Le peigne d'or ... ou au temps des Cathares est, je pense, le livre qui m'a donné le goût de lire, et le goût de l'histoire médiévale, plus particulièrement celle des cathares.
Lu lorsqu'on me l'a offert (dans les années 80), il avait été oublié jusqu'à ce que je le retrouve récemment. A sa relecture, le plaisir m'a sauté à nouveau aux yeux....l'émotion était encore là, intense.
En 1210, quand le Nord pensa manger le Midi, au temps de la religion clandestine des "parfaits", troubadours et des croisés sanguinaires de Simon de Montfort, deux enfants, Esclarmonde (!) et Jean-Baptiste affrontent main dans la main les périls d'une époque noire et souvent dénigrée à tord.
L'intelligence de l'un, la bonté de l'autre viendront - elles à bout de la famine, l'esclavage, la solitude et la guerre ? Et de quelle manière ?
Ce roman pour jeunes gens est un régal, les paysages de forêts et de hautes terres sur le versant nord de la Montagne Noire nous ensorcellent longtemps après cette lecture, et à tout âge.
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Nous voici de nouveau au printemps. De nouveau le mois de mars est là, froid et humide, ponctué d'éclats de lumière le jour et de nuits de brouillard qui n'en finissent plus.
L'an 1212 vient de se lever sur un pays qui a peur, sur des champs dévastés par des compagnies errantes d'hommes armés.
Les serfs se terrent dans leurs chaumières dès "soleil court".
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