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Fin McLeod, qui a quitté la police, revient dans son ile natale où l'on vient de trouver, dans une tourbière, le corps d'un jeune homme assassiné dans les années 50.

J'ai adoré me retrouver dans l'île de Lewis, « l'ile la plus au nord de l'archipel des Hébrides », avec son froid, ses vents, ses corniches, sa plage, la mer, les rochers. C'est d'ailleurs avant tout un excellent roman d'atmosphère. Peut-être que les lecteurs aimant les policiers plus classiques, avec moulte rebondissements et actions seraient déçus : on est loin du polar survitaminé.

Derrière l'histoire policière, c'est tout un passé qui se dévoile. Des souvenirs surgissent, des secrets apparaissent. Ce polar très bien écrit prend le temps de poser ses jalons, et nous permet à nous, lecteurs, d'entrer profondément dans le récit, pour ne plus réussir à le lâcher jusqu'au dénouement.

L'homme de Lewis est le 2e tome de la « trilogie écossaise » de Peter May et j'ai très très envie de lire la suite, « Le braconnier du lac perdu ».
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C'est un magnifique roman. On retrouve le très attachant Fin Macleod qui n'est plus officiellement flic tout en continuant de l'être.
Il retourne sur l'île pour se refaire. Dès son arrivée sur Lewis, un corps mutilé datant des années 1950 est découvert dans la tourbière.
Voulant aider son ex-collègue l'inspecteur Gunn, il est plongé dans une quête d'identité complexe; un lien ADN reliant le corps à Tormod Macdonald, le père de Marsaili.

La construction du roman est intéressante. Au fil des souvenirs d'un vieil homme (Tormod ) dont la mémoire se perd dans le brouillard de cette terrible maladie d'Alzheimer, l'auteur alterne les tranches de vie, les points de vue et les personnages à travers les époques.

Du coup, l'auteur introduit une facette historique et raconte aussi l'histoire de ces orphelins que l'église envoyait en tant qu'esclaves domestiques dans ces îles d'Écosse. Ils y perdaient leur identité.
La description des îles Hébrides est impressionnante de par la violence de la nature. En fait, les îles sont un personnage en soi.

Peter May est non seulement d'une grande sensibilité, il est aussi un excellent conteur. Selon moi, il possède ce précieux talent de rendre des émotions avec délicatesse et justesse.

L'intrigue est haletante du début à la fin, sans aucuns répits. Il est pratiquement impossible de deviner la conclusion. J'avoue que l'auteur dilue fort bien la sauce ...

Un roman fait de pluie, de vent et de fureur; un roman émouvant. J'ose dire une lecture exceptionnelle.
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un polar passionnant. Des personnages forts, désespérés. Une narration pleine de rythme et de fureur comme les vagues de l'océan s'abattant sur les plages des îles écossaises.
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L'Ecosse, les îles Hébrides, le vent, la pluie, la maladie d'Alzheimer, l'enfance, l'abandon, l'amour ... tels sont quelques uns des ingrédients de ce deuxième tome de la trilogie écossaise. Peut être un peu moins fort que le premier, il me donne toutefois envie de retrouver très vite Fin Macleod dans le dernier tome de cette trilogie
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Étant quelques jours sur une ile bretonne, en pleine mer d'Iroise, je pris dans mes maigres bagages quelques livres dont "L'homme de Lewis" et "La mémoire des embruns"...

Autant dire que l'ambiance était de taille, vu le temps....
« Les petites pluies sont longues, les tempêtes soudaines sont courtes. » comme le dit si bien William Shakespeare....

"L'homme de Lewis" de Peter May est le 2eme tome de la trilogie écossaise.

Fin MacLeod a mit un terme et à son mariage et à sa carrière dans la police à Édimbourg, et est revenu sur l'île de Lewis avec la ferme intention de remettre en état la withehouse de ses parents, morts depuis trop longtemps...
MacLeod est un homme de Lewis, mais n'est pas "l'homme de Lewis".

"L'homme de Lewis" est un homme que des tailleurs de tourbe ont trouvé... Un homme embaumé par le temps et par la réaction chimique de la tourbe et de l'eau salé et du vent sec...

Qui est cet inconnu ? Des tests biologiques permettent de savoir que cet homme est mort, il y a environ une cinquantaine d'années et des test ADN gardés en mémoire lors du précédent meurtre (voir le 1er tome) tisse un lien avec un certain Tormod MacDonald, père de Marsalie, le premier amour de MacLeod....

Marsalie....

Mais le problème est que Mr MacDonald n'a plus sa mémoire, car celle-ci est dans les brumes permanentes et de plus en plus opaque de la maladie d'Alzheimer.... Cette terrible maladie qui provoque bien des naufrages...

Tout semble accuser le pauvre Tormod, mais MacLeod fera tout son possible pour que la vérité éclate au grand jour en emmenant ce dernier sur les traces de son enfance entre Lewis et Harris...

« C'est la nature qui guérit les malades. » disait Hippocrate, sous serment....

Le père de Marsalie ne guérira pas, mais la vérité éclatera.

Un livre aussi puissant qu'un Single Malt d'Islay....
Et aussi bon.
A consommer cependant sans modération.

Espérons que le 3eme tome soit aussi bon que les deux premiers, mais comme le disait si bien Jules Renard qui avait du séjourner sur une île bretonne au large du Finistère : « L'espérance, c'est sortir par un beau soleil et rentrer sous la pluie. »

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Ce roman, comme tous ceux de la trilogie écossaise, est absolument génial. L'enquête est très prenante mais en plus, Peter May réussit à développer les personnages secondaire, leur histoire et leurs secrets d'une manière magistrale. Tout s'imbrique parfaitement et nous emporte littéralement. du début à la fin j'ai été scotchée.
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Second volet de la trilogie écossaise de Peter May, j'ai retrouvé avec plaisir son héros anti-héros. Comme pour le précédent, le décor et les gens du cru sont plus importants que l'intrigue elle-même et il ne me convient pas vraiment de le classer dans la catégorie des romans policiers.
C'est cependant le premier opus que j'ai préféré, peut-être le plaisir de la découverte s'est-il un peu émoussé? Je vous le recommande quand même, l'écriture est toujours aussi belle, les descriptions ne lassent pas, et ont une grande puissance évocatrice. Et puis, j'aime les failles chez l'être humain, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y en a chez notre héros.
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On retrouve dans ce roman toute la beauté, le mystère et le climat des paysages d'Ecosse et des habitants discrets, peu bavards. Un corps sorti de la tourbe s'avère avoir été enterré il y a des dizaines d'années mais par qui ? pourquoi ? Fin Mac Leod, ancien policier, se retrouve mêlé à cette histoire en retournant sur les lieux de son enfance. Que de souvenirs à remuer !!!! le pauvre Tormod, atteint d'Alzheimer, tentera de replonger dans son passé si douloureux au sein d'un orphelinat, puis placé dans une famille ignorant la tendresse.
Beaucoup de force dans ce roman, riche en évènements, qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.
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n très beau livre sur la vieillesse et la sénilité dans une Ecosse magnifique et tourmentée. Un beau voyage plein d'humanité.
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Quand je lis « cadavre dans une tourbière », c'est imparable, je pense à l'Homme de Tollund, un cadavre trouvé en 1950 au Danemark, dans la tourbière de Tollund. Cet homme a été pendu avant d'être enterré là … vers 350 BC. Il était dans un état de conservation presque parfait, si bien que j'ai toujours eu le sentiment qu'il me souriait par-delà les siècles et la mort. Donc pour l'Homme de Lewis, c'est le même principe, la seule différence étant qu'il a été assassiné à la fin des années 1950. Ce corps se révèle être génétiquement lié à un des habitants de l'île… mais Tormod Macdonald, ce témoin essentiel pour expliquer ce qu'il en est, est atteint de la maladie d'Alzheimer. Il est aussi le père de l'amour de jeunesse de Fin Macleod, et donc par conséquent le grand-père du fils de celui-ci. S'ensuit un engrenage infernal dans la découverte de la vérité.
Dans ce deuxième tome des aventures de l'ex-inspecteur, nous nous retrouvons à nouveau sur cette île de Lewis, pas loin de l'Ecosse, battue par les vents et la pluie. Une terre rude qui nourrit des hommes et des femmes pragmatiques, au caractère fort et entier. Une terre protestante où les catholiques ne sont pas les bienvenus. Une terre hors du temps où le poids du passé conditionne toutes les existences. Peter May continue à ressusciter les fantômes d'une société repliée sur elle-même, société qui confond bons sentiments, sens du devoir et culpabilité. Comme dans « l'Ile des chasseurs d'oiseaux », il alterne les chapitres dans le présent et ceux dans le passé, évoqué par le dément, de manière intériorisée. Cela donne à l'intrigue une forme de double enquêtes, mais surtout permet à l'auteur de dénoncer tout un système mis en place au début du XXe siècle pour s'occuper des orphelins et des enfants abandonnés. Un système honteux, basé sur les privations, les humiliations, les frustrations. Un système faisant la différence entre les protestants et les catholiques. Un système qui favorise la pédophilie, si ce n'est pas le meurtre … comme nous l'avons appris dernièrement (voir le lien : http://www.liberation.fr/monde/2014/06/10/l-irlande-ouvre-une-enquete-sur-la-fosse-commune-aux-800-bebes_1037710 ). Des enfants sans droits, sans passé et surtout sans futur. du bétail, en quelque sorte.
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