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EAN : 9782916488240
399 pages
Editions La Louve (19/06/2008)
3.9/5   10 notes
Résumé :

Catharisme au vrai visage... visage humain, visage vivant. On ne trouvera pas ici une vaine construction de cette imagination " combleuse de vide " qui, depuis le début du XXe siècle, porte tant d'auteurs à fabriquer un catharisme mythologique à petits renforts de trésors cachés, de Graals pyrénéens, d'inédits de Platon ou de rêves bouddhistes. Le catharisme fut l'un des grands courants du Moyen Age chr&#x... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Bon nombre d'ouvrages existent sur le thème. Vulgarisation excessive et mélange des genres, voilà pourtant ce que j'ai pu trouver en général. de ce fait, le sujet me paraissait toujours aussi mystérieux, voire nébuleux, ayant beaucoup de mal à comprendre deux choses: tout d'abord, ce qui pouvait attirer ces individus et ensuite, quelle différence pouvait-il bien y avoir avec une quelconque autre religion ? Si je parle « d'individus », ce n'est pas pour rien. La connotation péjorative que j'accordais à ces cathares venait du fait que je les prenais pour des crétins, pour des fous furieux. J'avoue, à ma grande honte, qu'à force de lire tout et son contraire, j'avais capitulé et abandonné le sujet.

Je regrette de ne pas avoir lu plus tôt les livres d'Anne Brenon et notamment celui-ci, le Vrai visage du Catharisme. le titre est, par ailleurs, particulièrement bien trouvé puisque cette historienne, spécialiste du catharisme, s'attache à pourfendre les idées reçues, ce qui n'est pas pour me déplaire, loin de là. Dans un style où l'on reconnaît tout le travail et le sérieux de cet auteur – suffisamment simple cependant pour être compris par tous – Anne Brenon va nous expliquer en quoi consiste ce mouvement chrétien médiéval. L'ouvrage se structure en trois parties: la première nous donne, de manière générale, la naissance de ce mouvement, son implantation et ses règles. Dans la deuxième partie, la focalisation sera faite sur le catharisme occitan (et moi qui croyais que le catharisme n'était presque exclusivement qu'occitan !). La troisième partie montrera l'oppression de ces Bons Hommes et de ces Bonnes Femmes par l'Inquisition.

Non seulement cet ouvrage est bien documenté, l'auteur faisant bon nombre de références à des sources précises, ce qui démontre encore une fois tout le sérieux de cette étude, mais il est utile. Utile pour comprendre que finalement, ces êtres purs étaient des humanistes, au sens étymologique du terme, avant l'heure. Utile également, à mon sens, pour les différencier justement (et c'était une de mes questions) d'une autre religion chrétienne: les cathares s'intéressent avant tout à l'homme là où d'autres vont s'intéresser d'abord à son créateur. Les "docteurs" cathares étaient aussi affûtés sur les Écritures que leurs adversaires catholiques, et leur "hérésie" était loin d'être stupide. Chrétiens, ils se référaient aux mêmes textes que les catholiques. Leur lecture en était seulement différente. Voilà ce que certains oublient.

Loin d'être superficiel comme certains livres sur le même sujet, il creuse en profondeur le thème de façon exhaustive et détaillée. La lecture en est très agréable. Je vous conseille vraiment ce livre. Il s'adresse à tous. Connaisseurs ou néophytes y trouveront ce qu'ils recherchent. Anne Brenon m'a réconciliée avec ce sujet et je l'en remercie vivement.

Je tiens à préciser que cette dernière est loin d'être une novice en la matière. L'idée de ce livre est née alors qu'elle avait déjà de très longues années de recherches derrière elle et de nombreuses publications très érudites à son actif. Mais, lassée de la montagne d'énormités qui s'écrivait sur le sujet, et étant par son métier au plus près des sources, elle a voulu à la fois "mettre de l'ordre" dans ce dédale de bêtises et le faire de manière accessible au plus grand nombre. Diplômée de l'École des Chartes et Conservateur des Archives de France, diplômée de l'École des Hautes Études en Sciences Religieuses, spécialiste du catharisme occitan et des hérésies médiévales internationalement reconnue, elle est la fondatrice de la revue Heresis. Ce livre a été réédité douze fois, ce qui est la preuve de son succès et de l'impact qu'il a eu dans les études sur l'histoire du catharisme.

Merci à Jean-Louis Marteil, à La Louve Editions et à Anne Brenon pour ce partenariat avec le forum Nota Bene.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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II - Comment imaginer en effet qu'un esprit puisse être tenté par une figure de femme très charnelle que "l'autre dieu" lui promène sous le nez afin de le convaincre de s'incarner ? (P. 88) Même si la chose nous est affirmée par Guilhem Bélibaste, l'un des derniers Cathares, et simple berger à l'origine, la contradiction nous heurte d'autant que, à la page suivante, l'auteur ajoute : "Délivrée du mal, la créature de Dieu (ange, esprit ou âme) est libre. Libre d'assumer sa véritable nature, qui est bonne ..." Si l'âme est bonne par nature, elle ne saurait être tentée, tout au moins dans son élément originel, par l'idée de pouvoir copuler avec une femme bien réelle. Certes, pour nombre de prédicateurs cathares, le mal s'appelait avant tout goût du pouvoir (et Guilhem Bélibaste fait un peu, en cette matière, figure de primaire obsédé par la femme, lui qui assurait aussi, seul entre tous, qu'il était préférable pour une âme que sa dernière incarnation prît naissance dans un corps masculin ...)

On m'objectera que, chez les Cathares, les femmes aussi pouvaient prêcher et donner le consolament, étape que la très misogyne Eglise romaine et apostolique n'a toujours pas eu le courage de franchir. S'il y avait des Bons Hommes, il existait aussi des Bonnes Femmes. Mais déjà, celles-ci (sauf dans les temps d'errance) se tenaient plus souvent chez elles, dans ce que l'on appelait des Maisons de Vie. Elles y travaillaient (sans doute des travaux d'aiguille, enfin tout ce qui est spécifiquement féminin) et prêchaient ceux qui venaient les visiter. A l'inverse, les Bons Hommes prenaient la route et allaient prêcher à droite et à gauche. Certes, même de nos jours, sillonner ainsi les routes est plus dangereux pour une femme que pour un homme. Bons Hommes et Bonnes Femmes allaient toujours par deux mais deux femmes, face à des routiers de l'époque, n'avaient pas plus de chance qu'une seule. Maintenant, deux hommes isolés sur une route, en dépit de leur force physique, ne se trouvaient-ils pas dans le même cas ?

Car, rappelons-le, les Bons Hommes étaient membres du clergé cathare. Plus qu'aux simples croyants, il leur était sévèrement interdit de tuer ou de faire le mal. Mais lorsqu'ils étaient attaqués, devaient-ils se laisser frapper sans se défendre ? ... Sur ce point, Anne Brenon ne s'étend pas. Lorsqu'elle évoque la fin des Cathares et l'époque des luttes armées, elle nous laisse entendre que les chevaliers et combattants cathares avaient évidemment le droit de se défendre contre leurs adversaires. Vu les circonstances, on se doute bien que la parole était laissée aux épées, aux masses d'arme et aux bassins d'huile bouillante balancée des hauteurs des remparts. Ce qui, d'ailleurs, n'a rien que de très normal.

Mais alors, en quoi la foi cathare diffère-t-elle sur ce point de la foi romaine ? le Pape justifiait les croisades contre les hérétiques, contre les Albigeois par exemple, par la défense de la foi. Si le terrible mot que l'on prête à Simon de Montfort, "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens !" est vraisemblablement apocryphe, la phrase dit bien ce qu'elle veut dire ... Seulement, de l'autre côté, les Cathares justifiaient leurs propres tueries par le même argument : la défense de la foi. La leur, bien sûr. Restant entendu que chacun des deux camps (on est tenté d'écrire "comme d'habitude") affirme posséder la vraie foi (je me suis toujours demandé à quoi ça pouvait bien ressembler ... Wink ) Bien que l'on ne puisse me suspecter de sympathie envers l'Eglise romaine (Dieu m'en préserve !), je ne pense pas qu'on puisse taxer d'hypocrisie et de cynisme les seuls tenants du camp "catholique". Une fois exclus de leur groupe les politiques et politiciens de toutes sortes, la majorité d'entre eux croyaient réellement, eux aussi, agir pour le "bien" des hérétiques.

Ce livre, que je recommande, je le répète, à tous ceux que passionnent et intriguent la religion cathare comme ce grand bouillonnement spirituel issu de l'An Mil et qui, cinq siècles plus tard, aboutira à la Réforme, n'a qu'un seul défaut : il passe sous silence le côté sombre des Cathares. Ceux-ci n'étaient pas des anges pas plus que l'Inquisition, en face, n'était le Diable incarné. Tous étaient des hommes et, malheureusement, là où les hommes parlent religion, finit toujours par apparaître le fanatisme. Si Rome et ses représentants n'en furent pas exempts, les Cathares n'y échappèrent pas non plus. : Et j'aurais aimé, c'est vrai, que le beau livre d'Anne Brenon en parlât un peu.
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I - Un grand merci à La Louve Editions et à Nota Bene qui m'ont permis de découvrir cet ouvrage passionnant qu'est le Vrai Visage du Catharisme, d'Anne Brenon.


Passionnant, oui. Simple, clair, détaillé mais jamais abscons ou ardu, "Le Vrai Visage du Catharisme" réjouira tous ceux qui cherchent à se renseigner sur cette forme du christianisme médiéval mais rechignent à se plonger dans une certaine littérature contemporaine racontant à peu près tout et son contraire sur le phénomène.

Rejeton du manichéisme autant que de la gnose chrétienne du Vème siècle, présentant de curieuses ressemblances avec les théories du bouddhisme et héritier, dans son organisation interne, du christianisme des premiers temps, le Catharisme pose pour principe absolu que Dieu n'a pas créé le monde de la matière. Ce qu'il a créé, en revanche, ce sont les âmes ou esprits. le prince de ce monde, l'autre dieu, assimilé à Satan par l'Eglise romaine, dérobe ces âmes ou les séduit et les amène à s'incarner dans les "tuniques de peaux" que sont les corps. Pour rompre le cycle des réincarnations, il faut que l'être ait vécu en Bon Chrétien (c'est-à-dire en Cathare), renonçant à tuer ne serait-ce qu'un poulet pour se nourrir, à jurer, à voler, etc ... et ait reçu le consolament (le baptême par l'Esprit qui s'oppose au baptême par l'Eau recommandé par le Vatican).

Voici résumé - et très brièvement, avec des ellipses que vous remplirez en lisant le livre d'Anne Brenon - l'essentiel de la religion cathare. Cette théorie dualiste, qui rend Dieu étranger à la matière, n'était certes pas neuve au temps où les Cathares la reprirent à leur compte. Tous ceux qui se sont plus ou moins intéressés à l'histoire des religions vous le confirmeront. Bravement, les Cathares ont tenté d'aller jusqu'au bout de cette logique mais, en dépit de tous leurs efforts, au bout d'un certain temps, semblable à tous les systèmes religieux de ce monde, la mécanique se met à tourner en rond. (A suivre ...)
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Avis aux fans du Da Vinci Code, de l'Enigme Sacrée et de tous les ouvrages qui traitent du Mystère Cathare, ce livre n'est pas pour vous !

Anne Brenon aborde ici le monde cathare dans sa réalité historique et sociologique, et s'acharne à rétablir la vérité.
Non, les Cathares ne faisaient pas partie d'un complot mondial visant à orienter, voire à diriger la société humaine.
Oui, la société cathare était fascinante, et même si elle n'a pas ce côté mystique que lui prête volontiers les scénaristes hollywoodiens, force est de constater que tout a été dit sur eux, et bon nombre d'âneries.

Le livre d'Anne Brenon est très pointu, et j'ai même envie de dire trop, car il ne s'adresse pas au commun des mortels qui souhaiterait s'évader au travers de ces pages, mais plutôt à l'universitaire ou au spécialiste qui trouvera son compte dans cette thèse très complète.

En bref, le vrai visage du catharisme est un livre très documenté, bourré d'informations, apte à rendre aux cathares leur véritable histoire... mais il faut aussi admettre que ce livre est assez ardu à lire, un peu fermé et certainement pas une lecture de vacances.
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Lu durant mes études d'histoire (pour mon mémoire de maîtrise d'Histoire).
Ouvrage d'une spécialiste (à côté des éminents René Nelli et Jean Duvernoy) de la question du Catharisme. Il fait taire tous les préjugés, ou fausses idées reçues, sur les Cathares et l'histoire de leur éradication.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Contre le catharisme qui s'implantait au cœur de la société occitane, l'Église romaine ne sut pas employer le moyen d'une véritable pastorale, d'une prédication suivie, systématisée ; elle n'eut recours qu'à des missions, limitées dans l'espace et le temps, de légats cisterciens pour la plupart: les prédicateurs n'agissaient qu'en vertu d'un mandat exprès du pape, et avec l'appui des pouvoirs publics. Quelques actions coercitives spectaculaires: l'humiliation de Pierre Maurand à Toulouse purent frapper les esprits. Jusqu'au début du XIII° siècle, aucun effort réel d'évangélisation ne fut poursuivi, et il est indéniable que champ libre fut ainsi laissé à l'expansion de l'évangélisme dissident.
La fin du XII° siècle vit au contraire la succession des étapes organisant la répression, la coercition, assise sur la collaboration des pouvoirs spirituels et temporels: en 1179, au concile du Latran, Alexandre III invitait déjà les fidèles du Christ à prendre les armes contre les hérétiques ; les décrétales, issues des conférences de Vérone de 1184 entre la papauté et l'empereur Frédéric Barberousse - pape et empereur unissant leur réflexion et leur politique, une fois n'est pas coutume ! - fondèrent les préalables juridiques à la coercition: Lucius III et Frédéric convinrent que les hérétiques convaincus seraient confiés au bras séculier ; que les évêques, en leur justice "ordinaire", seraient chargés d'inspecter leur diocèse de manière régulière et de susciter la délation ; que les pouvoirs publics se verraient confier le soin de soutenir et faire appliquer les sentences ecclésiastiques.
Tous les présupposés mentaux se mettaient en place, qui rendraient possible, plus étonnante encore qu'une croisade en terre chrétienne, l'institution de la bureaucratie inquisitoriale.
Et pourtant, au Latran, en 1179, se présenta, dans sa pauvreté évangélique, Vaudès de Lyon, qui demandait le droit de prêcher. Et pourtant, à Vérone, en 1184, le mouvement vaudois, cette pulsion qui entraînait sur les routes et dans le dénuement total hommes et femmes qui cherchaient le Christ ailleurs que dans les cathédrales, fut officiellement déclaré hérétique. Quelques années plus tard, la papauté aurait pu songer à appuyer une action positive de "persuasion" des hérétiques sur une initiative d'aussi bonne et neuve volonté...
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.. Les cathares, chrétiens dualistes, croyaient en effet à deux créations émanant de deux principes, selon la logique dont on a senti l'amorce dès le prologue du Livre des Deux Principes : un bon arbre ne pouvant porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre de bons fruits, il s'ensuivait logiquement que le monde visible, soumis à la corruption, à la mort et au mal, ne pouvait être la création du Dieu d'amour enseigné par le Christ : "Mon royaume n'est pas de ce monde ..." (Jo, 18,36).

Pénétrés de cette logique forte, elle-même admirablement soutenue et fondée dans le Nouveau Testament, les prédicateurs cathares et les lettrés, auteurs de leurs textes théoriques, ne cherchèrent jamais à ménager l'Eglise romaine, ni à composer avec elle. Elle était la fausse Eglise, suscitée par le faux Dieu de ce monde, pour détourner le message du Christ. Ils s'exprimaient en héritiers directs des apôtres.

"Vers l'heure des vêpres, quand nous fûmes rentrés des vignes et que nous eûmes bu, nous nous mîmes près du feu et l'hérétique commença à prêcher. Il dit ... que nul ne pouvait être sauvé à moins d'avoir été reçu dans leur secte et dans leur foi ; que la foi suivie dans l'Eglise romaine ne valait rien, mais celle-là seulement qu'ils suivaient, eux, parce qu'eux seuls, à ce qu'il disait, suivaient la voie de Jésus Christ ..."

Ce petit récit est dû à Guilhem Escaunier, d'Ax (les Thermes), déposant au début du XIVème siècle devant l'inquisiteur Jacques Fournier, évêque de Pamiers. D'où l'emploi de termes comme "l'hérétique", "leur secte", "à ce qu'il disait", derrière lequel le déposant protège son orthodoxie mise en question, mais qui n'enlèvent rien au fond du témoignage.
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Et ne nous induisez pas en tentation : ...Il y a, en vérité, une tentation charnelle et une tentation diabolique. La tentation diabolique est celle qui procède du coeur, par suggestion du diable, comme l'erreur, les pensées d'iniquité, la haine et autres choses semblables. La tentation charnelle est celle qui résulte de la nature humaine, comme la faim, la soif, le froid et toutes choses du même genre : nous ne pouvons pas l'éviter. C'est pourquoi l'Apôtre dit dans la première Epître aux Corinthiens (1 Cor. 10, 13) : "Qu'aucune tentation ne vous saisisse à moins qu'elle ne soit humaine"..."

Page 90
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"Voyez combien toutes ces paroles du Christ sont contraires aux pratiques de la mauvaise Eglise romaine : car elle n'est pas persécutée pour le bien et la justice qui seraient en elle, mais au contraire, c'est elle qui persécute et qui tue tous les hommes qui ne veulent pas consentir à son péché et à ses forfaitures. Elle ne fuit pas de ville en ville, mais elle a seigneurie sur les cités, les bourgs et les provinces, et elle siège majestueusement dans la pompe de ce monde : et elle est redoutée des rois, des empereurs et de tous les barons.


Page 170
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"(Notre Sainte) Eglise fait le saint baptême spirituel, c'est-à-dire l'imposition des mains, par lequel est donné le Saint-Esprit, et dont Jean-Baptiste dit (Mt 3, 11) : "celui qui doit venir après moi, celui-là vous baptisera par le saint Esprit".
"Mais la mauvaise Eglise romaine, trompeuse et semeuse de mensonges, dit que le Christ (dans les Evangiles) parlait du baptême par l'eau temporelle, celui que pratiquait Jean-Baptiste avant que le Christ ne vienne prêcher... Mais si l'on pouvait être sauvé par le baptême par l'eau temporelle, le Christ serait venu mourir pour rien, puisque l'on avait déjà le baptême par l'eau..."

Page 78
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