Ian McEwan est un auteur qui m'intéresse beaucoup depuis le premier roman que j'ai lu de lui,
L'enfant volé, à sa sortie en français ; il n'est pas le plus lu de ses romans, mais pourtant il mérite qu'on y jette un coup d'oeil et plus si possible ! Ce qui me plaît, chez cet auteur, que ce soit dans
Sur la plage de Chesil,
Samedi ou le magnifique
Expiation, c'est le mélange entre psychologie et critique de la société, et en même temps la variété des milieux et des thèmes choisis.
Dans le présent roman, c'est un scientifique qui tient la vedette, un prix Nobel de physique, rien que ça, mais ce prix prestigieux cache un personnage foncièrement antipathique et dépourvu de scrupules, aussi peu avenant au physique qu'au moral. Au début du roman, qui s'étire sur trois époques et une dizaine d'années, Michael Beard découvre que sa cinquième femme le trompe, et s'en trouve quelque peu affecté, même si elle ne fait que lui rendre la pareille, lui qui ne compte plus les égratignures à son contrat de mariage ! Côté travail, il dirige mollement un institut de recherches sur les énergies renouvelables où les thésards se ressemblent tous à ses yeux. Il accepte une invitation pour un voyage tous frais payés en Arctique pour s'éloigner de tout ce qui commence à aller mal pour lui à Londres. A son retour, au terme d'une scène rocambolesque, Beard, pourtant peu convaincu par les recherches sur l'avenir de la planète et les ressources énergétiques renouvelables, se retrouve en possession d'une série de documents qui vont lui permettre d'avancer sur un projet ambitieux et novateur de photosynthèse permettant d'obtenir une énergie propre. de quoi remonter un peu sa cote auprès de ses collègues, voire même de son épouse ?
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