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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
1929 : le krach de Wall Street ouvre sur la grande dépression.
Les Caskey sont frappés eux aussi mais moins durement que les autres et surtout ils ont d'autres préoccupations. Carl Strickland est de retour. Quennie s'en accommode plutôt mal que bien et préfère confier le petit Danjo à James.
Miriam grandit, Frances aussi. Les deux soeurs sont aussi étrangères l'une à l'autre que différentes l'une de l'autre. La première tient de Mary-Love, la seconde d'Elinor.
La petite Frances est une agréable gamine. Si elle semble dotée comme sa mère d'une relation privilégiée avec l'eau, elle n'en est pas moins saisie de peurs enfantines. Ses craintes se révèlent surtout dans la grande maison qui bien que bâtie seulement 10 ans plus tôt exhale des relents d'eaux croupies, d'humidité de vieille bâtisse mal aérée.
Et qui est cet être dissimulée dans la penderie qui l'effraie tant ?
De nouveaux mystères dans ce tome dont le cliffhanger final ouvre des perspective pour les volumes suivants.
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Au bout du 3ème tome on l'aura compris qu'avec Blackwater Michael Mc Dowell nous invite à une nouvelle expérience de lecture assez unique, qui transcende le genre, réinvente les émotions et chahute nos habitudes tout en nous troublant au plus profond.

C'est bon, on vient de passer la 3ème vitesse! du coup ça bouge plus, les personnages et les lieux prennent corps, évoluent et s'épaisissent de façon assez homogène.
Rien n'est plus glaçant et effrayant qu'un récit enraciné dans le réel.
Ce roman-feuilleton se dévore, chaud, froid, glacé, sucré, pimenté, à n'importe quelle sauce.

Seule la fiction permet de faire miroiter à ce point les mille nuances des êtres, de s'approcher de sa vérité, tout en conservant dans le même mouvement son mystère.

Ce 3ème opus confirme le talent de l'auteur car le côté fantastique prend de plus en plus de place tout en livrant très peu d'indices !

Addictif!
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Toujours le même plaisir de lecture. C'est fluide et addictif, je vais enchaîner de suite avec le tome 4.
Dans ce tome, c'est la maison d'Oscar et Elinor qui occupe une place importante, il faut dire qu'il règne une ambiance étrange avec la petite Frances atteinte de paralysie et Quennie qui vient se cacher de son mari mais rien ne l'arrête, ce Carl violent et possessif. Frances continue d'être persuadée qu'il y a quelqu'un dans la penderie.
La famille Caskey devient encore plus importante et influente à Perdido car seule leur scierie résistera à la crise économique de 1929. Les enfants grandissent. Elinor passe toujours du temps à se baigner dans la rivière Perdido et on observe quelques morts inexpliquées.
Un peu plus de place au fantastique dans ce volume. Toujours la même curiosité pour la suite.
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Je suis la première surprise, car je sors totalement de ma zone de confort avec cette saga, mais je me régale de cette histoire légèrement fantastique se déroulant dans l'Amérique profonde des années 30, un peu comme quand je me délectais des sagas de l'été à la télé étant petite. J'ai la même addiction pour elle !

Que n'ai-je poursuivi plus tôt la lecture de cette saga ? J'avais trouvé le premier tome un peu tiède, cela ne fait que se réchauffer depuis et ce tome est une petite apothéose en soit. du fantastique, de l'action, des histoires de famille, du drame, c'était parfait ! J'ai aimé de bout en bout les aventures de la famille Caskey et de la rivalité entre Elinor et Mary-Love qui entraînent toute leur famille derrière elles.

Dans ce tome, on est vraiment en plein dans leurs tensions communes. Après un bref détour par la situation de Queenie et son affreux époux Carl, qui permet de dénoncer à nouveau les violences conjugales et l'inaction de la police avant que le pire n'arrive, on se concentre à nouveau sur ce qui oppose les deux femmes : le rôle de chef de famille, les affaires de la scierie et leurs enfants. Passionnant et étrange. Étrange car le fantastique se retrouve de plus en plus mêlé à l'histoire dans ce tome sobrement intitulé "Maison" et qui porte si bien son nom car tout est parti de là. L'auteur tisse à merveille sa toile avec l'étrange placard de cette demeure d'un côté, les terribles maladies qui y frappent certains de ses habitants, et la rétrocession des droits que Mary-Love tarde à faire. C'est la maison de tous les drames et toutes les convoitises.

Michael McDoweel nous passionne ainsi, dans ce cadre lointain d'Amérique des années 30 où le crack boursier a lieu, pour les histoires de famille de nos héros. Cela va des relations des adultes avec les filles Caskey. Cela passe par les désirs de rester à flots et de faire fructifier les biens de la famille en ces temps compliqués. Il y a également les tensions entre les antagonistes de l'histoire et le mystérieux fleuve Perdido aux vertus surprenantes. Tout cela tisse une toile entêtante dans ce huis clos loin de tout où les échos extérieurs semblent peiner à se faire un chemin. Ce sont leurs histoires, leur quotidien, qui prévalent et ça se comprend pour l'époque, mais le relent étrange introduit par Elinor perturbe tout, insidieusement, sans que les habitants s'en rendent compte.

J'ai en tout cas adoré la plume de Michael McDowell sur ce tome. En dehors de ce fantastique qu'il parvient à glisser discrètement l'air de rien, quand on ne s'y attend pas, dans les interstices de l'histoire. Il faut preuve également d'un talent certain lors de l'écriture des scènes d'action, que ce soit lors des violences de Carl ou lors des réponses d'Elinor. C'est assez glaçant à lire et très cinématographique. On se croirait dans un Westeria Lane (Desperate Housewives) fantastique ! Mais il est tout autant doué pour la douceur, quand il décrit les relations entre Elinor et sa famille lorsqu'il s'agit de la soigner longuement ou juste quand il décrit et raconte cette dernière à la vie si différente de sa soeur aîné. Il m'a beaucoup touchée.

Série surprenante, lecture addictive, Blackwater est en passe de devenir ma saga des prochains mois, comme l'avait prévu son éditeur à sa sortie, ce que j'aurais dû écouter. Avec ce tome, le fantastique commence à pénétrer par l'ensemble des pores de l'histoire et c'est aussi fascinant qu'inquiétant et entêtant. Les Caskey n'ont pas fini de nous surprendre je le crois et je repartirai volontiers découvrir le sort que leur réserve ces prochaines années.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Alors que les États-unis s'apprêtent à vivre la récession économique de 1929, le clan des Caskey est toujours plus divisé.

Dans ce troisième tome plus années passent distillant l'animosité qui oppose Mary-lovre, la matriarche, à Elinor sa belle-fille. Chacune élève à son image et à sa façon leur fille. Myriam chez Mary-love est gâtée et hautaine tandis que Frances chez Elinor est calme et timide.
En plus des rivalités familiales qui régissent le fonctionnement du clan Caskey, l'histoire entretient son ambiance fantastique limite ambiance de film d'horreur. Habituellement c'est Elinor qui en est la responsable mais là cela semble sa maison. Presque vivante, atmosphère lourde et poisseuse, fantôme dans le placard et étranges maladies règnent dans ses pièces.

Un 3e tome qui confirme l'impression du précédent, poursuivant son côté mystérieux et addictif sur fond de fresque familiale. La couverture est tout autant bien travaillée donnant une réelle envie de se plonger dans l'histoire.
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Un troisième tome beaucoup plus rythmé que le précédent. Cette fois l'histoire prend de l'ampleur et les personnages prennent de l'épaisseur.

Au fil de l'histoire dans cette univers gothique et steampunk nous pouvons comprendre ce que signifie les images sur les couvertures qui sont toujours aussi splendides. L'auteur se focalise sur de nouveaux personnages et le côté fantastique est plus présent. Nous suivons l'histoire américaine qui voit apparaître la grande dépression de 1929.

La lecture est toujours aussi fluide, le livre se lit toujours aussi bien et vite et un évènement va tout bouleverser dont je ne m'attendais pas et c'est toujours Elinor qui se cache derrière, ce qui cause un tournant dans cette saga malgré les interrogations que je me pose, cela laisse donc présager pas mal de chose qui j'espère continueront à me surprendre et que le bon rythme entamé dans ce tome ne va pas s'essouffler.

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Ce troisième tome de la série Blackwater, de Michael McDowell, débute en 1928-1929, sur fond de crash boursier et de crise économique. Les relations continuent d'être tendues dans la famille Caskey, particulièrement entre Mary-Love et son fils Oscar, qu'elle se refuse à aider en ces temps difficiles, de même qu'entre les deux filles de ce dernier, Miriam et Frances, élevées séparément, et qui ne pourraient être plus dissemblables. Frances se voit contrainte d'occuper la chambre d'ami, devant céder la sienne temporairement à Queenie, la fameuse chambre dont la penderie la terrifie tant; nous en saurons davantage sur ce qui s'y tapit dans l'ombre, et laissez-moi vous dire que ce n'est guère rassurant… le personnage d'Elinor continue de se préciser, ce qui ne sera pas sans perturber gravement la jeune fille, un des aspects que j'ai trouvé le plus intéressant dans le roman. J'aime beaucoup comment l'auteur imbrique tout naturellement dans son histoire les éléments de surnaturel et d'horreur, et plusieurs scènes glaçantes me restent encore en mémoire. Les rapports de force s'étant redistribués dans ce tome qui amène des changements importants au sein des Caskey, j'ai bien hâte de voir comment tout cela va se poursuivre avec La guerre.
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Quelques années ont passé. Miriam et Frances, les deux enfants d'Elinor, ont été intégrées à l'arbre généalogique dans le livre, tout comme Queenie et sa famille.


Miriam a bien grandi, elle a développé son caractère, qui n'est pas sans rappeler celui d'une certaine Nellie Oleson ! Une vraie petite peste égoïste et matérialiste. On sent l'influence de Mary-Love dans ses valeurs, influence qui n'est même plus tempérée depuis que Sister est partie vivre ailleurs.

Sister finit par revenir toutefois. Quant à son époux, l'ingénieur Early Haskew qui a eu son heure de gloire lors du précédent tome, il rejoint la seconde zone où sont relégués les hommes dans cette série, un peu comme dans Desperate Housewives (qui joue aussi avec des éléments mystérieux et morbides savamment distillés, la touche Fantastique en moins).


J'ai trouvé ce troisième tome dans la droite lignée des deux premiers.
Par contre, quelle fin ! Celles et ceux qui l'ont déjà lu comprendront. Un tournant imprévisible qui décevra peut-être. Un tel choix donne de facto un coup d'arrêt au shéma général du scénario qui jusque là perdurait au fil des tomes. J'y vois la volonté de rompre une monotonie qui pourrait lasser à force d'exploiter toujours les mêmes recettes malgré les années qui passent dans cette petite ville de Perdido. Sur quel ressort scénaristique va embrayer l'auteur, voilà ce qu'il me tarde à découvrir !
En tout cas, je trouve le moment (mi-série) très bien choisi pour un tel changement.
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Dans ce troisième tome intitulé La maison, les différences notables entre les 2 soeurs, Myriam et Frances sont particulièrement mises en avant. Cette dernière est en admiration devant sa soeur aînée qui ne fait que mépriser sa cadette, en prenant exemple sur l'attitude de Mary-Love vis-à-vis de sa deuxième petite-fille.
Grace, quant à elle, va laisser son père pour partir à l'université. James se retrouvera seul, mais pour peu de temps puisqu'il accueillera rapidement Danjo, le fils de Queenie pour le soustraire à l'influence de son propre père. Et finalement, Carl finira par agresser Queenie. Afin de faire une place à Queenie pendant sa convalescence, Frances sera obligée de laisser sa chambre et de déménager dans la chambre d'ami malgré sa peur de la penderie. Et c'est à ce moment que le surnaturel resurgira...
Dans la même période, Oscar va connaître des difficultés financières en raison du crach de 1929. Mais Mary-Love refusera de dépanner son fils... Et Oscar ne lui pardonnera jamais. Cette attitude ne portera pas chance à Mary-Love puisque quelques temps plus tard elle tombera subitement malade.
L'animosité qui règne autour de Mary-Love est particulièrement palpable dans ce tome. La lecture de cette saga familiale est toujours facile, mais on peut se demander où l'auteur veut nous amener.
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Nous retrouvons la famille Caskey, quelques années après les événements du roman précédent. L'animosité entre Mary-Love et sa belle-fille est connue de tous : aucune des deux n'accepte d'entrer dans la maison de sa voisine, pourtant si proche. Entre les deux, Oscar a clairement choisi le camp de sa femme, mais Mary-Love arrive à le maintenir sous sa coupe — du moins, le croit-elle — en refusant de l'aider financièrement. Oscar est un dirigeant capable, mais vit d'un seul salaire alors même qu'il fait tourner et prospérer les scieries familiales qui enrichissent sa mère et son oncle.

Ce tome est surtout l'occasion d'assister à l'opposition naissante entre les deux filles d'Oscar et Ellinor : Myriam, littéralement donnée à la grand-mère Mary-Love en échange de la maison, est façonnée par celle-ci ; alors que Frances grandit auprès de ses parents, et devient une fille sage, voire trop sage.

Myriam apparaît peu à peu comme une pimbêche attirée par le luxe ; elle méprise sa benjamine qui vit dans une famille aux moyens plus modestes et, plus généralement, se détourne de ses parents. Elle fait la fierté de Mary-Love.

La petite Frances, quant à elle, a peur dans la maison. Elle évite la chambre d'ami, et pense que quelque chose de malveillant est caché dans la penderie. Ou est-ce un effet de son imagination ? Peu à peu, le lecteur comprend de Frances « sent » des choses : elle a un instinct pour repérer le surnaturel malfaisant. Mais Frances tombe malade.

Ceci n'est qu'un des arcs narratifs de ce roman, où les protagonistes voient leurs relations évoluer au rythme des saisons et de la Perdido qui reste dangereuse. Parce que les créatures marines sont toujours là, tapies au fond de la rivière, tandis que la maison des Caskey cache un autre mystère inquiétant.

Comme les tomes précédents, nous plongeons dans une communauté de l'entre-deux-guerres du Sud des États-Unis, traditionnel et inégalitaire, avec une touche de fantastique « à la Stephen King ». La galerie de personnages reste un des points forts de cette saga familiale mâtinée d'horreur, et je suis curieuse de connaître la suite.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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