « Il n'avait pas l'air d'un arbre, il ressemblait plutôt à une tente abandonnée sous la pluie par des campeurs, ou encore un plumeau, un plumeau géant décoloré par le soleil. La floraison était trop épaisse, trop lourde pour le long tronc maigre, et l'humidité qu'elle contenait l'alourdissait encore. Déjà, comme épuisées par l'effort, les fleurs des basses branches se tachaient de brun ; pourtant il n'avait pas plu. Voilà. Willis avait raison. L'arbre avait fleuri. Mais, au lieu de fleurir en vie, en beauté, il s'était, par quelque trait profond de sa nature, mal développé, et avait produit un monstre. Un monstre qui ne connaissait ni sa texture ni sa forme et s'imaginait plaire. Il avait l'air de dire avec une grimace un peu timide : « Regarde, tout cela est pour toi. » » (p89). Ou encore : « Il y avait quelque chose de monstrueux, de repoussant, dans cette fécondité, et, en même temps, de pitoyable pour l'arbre soumis à un tel supplice, car c'était un supplice, il n'y avait pas d'autre mot. le pommier était torturé par ses fruits, brisé par leur poids, et le plus affreux était qu'aucun d'eux n'était mangeable. » (p95). Une nouvelle au rythme lent mais très intriguante.

- Encore un baiser -

Cette troisième nouvelle est plus courte. J'ai moyennement aimé l'écriture. Celle-ci est plus simple car elle se veut proche de la manière de s'exprimer du narrateur. Ce dernier, mécanicien, rencontre une ouvreuse au cinéma. La chute est assez évidente. Je n'ai pas aimé l'ambiance ni la relation entre ces deux personnages.

- le Vieux -

"Le Vieux" est une nouvelle également courte également. Un observateur et un personnage apparaissant comme un patriarche autoritaire. Je ne détaille pas pour ne pas révéler l'intrigue. Mais la chute m'a beaucoup plu. Je ne m'y attendais absolument pas. À relire en connaissant la fin, la lecture prendra une toute autre forme !

- Mobile inconnu -

La cinquième nouvelle commence avec le suicide d'une jeune femme. Personne ne comprend ce geste désespéré. Sur le point de devenir mère, Mary Farren était pleinement heureuse dans son mariage. Son époux engage alors Black, un détective pour tenter de trouver une explication. Black enquête sur le passé de Mary. Je dois dire que j'ai trouvé ses investigations passionnantes même si la chute m'a légèrement déçue. Une lecture plutôt distrayante.

- le petit photographe -

Le personnage principal de la sixième nouvelle est une marquise un peu prétentieuse délaissée par son mari qui donne la priorité à son travail. La marquise est en vacances avec ses deux enfants. Elle s'ennuie terriblement. Elle aime plaire et sentir tous les regards dirigés sur elle. Pour tromper l'ennui, elle va se rapprocher du photographe de la petite ville où elle séjourne. Encore, une fois, dès les premières lignes, je suis entrée dans l'histoire. La fin m'a plu.

- Une seconde d'éternité -

madame Ellis est veuve. Elle a une fille Susan, âgée de neuf ans, qui vit en pension. Mme Ellis attend avec impatience l'arrivée des vacances pour profiter avec Susan. En attendant, pour occuper son esprit, elle remplit ses journées, tout doit être ordonné. Un jour, en rentrant chez elle après une promenade, des individus ont investi les lieux. S'agit-il de cambrioleurs ? Ou la folie s'est-elle emparée de Mme Ellis ? Cette dernière nouvelle n'est pas ma préférée mais on peut tout de même saluer le talent de Daphné du Maurier !
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