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3,63

sur 260 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Melville,Jack London, Dan Simmons,Joseph Conrad.Les précédentes critiques ont évoqué tous ces auteurs prestigieux et ce n'est pas un hasard. Comment ne pas penser à leurs fameux romans d'aventure souvent lus il y a fort longtemps.Avec Ian McGuire, j'ai retrouvé le plaisir du vrai roman d'aventure avec ses personnages bien typés,tous un peu louches, tous un peu fous ou fourbes.L'environnement est dur,malsain.On sent les odeurs dans ce livre.On sent que rien ne va se passer comme prévu.La Mal, le mensonge, le malheur, tout est déjà là quand le baleinier part pour l'Arctique.Un meurtre comme une évidence dans ce huis clos malsain et fascinant
Car , bien sûr, il ne s'agit pas seulement de pêcher la baleine
L' expédition à d'autres buts que je vous laisse découvrir
J'ai lu ce livre d'une traite sans trop chercher à en faire une analyse littéraire
J ‘y ai retrouvé le plaisir simple de mes lectures adolescentes
Un livre qui vous amène ailleurs , loin , bien loin du quotidien
S'il vous prend une envie d'aventure , si tout à coup Conrad ou Jack London vous reviennent en souvenir, ce livre est fait pour vous.
Bon voyage littéraire.
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1859, le Volunteer, un baleinier groenlandais est à quai, il va entreprendre un voyage de six mois. Brownler son capitaine a la réputation d'avoir la poisse.

L'équipage se compose de trois harponneurs . Henry Drax qui n'a pas hésité à fracasser le crâne d'un homme pour lui prendre son argent et son tabac. Black qui a un projet, d'ici 5 ans ou avant si la chance lui sourit, il sera à la tête de son propre équipage. Otto un allemand philosophe et mystique, plus Cavendish le sous-lieutenant, une sous merde qui passent son temps chez les putes.

Sumner ex médecin militaire à la recherche d'un emploi rémunérateur s'est fait embaucher à bord. Il survit grâce à l'opium qu'il prend chaque jour, et dans ses délires, il revoit l'hopital miltaire en Inde, trente brancards qui arrivent toutes les heures, chargés de blessés. Il sonde, il scie, il suture, dès qu'une opération se termine une autre commence. Il revoit cet indien avec son enfant à l'os cassé , sa promesse d'un trésor en échange de soins. Il revoit l'embuscade, ses trois compagnons morts, la trahison, la cour martial, jeté hors de l'armée comme un malpropre. Drax et Cavendish on vu l'anneau dans le coffre de Sumner, il vaut peut-être vingt-cinq guinées et il appartiendra au connard qui mettra la main dessus quand Sumner aura passé par-dessus bord.

Un jeune mousse retrouvé étranglé. Les bagarres entre membres d'équipage sont monnaie courantes, mais là il s'agit d'un meurtre. Sans compter une escroquerie à l'assurance qui se prépare sous couvert de cette campagne de pêche.

Un roman noir dans les étendues blanches du Grand Nord. Un récit porté par la cupidité et la bestialité des hommes. L'incroyable épopée sauvage d'un chirurgien irlandais d'un hôpital de campagne du cachemire jusque dans un igloo sur le cercle polaire arctique. L'auteur sait fait revivre avec réalisme les bars louches, les filles, la bière éventée, les coups de poing, les meubles qui se cassent, Les odeurs de viande avariée, de tabac froid, de pisse de cheval. La frénésie de la chasse à la baleine, le harpon brandi, le fer qui s'enfonce dans la chair, l'animal qui continue à résister désespérément, les eaux sanglantes tout autour . La nature hostile où le froid devient glace et l'homme se transforme en diable. La traque du chasseur pour tuer l'ours seule chance de survie.

Un vrai roman d'aventure sombre et brillant au milieu de la brutalité de la nature et des hommes. Une écriture réaliste, féroce et crue, des scènes saisissantes, des personnages sans foi ni loi. le lecteur est littéralement happé par le récit, transporté, c'est tout simplement grandiose.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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J'ai longtemps hésité avant d'ouvrir Dans les eaux du Grand Nord. J"avais entendu dire que c'était un roman dur, violent et sombre. Et je ne suis pas forcément partisane des trucs trop noirs. Et puis j'ai lu les premières lignes et je me suis lancée.

Que dire ? Que j'ai bien fait ! Parce que j'ai pris la claque de l'année. J'ai tellement aimé ce livre qu'il m'habite encore au moment où j'écris ces mots. Je pense que ce sera le cas encore longtemps. L'histoire est totalement addictive. C'est sombre, oui, mais pas autant que je le craignais. C'est surtout incroyablement réaliste, une retranscription fidèle et sans concession de l'époque et de la vie à bord d'un baleinier du dix-neuvième. Je ne sais pas si ça tient au style de l'auteur dont les descriptions sont juste jouissives, au fait que ce soit bel et bien un roman d'aventure, ou à l'action qui ne faiblit jamais, même si on se trouve à bord d'un bateau coincé dans les glaces, mais je l'ai dévoré. Les péripéties se succèdent de façon très fluide, les dialogues sont accrocheurs et jamais inutiles, les flash-backs sont bien dosés, tout est réfléchi pour emporter le lecteur toujours plus loin dans le drame et l'horreur.

Le gros point fort de ce roman, ce sont les personnages : Sumner, le "héro", chirurgien embarqué sur le Volonteer, un homme au passé trouble quelque peu détestable au départ et qui s'avère surprenant par ses actes et ses décisions ; Otto le sage, Cavendish l'arrogant et Brownlee, le capitaine corrompu ; Drax bien sûr et les autres... Tout un tas de portraits d'hommes violents et sans scrupules prêts à tout pour gagner de l'argent et assouvir leurs penchants, même à écraser les autres...

Et dès le début, j'ai aimé qu'on en découvre plus sur chacun puisqu'ils possèdent tous leurs failles, leurs secrets et leur noirceur. Que les motivations du capitaine soient rapidement dévoilées n'enlève rien à la force du récit, à la montée en puissance de l'horreur qui atteindra son apogée sur la banquise, au milieu d'une nature glacée et hostile, alors que l'équipage, livré à lui-même, deviendra la proie des éléments et de quelque chose de plus terrible encore que l'hiver arctique...

C'est un livre qui aborde des thématiques graves : le massacre d'animaux en tous genres largement répandu à l'époque, notamment les changements qui commencent à intervenir dans la population de cétacés avec la modification de leurs trajectoires et de leur instinct de survie ; les crimes impunis, le viol, la pédophilie, les exactions perpétrées à bord d'un navire de l'époque avec ses contraintes abominables et ses règles abjectes...

C'est dur, c'est sanglant, c'est parfois assez répugnant et les détails sur la chasse à la baleine, aux phoques ou à l'ours blanc vous soulèveront le coeur. L'auteur a un talent manifeste pour les descriptions - notamment les odeurs qu'on arrive à s'imaginer lorsqu'on se balade sur le pont aux côtés de Sumner -, mais ça permet d'être plongé jusqu'au cou dans cette atmosphère incroyablement reconstituée, puante et corrompue. Ça permet de se perdre complètement au coeur d'un baleinier souillé par la graisse et le sang. Et j'ai aimé ça : c'est l'une des plus belles et des meilleures description du genre que j'ai pu lire. Même si vous n'êtes pas fan de gréements, de cordage et de voilures, peu importe ! Laissez-vous tenter quand même par l'intrigue et le surprenante galerie de personnages hauts en couleurs que nous dépeint Ian McGuire. Laissez-vous emporter aux côtés d'un équipage damné.

Jusqu'au bout, l'auteur m'aura tenu par la main et emmenée là où il le souhaitait. Je l'en remercie pour ça parce que son livre va rester l'un de mes meilleurs souvenirs de 2020.

Dans les eaux du Grand Nord est un livre qui choque, qui révolte, qui impressionne, qui surprend, mais qui ne laisse pas indifférent. Quant à moi, j'ai profondément adoré et si vous aimez les récits réalistes et bien écrits, vous aimerez ce livre parce que c'est une page d'Histoire et une incroyable aventure humaine.
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Angleterre – 1859
Le Volunteer, baleinier, s'apprête à quitter les côtes anglaises pour entreprendre un voyage de six mois vers l'océan Arctique. En ce XIXème siècle, l'huile de baleine est très prisée ainsi la pêche à la baleine s'intensifie. le capitaine Brownlee constitue son équipage dont Patrick Sumner, un chirurgien irlandais renvoyé de l'armée anglaise. Pendant la traversée le jeune mousse de 14 ans, Joseph Hannah est assassiné. le meurtrier est forcément à bord, Patrick Sumner n'aura de cesse de le traquer.

Si vous avez envie de quitter votre quotidien le temps d'une lecture, n'hésitez pas à vous plonger dans ce roman de Ian McGuire. Après avoir lu la quatrième de couverture, j'ai pensé à un p'tit polar du froid puisqu'il est question du meurtre d'un jeune mousse sur un baleinier. Mais non, pas que et c'est la grande surprise de ce livre puisqu'il est aussi et surtout un formidable roman d'aventures. Je ne vous dévoilerai rien de plus que ce qui y est dit mais sachez qu'il se passe mille choses et dans des directions inattendues.
Dès les premières pages, j'ai adhéré à cette histoire. L'écriture de l'auteur y est pour beaucoup à tel point que je n'ai pas hésité à embarquer sur le Volunteer. Si je ne me suis pas prise pour Patrick Sumner, j'ai été tout près de lui. J'ai appris à me méfier des différents hommes que composent l'équipage dont Henry Drax, l'harponneur. J'ai eu peur de la brutalité de ces hommes, j'ai été horrifié de cette pêche à outrance, tous mes sens ont été sollicités, j'ai ressenti une grande solitude, j'ai souffert et j'ai sombré et j'ai eu froid, très froid. Ah oui, j'ai rencontré un ours aussi. Vous l'aurez compris, l'auteur ne vous laissera aucun repos et vous serez en permanence sous tension.
Le style est aussi brutal que poétique. Les descriptions du meurtre de Joseph, de la pêche au phoque et à la baleine sont violentes mais elles servent le récit. Elle dénonce une bestialité humaine plus qu'animale. Les paysages sont sublimes et dépaysants. Les personnages sont ultra soignés. Leur caractère et comportement en sont ainsi crédibles. C'est sombre, brillant et passionnant.

Un vrai coup de coeur, vous l'aurez compris.
Alors prêt à embarquer ?
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Quel roman ! Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, et franchement ce fut vraiment une très bonne surprise.
J'avais beaucoup aimé me retrouver à bord du HMS Erebus et du Terror dans le TERREUR de Dan Simmons, et grâce à ce plus petit roman en volume, j'ai retrouvé le quotidien terrifiant de ses marins à la peau dure, qui survivent sans doute à cause de leur force de caractère et de leur hargne, je ne parle même pas de courage ! L'auteur nous décrit avec justesse la vie à bord de ce baleinier groenlandais le "Volonteer", il est apprêté pour partir dans le grand Nord à la chasse à la baleine, et là on pense aussi à l'univers de Moby Dick ! L'industrialisation en cette fin de XIXe se développe de plus en plus et cette chasse est très lucrative, même si elle arrive aussi à sa fin.

(D'ailleurs, j'ai vu un très bon film sur le sujet qui vient parfaitement clore cette lecture. Je vous le recommande. " Au coeur de l'océan " réalisé par Ron Howard !)

Mais revenons à notre livre ... Au delà de l'aventure que représente cette expédition, la dimension humaine est très importante, et Patrick Summer, chirurgien de fortune, banni de l'armée britannique, sera le porte-parole de cette histoire. Un personnage qui a aussi beaucoup de comptes à régler, il combat ces propres démons et devra se pencher aussi sur ceux de l'équipage, chacun a son secret et son lourd passé, l'atmosphère déjà pesante avant le départ s'intensifiera au fil du voyage...

Notre docteur se retrouve donc au milieu d'une bande de sauvages, des hommes violents et sans concession pour les petites natures, dont il nous fait partager les états d'âmes. A bord, ça va vite se compliquer quand on va retrouver un jeune mousse assassiné dans d'étranges circonstances. Cette mort rend notre chirurgien très inquiet, et malgré la brutalité de ces hommes, il s'acharnera à connaître le coupable et la vérité, dévoilant encore plus d'ignominie au sein même de l'équipage. Je vous laisse goûter par la lecture, la "joie" d'être mousse à l'époque !

Un auteur inconnu qui gagne vraiment à être lu, une écriture fluide, un rythme agréable et une immersion totale dans un univers glauque où la convoitise rend les hommes cupides et manichéens. On a juste envie de mettre de bonnes baffes à ces fieffés escrocs qui composent l'équipage de ce capitaine poissard ! On assiste aussi à des scènes animalières dures mais on est happé par le réalisme du récit et on est près d'eux dans l'immensité glaciale d'une nature hostile et magnifique à la fois. Un grand frisson m'a parcouru tout au long de cette lecture ! A découvrir !
Lien : https://fanfanlatulipe85.blo..
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Lorsqu'un roman est conseillé par Ron Rash (un des plus grands écrivains américains de tous les temps), Hilary Mantel (une des grandes auteures de romans historiques) et Benoît Minville (un des plus grands libraires et romanciers français), cela indique une seule chose : ce roman est incontournable !

Il est donc temps pour moi d'apporter ma modeste contribution en vous confirmant que cette pépite est à mettre dans votre bibliothèque, valise ou plutôt directement entre vos mains. Ce roman possède la prouesse narrative d'un grand classique dans la lignée de Moby Dick mais aussi le caractère sombre et addictif de tout excellent roman noir. C'est une histoire remplie de poésie mais aussi de noirceur, de tension mais aussi de passion.

A mes yeux le gros point fort de ce livre repose sur l'atmosphère et ce caractère très addictif dans la lecture. On sent dès les premières lignes qu'il s'agit d'un grand roman, d'une aventure inoubliable, d'un concerto de violence, d'un pur bijou. J'ai été happée dans l'histoire tant par ce style très bien traduit que par la psychologie très intéressante des protagonistes.

Chacun des personnages va nous apporter une touche très personnelle. En effet, l'auteur livre une partition ingénieuse et un portrait fascinant de l'âme humaine au travers d'êtres parfois brisés, parfois totalement mauvais. C'est un monde brutal, sans pitié ni remords qui est présenté au lecteur !

En définitive, préparez-vous à une lecture dont vous ne sortirez pas indemne !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Un jour, une belle âme me met entre les mains « Dans les eaux du grand Nord », un roman grand format à la constitution robuste et à la couverture alléchante. En même temps ravi du cadeau, et surpris de découvrir un livre 14/21 chez 10/18, j'attaque ma lecture.
Ici pas de tergiversations, Ian McGuire vise l'efficacité. D'emblée il impose, par les odeurs, par ses descriptions franches, un décor maritime viril et prégnant dans lequel se meuvent les deux principaux protagonistes. Et ça fonctionne. On se retrouve immédiatement ferré par la rudesse du style autant que par la scène qui se déroule sous nos yeux ; un meurtre abominable.

Dans ces premières pages, l'auteur dresse à traits vifs et précis le portrait de deux êtres aux natures fondamentalement opposées. D'un côté l'on découvre un marin dépourvu de morale comme de remords, guidé par ses seuls pulsions, aussi abjectes qu'elles puissent être ; et de l'autre, un chirurgien sensible que la culpabilité ronge, s'accrochant à des valeurs en décalage avec l'univers hostile dans lequel il évolue.
L'inévitable confrontation entre moralité et bestialité éclate sur un baleinier, puis se prolonge au bout du monde, dans le grand Nord où la survie impose de remettre en question ses convictions les plus essentielles.
Par ce face-à-face, Ian McGuire à certainement voulu incarner la lutte du médecin contre ses propres démons, auxquels la fuite ne le soustrait pas. Des démons que symbolisent le tueur d'enfant, ou cet Ours blanc, rappelant la surnaturelle Moby Dick.

J'ai aimé ce roman qu'on ne lâche pas. le rythme est maîtrisé d'un bout à l'autre de ces trois-cents et quelques pages ; l'écriture, épaisse et vivante, se déguste sans modération.
Je soupçonne tout de même l'écrivain de se complaire par moment dans le scatologique et le sordide. Il a bien sûr la volonté d'utiliser le réalisme le plus absolu possible, amoral et débarrassé des contraintes de bienséance, afin de mettre au jour ce qui distingue l'humain de l'animal, l'animal de la bête. Cependant, je ne ne suis pas certain qu'il n'use pas d'un peu d'esbroufe ici ou là.
Allez savoir...

Mais enfin, ce que vous devriez faire, c'est de foncer chez votre libraire, d'acheter ce bouquin parmi d'autres, de le lire, puis de nous donner votre avis.

Sur ce, je vous souhaite de belles lectures !
Lien : http://avoslivres.canalblog...
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*Prix Gens de Mer
Certains le qualifie de polars historique mais je crois que ce livre est plutôt un roman d'aventure plein de testostérone .... car voyez-vous, on se retrouve à vivre avec les hommes sur un baleinier qui vogue vers les eaux polaires. Violence, meurtre, froid, survie, voici un échantillon de ce qu'on vit à travers ce livre. Amoureuses et amoureux d'aventures, à ne pas manquer !
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Sombre, mer, homme, violent. Je fus très mal à l'aise par ce début de lecture. Qu'on ne s'y trompe pas ce livre est très bien écrit, les mots bien choisis et le rythme soutenu. La crasse et la violence de l'histoire m'ont perturbées mais c'est une réaction toute personnelle. J'ai été happée par cette histoire, dans les tréfonds de l'âme humaine, dans sa surface crasseuse. Les sentiments et tourments sont hyper bien ressentis à la lecture mais les images et odeurs aussi! Cette lecture fut déroutante. Je recommande. Bien s'accrocher.
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Un roman d'aventure haletant sur la chasse à la baleine dans le Grand Nord. On découvre la vie à bord, les histoires des membres d'équipage, leurs codes... Une écriture féroce au service d'une histoire tout aussi violente. Un roman puissant qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
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