Millie doit rapidement trouver du travail : elle a perdu son précédent job, et vit depuis peu dans sa voiture. Lorsqu'elle passe un entretien chez une famille bourgeoise, l'espoir est à nouveau permis : elle devra tenir la maison, s'occuper si nécessaire d'une petite fille, tout en étant nourrie et logée, et en percevant un salaire plus que raisonnable. Qui plus est, ses employeurs, Nina et Andrew, sont charmants. La petite Cecelia, un peu moins, de même que les conditions dans lesquelles elle va loger… Mais soit ! Millie a besoin de ce travail… Lorsque Nina se montre tyrannique, que des rumeurs parviennent à ses oreilles, Millie se rend compte que le tableau est beaucoup moins idyllique qu'il ne lui semblait de prime abord…
Je m'étonne souvent de la capacité des auteurs à renouveler un genre comme le thriller domestique, aux caractéristiques plutôt cadrés… et là,
la Femme de Ménage a dépassé mes attentes ! Qu'est ce qui peut expliquer la différence entre un bon thriller domestique et celui qui, comme
la Femme de Ménage, sort franchement du lot ?
Bien que le titre ne soit pas tellement, tellement vendeur, l'intrigue est si machiavélique que le livre est impossible à lâcher. Machiavéliques aussi, les personnages : celui de Millie, attachant, malgré ses soucis, celui de Nina, complètement frappadingue (et la petite Cecelia, elle aussi, fait froid dans le dos !!!), chacun avec des failles cachées qui laissent pantois à leur découverte ! Une ambiance, un découpage, et un rythme qui m'ont fait faire des montagnes russes durant toute ma lecture. Et ce dénouement…
Bref, il s'agit là d'une lecture plus qu'addictive, un page-turner, et l'un des meilleurs thrillers domestiques que j'ai pu lire (en moins de 3 heures !!!) ces derniers temps !!!