AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 1793 notes
5
114 avis
4
95 avis
3
16 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Fin quitte Edimbourg et son poste de policier pour retourner sur l'ile de Lewis. Un corps y est retrouvé dans une tourbière et l'analyse ADN indique un lien avec Tormod, le père de Marsailli, la mère de son fils. Celui-ci souffre d'Alzheimer, il n'est donc pas d'une grande aide, Fin va donc devoir mener son enquête aidé de Gun pour découvrir la vérité.
Comme dans le précédent tome, l'ile et la nature prennent une grande place, on retrouve avec plaisir tous les personnages, les chapitres alternent entre aujourd'hui et l'adolescence de Tormod. le personnage de Tormod est particulièrement attachant et le sort réservé aux homers affligeant.
Bref une suite bien agréable, je l'ai préféré au premier roman, vivement le 3eme !
Commenter  J’apprécie          80
Lorsque le cadavre d'un homme parfaitement conservé est retrouvé dans la tourbe, Fin Macleod décide de tout faire pour retrouver son assassin. Et pour cause, le plus proche parent de la victime, et le principal suspect, est Mr Macdonald, le père de son amour d'enfance, Marsaili. Malheureusement, le vieil homme est atteint de démence sénile et les souvenirs de sa jeunesse lui reviennent en brides incohérentes. Fin va donc remonter la piste du jeune Mr Macdonald, et découvrir que ce vieil homme attachant cache bien des secrets, dont certains pourraient anéantir toutes les certitudes de Marsaili quant à ses origines, ses attaches et son identité. Un deuxième tome digne du premier avec des personnages attachants dépeints avec une grande subtilité, une pointe d'humour, un scénario bien ficelé et un style agréable qui nous emporte sur l'île de Lewis.
Commenter  J’apprécie          80
Après les événements de L'île des chasseurs d'oiseaux, Fin a décidé de quitter la police, sa femme et de revenir vivre sur son île natale. Alors qu'il tente péniblement de retaper la maison familiale, on découvre dans la tourbe le corps d'un jeune homme particulièrement bien conservé. Ce dernier serait mort dans les années 60 et serait de la même famille que Tormod Macdonald, le père de Marsaili, l'amour de jeunesse de Fin. Ce dernier est alors considéré comme le principal suspect. Mais désormais Tormod vit dans les brumes de la maladie d'Alzheimer, et passé et présent n'ont plus de sens.

[Attention étant donné qu'il s'agit d'une suite, cet article peut contenir des spoilers]
Avec L'homme de Lewis on est immédiatement plongé dans l'ambiance dès le prologue et Peter May nous embarque sans attendre sur son île. On y retrouve le vent, les embruns, la tourbe... tout ce qui participe à une ambiance policière particulière. L'auteur alterne des chapitres de l'enquête et des chapitres plus personnels, racontés du point de vue de Tormod. Ce parti pris est très touchant car étant atteint de la maladie d'Alzheimer il n'a plus toutes ses facultés et n'est plus conscient de tout. J'ai beaucoup aimé cette parole donnée à ce personnage. J'ai eu un grand-père qui a eu une sorte de démence proche d'Alzheimer et au quotidien, c'est vraiment quelque chose de très difficile à vivre, et sans doute pour la personne touchée, les choses sont encore bien pires dans les moments où elle est consciente.
Après avoir découvert l'histoire de Fin dans le premier tome, celui-ci sera consacré à Tormod et l'enquête m'a encore semblé être un prétexte pour la raconter - mais ce n'est pas gênant du tout !
Pour le moment, j'aime beaucoup cette trilogie, cette vie insulaire, les histoires de Fin et Tormod qui ont des similitudes, la relation de Fin avec Fionnlagh,cette ambiance, l'histoire de Fin et Marsaili dont j'apprécie le personnage, même si elle peut paraître un peu froide au départ, elle a subi quand même pas mal d'épreuves. Je lirais donc la suite, le braconnier du lac perdu, avec plaisir et normalement dans une prochaine LC 😉
Lien : http://revoir1printemps.cana..
Commenter  J’apprécie          80
Peter May né en 1951 à Glasgow, fut journaliste puis scénariste de télévision avant de devenir romancier, auteur de romans policiers. Depuis une dizaine d'années, il habite en France dans le Lot et se consacre à l'écriture. Passionné par la Chine, il est l'auteur d'une série chinoise de romans policiers. L'Homme de Lewis, paru en 2011, est le second volet d'une trilogie se déroulant en Ecosse, mais dont on peut lire les romans séparément.
La mort accidentelle de son fils ayant détruit sa vie et son mariage avec Mona, Fin Macleod a quitté la police d'Edimbourg pour retourner sur son île natale. En revenant sur Lewis, île des Hébrides, il pense redémarrer une nouvelle vie. Mais on n'échappe pas à son destin et il va retrouver son métier quand on découvre au coeur d'une tourbière, le cadavre momifié d'un jeune homme décédé à la fin des années cinquante. Les analyses ADN révèlent un lien avec Tormod Macdonald - le père de son amour de jeunesse Marsaili - un vieil homme atteint de la maladie d'Alzheimer. Fin va mener l'enquête et devoir se pencher sur une partie peu connue de l'histoire sociale écossaise tout en réveillant ses propres souvenirs.
Dès les premières pages on sent le poids de l'accablement et l'héritage de l'histoire, annonçant un bon roman et c'est bien le cas avec cet Homme de Lewis. Peter May utilise magistralement le cadre du polar pour écrire un roman à multiples facettes. Une intrigue policière donc, pas très rapide, menée en solitaire pour ainsi dire, ponctuée de deux ou trois rebondissements bienvenus pour relancer la machine. Un fond historique avec les « homers », enfants catholiques orphelins envoyés comme main d'oeuvre dans les Hébrides protestantes durant des décennies, jusqu'aux années soixante. le tout formant un superbe roman, d'amour et de souffrances au milieu de décors époustouflants de rudesse et de beauté mêlées.
Sans entrer dans les détails de l'intrigue, sachez qu'il y est question de serment fait à une mère sur son lit de mort, de deux frères dont l'un est simple d'esprit, d'amours adolescentes survivant au temps qui passe et aux destinées divergentes, d'identité usurpée. le roman est réellement très beau, Peter May alternent les scènes au présent où Fin mène ses investigations avec les pensées et souvenirs confus de Tormod Macdonald, ses étonnements ou incompréhensions face au monde qui l'entoure mais éclairant petit à petit le fin mot de l'histoire.
Difficile pour moi maintenant, d'ignorer les deux autres volumes, L'Île des chasseurs d'oiseaux (2010) et le Braconnier du lac perdu (2012). A suivre…
Commenter  J’apprécie          80
Mon premier roman lu de Peter May, j'en suis très satisfait. Une bonne intrigue, facile à lire, du rythme Une histoire intéressante Ce n'est pas un thriller, davantage un roman policier
Cela ressemble a du Camilla Lackberg
je découvre que c'est le second d'un trilogie, je lirai donc les autres
Commenter  J’apprécie          70
Retour sur la petite île écossaise de Lewis, battue par le vent et les vagues, éloignée de tout et de tous. Jetez un oeil sur Google Images, je suis sous le charme, confinez-moi là-bas sans problème avec mes bouquins, mes chaussures de randonnée, et je jure de ne plus jamais me plaindre du confinement ou du COVID ! Très peu d'habitants sur cette île, forcément, et un cadavre retrouvé momifié dans un champ de tourbe, tous les bons ingrédients d'un huis-clos !

Nous retrouvons donc Fin, rencontré dans le premier tome, qui va mener l'enquête sur cet étrange cadavre drôlement bien conservé. Fin a démissionné de la police et il mène ses investigations de manière officieuse, sans aucune pression hiérarchique mais avec un investissement sans limite. L'auteur a pris le pari d'alterner l'enquête qui se déroule dans notre époque contemporaine, avec le récit d'un passé vieux de plusieurs décennies où nous suivrons l'enfance et la jeunesse de l'un des principaux suspects, aujourd'hui âgé et atteint par une sorte d'Alzheimer. Difficile de mener des investigations dans ces conditions et pourtant les incursions dans le passé de ce vieil homme nous permettent de mettre en lumière la vie de cet homme, et de découvrir une période bien sombre de l'Ecosse où les enfants orphelins et catholiques étaient exploités tels des esclaves… le récit passé est écrit à la première personne, il en ressort forcément un attachement particulier envers ce bonhomme dont l'esprit lui fait défaut, attachement accentué par le traitement très digne que fait l'auteur de cette foutue maladie, de l'errance mentale du malade et du désespoir des proches qui ne peuvent qu'assister à cette déchéance. J'ai trouvé ça très touchant, sans doute parce que j'ai perdu ma grand-mère qui m'a élevée de cette maladie il y a quelques années, mais aussi parce que l'auteur a su y mettre les mots. Il y a beaucoup de mélancolie autour de cette intrigue, c'est d'ailleurs quelque chose de très ancré dans les deux premiers tomes de cette série, et cela est accentué par le climat et l'ambiance insulaire qui règne dans ce roman. Cela plaira, ou pas, moi je trouve que c'est tout ce qui donne la force à ce récit et qui fait qu'on se sent concerné, impliqué.

Une fois de plus, l'auteur s'attache à mettre en avant l'isolement des personnages, sur cette île où tout le monde se connaît de près ou de loin, où chacun garde en lui également des secrets, enfouis parfois plus profondément que notre cadavre retrouvé à quelques pieds dans la tourbe.

L'auteur fait la part belle à cette île qu'il semble bien connaître, le paysage, l'environnement froid et humide. Les lecteurs qui aiment les romans d'atmosphère apprécieront, car elle prend ici toute la place. Il faut ressentir les émotions qui découlent des descriptions du paysage environnant, il faut prendre le temps de sa lecture comme l'auteur prend le temps pour développer son intrigue. Pas de grands effets ici, pas de rebondissements à outrance, pas de castagne ni de course-poursuite non, et pourtant il en ressort un au suspense impeccablement maîtrisé, une profondeur et une consonnance très littéraire au texte.

Le mot de la fin
Si vous cherchez un polar violent qui va à cent à l'heure, passez votre chemin.

C'est le second roman que je lis de Peter May, et il en ressort encore une fois un sentiment de vide une fois la dernière page tournée. Je me sens bien dans cet univers, je me sens bien sur cette île, et j'ai hâte d'y retourner pour découvrir le troisième et dernier tome de la série. Il sera lu dans les jours ou semaines à venir, restez connectés !
Lien : https://anaisseriallectrice...
Commenter  J’apprécie          70
J'ai beaucoup aimé ce deuxième opus de la trilogie de l'Île de Lewis de Peter May. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages du premier tome: Finn, Fionnlag, Marselei... ainsi que de nouveaux personnages.
Dans cette nouvelle intrigue, Finn vient de divorcer, il a quitté la police et s'installe sur l'île de Lewis pour rénover la maison de ses parents décédés lorsqu'il était enfant. Seulement, son activité principale va plutôt être d'enquêter sur l'identité d'un homme retrouvé mort, enterré dans de la tourbe depuis probablement de nombreuses années.
Comme dans le premier tome, on va avoir une alternance passé / present qui prend une place très importante dans l'histoire et retrace l'enfance d'un des personnages. L'ambiance y est toujours aussi plaisante grâce aux descriptions de l'auteur. J'ai eu l'impression d'être plongée dans ce paysage d'Écosse et de ressentir le brouillard, le vent et la pluie...
J'ai beaucoup aimé en apprendre davantage sur les personnages
En lisant ce policier, il ne faut pas s'attendre à une succession d'actions, l'auteur prend son temps pour poser l'histoire et les personnages.
Mais paradoxalement j'ai été déçue par la fin que j'ai trouvée trop rapide.
Cela n'enlève rien à la qualité de ce roman et je lirai le dernier tome avec plaisir.
Commenter  J’apprécie          70


L'inspecteur Macleod a quitté la police, divorcé, laissé Edimbourg pour finalement revenir sur l'île de .... Sans projet particulier , si ce n'est de retaper la maison de ses parents ,il essaie tant bien que mal de faire le point sur qui il est et ce qu'l veut.

Mais sur cette île où le crime est rare, on découvre dans les tourbières un corps momifié. L'inspectuer Gunn espère qu'il s'agit d'un corps très ancien et que l'enquête sera confiée aux archéologues...pas de chance! le corps est suffisament récent pour qu'il se charge de l'enquête!

Le premier élément trouvé est que l'ADN du mort est proche de celui du père de Marsaila, l'amour de jeunesse de Fin Macleod , de la famille proche frère ou cousin...

Hors le vieux Tomrod Macdonald sombre de plus en plus dans la sénélité, ses souvenirs sont brumeux et intermittents, pas facile pour en faire un témoin.

Macleod se charge discrètement de l'enquête avec la complicité de Gunn.

En cherchant à savoir qui est le mort , Fin va découvrir le passé ,peu reluisant, réservé eux orphelins dans les années cinquante. Ici comme ailleurs , on prenait bien peu soin des pupilles de la nation ...

Entre les bulles de souvenirs qui reviennent à Tormod et la rigueur d'enquêteur de Fin, on suit la reconstitution de la vie du père de Marsaili qui réserve bien des surprises.

C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé l'inspecteur Fin . Les histoires de familles ont la part belle tant du côté de l'enquête que du côté de la vie de Fin et le décor des îles toujours splendide même si dur et rude !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          70
Troisième roman de Peter May que je lis en cette fin d'année.
L'homme de Lewis est mon préféré.
Qui est l'homme de Lewis retrouvé momifié dans la tourbe ?
On le sait rapidement et on s'en fout complètement, mais quelle belle histoire !
Une histoire d'orphelins sans mélodrame, un meurtre sans surenchère d'horreur, une histoire d'amour un peu triste...
Peter May a un art consommé de créer une ambiance douce et mélancolique, dont l'intrigue policière n'est que prétexte à la description de ces personnages insulaires, de ces paysages venteux et surtout, de l'odeur de fumée de tourbe.
L'intrigue policière ? Un prétexte disais-je...
Mais ne vous laissez pas tromper, elle est quand même pas mal du tout, cette intrigue !
J'ai hâte de lire le troisième volet de la vie de Fin Macleod.
Commenter  J’apprécie          70
Ce deuxième tome de la trilogie de Lewis garde la même construction que l'île des chasseurs d'oiseaux.

Fin Macleod n'est plus l'enquêteur en titre, mais un ex-policier de retour sur son île pour panser les plaies de sa vie personnelle à la dérive. C'est donc de façon non officielle qu'il va s'intéresser à un assassinat ancien, le corps de la victime sortant quasi intact de sa gangue de tourbe.

Encore une fois, Fin va devoir dénouer les fils d'une sombre intrigue, bien peu aidé par Tormod Macdonald, principal suspect du crime et père de Marsaili, son amour d'enfance, qui ne parviendra à ressortir le passé que par bribes, victime d'Alzheimer.

Peter May insiste de nouveau sur la vie quotidienne de ces communautés îliennes, où l'existence a toujours été difficile et où le poids des traditions a bouleversé des vies, comme celles de ces jeunes enfants abandonnés par leurs familles sous la pression de l'Église.

Comme dans son livre précédent, May navigue avec sensibilité entre roman et polar.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (3768) Voir plus



Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Peter May ?

L’... du serment ?

Archipel
Ile
Oasis

5 questions
25 lecteurs ont répondu
Thème : Peter MayCréer un quiz sur ce livre

{* *}