AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 210 notes
5
14 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis
Salut les Babelionautes
Ayant lu trois fois cette Saga de Lois McMaster Bujold, je ne pensais pas prendre autant de plaisir a ma quatrième lecture.
Tellement pris par le récit je n'ai pas pris le temps de mettre à jour mes avis, ce que je fais en ce moment, raison pour laquelle ils ont la même date de création.
Dans ce tome cinq nous allons retrouver Miles dans une station météo perdue, lui qui rêvait d'être officier à bord du « Prince Serg » , le vaisseau spatial le plus moderne de l'empire de Barrayar.
Il va être en butte aux moqueries des autres occupants de cette île, pour la plupart mutés pour indiscipline, ce qui ne va pas arrangé sa situation.
Après quelques incidents, il va retrouver l'Espace grâce a l'intervention de l'Empereur Gregor Vorbarra, mais rien ne se passe comme prévue.
Il va devoir de nouveau endossé l'uniforme de l'Amiral Naismith et reprendre le contrôle des mercenaires Dendarii, ce qui ne sera pas une sinécure.
Que faire quand on est un nabot devant une puissance interstellaire projetant de conquérir le carrefour de l'espace qu'est le Moyeu de Hegen, un ensemble de trou de Ver menant d'un coté vers l'Empire Cetagandais de l'autre vers Barayar et les autres confédérations spatiales, Miles va en trouver le moyen, mais pas sans quelques difficultées.
Merci a Arlette Rosenblum pour la traduction.
Commenter  J’apprécie          30
Miles Vorkosigan ou la stratégie Vor, c'est le même livre avec deux noms différents fait suite à l'apprenti guerrier. On y retrouve Miles quelques années plus tard, alors qu'il a terminé sa formation militaire. Entre temps, il a du enquêter dans la nouvelle les montagnes du deuil (nouvelles parue dans les Frontières de l'infini). On sait que Miles a un problème génétique de naissance et qu'aux yeux de son propre peuple, c'est un nabot d'1m40 mais il a développé une intelligence et un égo démesuré en compensation. Une colère sourde contre l'univers entier mais en même temps, un humour ravageur, un esprit frondeur. Bref, un personnage qui fonce tête baissé dans les ennuis pour notre plus grand plaisir.
Il y a deux façons de lire des grandes sagas quand elles sont (pratiquement) terminées. En général, je suis partisan de l'ordre d'écriture, mais pour la saga Vorkosigan, j'ai pris l'ordre chronologique et je crois bien que c'était une bonne idée.
Ce roman peut se lire séparément, mais il est plus savoureux après les deux tomes sur les parents de Miles et celui où il se façonne une deuxième identité, l'amiral Naismith (l'apprentissage du guerrier).
Résumer cet opus est une véritable gageure, tant il regorge de péripéties toutes plus échevelées les unes que les autres.
Dans un premier tiers, Miles est envoyé sur sa propre planète, sans une station météo, où il est confronté à un crime mâtiné de complot et de mutinerie. Il se retrouve ensuite dans l'espace comme agent secret de l'empire de Barrayar où il retrouve finalement les mercenaires Dendarii qu'il avait quitté à la fin de l'apprentissage du guerrier et il redevient l'amiral Naismith.
Encore une fois, ce roman est brillant d'intelligence autant que de fun et de loufoquerie. Miles est toujours entrain d'apprendre à être un homme adulte méprisé et sous estimé. Il a toutefois évolué depuis sa première apparition. le passage dans les Montagnes du deuil lui a fait comprendre qu'il n'est pas le seul a subir les conséquences de sa naissance. Il est un peu plus mâture. Mais juste un peu plus !
L'intrigue est prenante à la lecture, mais importe peu au final. Cela confine parfois à du grand n'importe quoi de génie, et l'humour omniprésent de Lois McMaster Bujold est surtout orienté vers la critique de son propre pays (les États-Unis) à son époque (les années 80). Encore une fois, le capitalisme, le complexe militaro-industriel, le socialisme, la guerre froide, le racisme, le sexisme, les religions passent à la moulinette de son style incroyablement addictif. Sous le couvert d'un space opéra où l'action et l'humour priment, l'auteur se permet tout pour notre plus grande joie.
Si vous aimez les space opéra qui ne se prennent pas trop au sérieux mais d'une rare intelligence, la saga Vorkosigan est faite pour vous.
Commenter  J’apprécie          440
Je continue à vider ma Pile à Lire (PAL) avec ce livre acheté il y a 25 ans, prix Hugo 1991, écrit par une femme, ce qui représente un exploit vu le genre d'histoire qu'elle raconte.

Roman d'aventures militaires géo-stratégiques et tactiques, Miles Vorkosigan est très riche et assez varié, avec néanmoins de nombreux bémols me concernant.

La première partie est très agréable et se présente sous forme d'aventures et permet de découvrir l'univers du héros et son originalité (c'est le tome 6 de la saga, mais le premier paru en France ; je ne sais pas si c'est le meilleur de la série mais il n'est peut-être pas le meilleur point d'entrée, ce qui expliquerait certaines remarques ci-dessous.)

La suite nous fait voyager et (mal) découvrir beaucoup de lieux et de factions. Tout se passe dans l'espace. Il faut commencer à s'accrocher car les personnages jouent leur partition et il est parfois difficile de démêler le vrai du faux dans leurs affirmations et leurs jeux.

Ca se gâte au moment où l'on passe à la géopolitique et là, il faut véritablement s'accrocher pour éviter de perdre du plaisir de lecture. Ce ne fut hélas pas mon cas, peu friand des stratégies et tactiques mêlant trop de protagonistes et visualisant mal les lieux.

A ce stade il est nécessaire d'expliquer le fonctionnement de cet univers, ou plutôt ce qu'on en a compris mais n'est pas expliqué. Seul un plan nous est fourni et nous montre la position relative des mondes les uns par rapport aux autres et l'on est souvent obligés de s'y référer pour comprendre… ou pas. Comme sur un jeu de l'oie, les cheminements d'un monde à l'autre doivent respecter des règles : on ne voyage qu'en suivant des couloirs ou corridors, certains mondes sont tellement isolés qu'ils doivent obligatoirement passer par un seul autre pour atteindre les autres. Il y a une zone largement ouverte sur les autres mondes, le "Moyeu de Hegen".

L'esprit cartésien devine que les règles de la navigation spatiale ne sont pas simples, mais ainsi réduites au service de l'intrigue (stratégie guerrière) difficile à comprendre, c'est un peu dur pour le lecteur.

L'énorme point fort du livre est la consistance du personnage de Miles, anti-héros en apparence, peu apprécié de la hiérarchie militaire et assez bas gradé, mais déjà un génie stratégique ayant mené des armées de mercenaires et endossé l'uniforme d'Amiral. Un grand écart qu'on peine à comprendre. Il démontre en permanence qu'il est un génie, même si l'on sent souvent qu'il hésite dans ses coups fumants ! Très original, on adhère ou pas.

La narration se focalise sur le point de vue de Miles et nous sommes déconcertés par l'écriture : ses pensées précèdent ses paroles. Divers artifices d'écriture sont ainsi utilisés, pouvant déstabiliser le lecteur.

L'autrice fait preuve d'un excellent humour et les interactions entre personnages sont passionnantes. Dommage que je sois passé à côté de l'aventure.

Lien : https://www.patricedefreminv..
Commenter  J’apprécie          151
Ce tome-ci n'est pas un coup de coeur, mais j'ai adoré. ♥ Miles est un beau personnage à l'intérieur. J'ai été très contente de le retrouver. Lui et ses blagues, son autodérision m'ont plu et continue à me plaire. En voilà, un héros qui ne se prend pas trop au sérieux et n'hésite pas à se remettre en question. ☺

Les obstacles qui se sont mis sur son chemin le rendent plus fort, car devant l'obstacle, il reste debout. S'il tombe, il se relève. Et il tombe assez souvent à cause de son incapacité à obéir à des ordres et sa faculté à se retrouver dans le pétrin.

Ce tome m'a permis de connaître l'empereur de Barrayar : Grégor Vorbarra. Il est à l'opposé de Miles, il est plein de sang froid, plus réfléchi, rêve de liberté, d'une vie normale sans gardes… J'ai été ravie de le rencontrer bien qu'il soit un peu fade par rapport à Miles qui est un peu mon petit chouchou. Mais je pense que tu l'as compris, cher petit lecteur.

L'écriture de l'auteure est très addictive, cela m'a permis de faire face à une panne de lecture. ☺

Qu'est-ce qui m'a empêché d'avoir un coup de coeur ?
Le fait que ce tome soit un peu plus porté sur les descriptions des machines et armes, je dois avouer que cela m'a un peu perdue, et ensuite parce que je suis un peu déçue de ne pas avoir retrouvé les personnages secondaires des autres tomes ou alors que trop brièvement à mon goût.

En résumé : Une suite qui en vaut la peine, une écriture addictive…


Lien : https://lesparaversdemillina..
Commenter  J’apprécie          10
Une justesse psychologique étonnante dès les premiers instants du livre et une intrigue qui se construit progressivement autour de Miles, le fils du héros intergalactique Aral Vorkosigan.
La suite est un imbroglio d'aventures sur un fond de lutte d'influence politique et militaire, tout le monde joue au moins double jeu. La survie de Miles et du petit groupe d'acolytes qui l'entoure, jeunes, inexpérimentés mais débrouillards et intuitifs en dépend ; ils doivent avancer vers un but qu'ils découvrent comme le lecteur, au fur et à mesure de l'intrigue.
L'aspect spatial n'est qu'une toile de fond : pas de combats intersidéraux spectaculaires, pas de description de décors somptueux, les voyages se font à huis clos, de cellule pourrie en cabine exiguë, de fond de cale en cache rétrécie, de cabine de pilotage en salle de debrief...
De coups bas en négociations, d'alliances en trahisons, tout le livre navigue dans des relations très complexes, constituant un fragile équilibre des pouvoirs entre factions et vis à vis de l'empereur ! Une drôle d'aventure, avec de l'humour et une belle qualité narrative.
Intéressant mais un peu long tout de même.
Commenter  J’apprécie          160
Dans cette sixième histoire dans l'ordre chronologique de cette intégrale Vorkosigan, Miles doit faire ses preuves comme météorologue sur une île mais va bientôt être embarqué dans une aventure spatiale qui n'est pas sans rappeler le quatrième roman, "L'apprenti guerrier", dont on retrouve certains des personnages, notamment des mercenaires dendarii.

Le début de ce roman, avec un Miles toujours mal à l'aise avec la discipline et qui bien sûr n'accroche pas avec le commandant de la base, est le plus intéressant, et j'espérais que l'histoire continuerait entièrement dans ce lieu (une base militaire sur une île glaciale) et dans ce style. Mais l'histoire rebondit assez vite vers tout autre chose, avant donc de refaire le lien avec le premier épisode de cette deuxième intégrale, après un deuxième épisode interlude sans grand rapport.

On repart donc dans l'espace, dans des aventures très biscornues et pas faciles à suivre (avec ses quantités de personnages - dont d'anciens vus précédemment mais aucun rappel n'est fait - et de civilisations/planètes), mais toujours prenantes, et au final on admire la façon qu'a Miles de toujours retourner la situation a son avantage. Je suivrai bien entendu ses futures aventures dans le troisième tome de cette un intégrale décidément toujours surprenante.
Commenter  J’apprécie          40
Dans ce roman, on suit la première affectation de Miles à sa sortie de l'école impériale. Affectation qui, loin de l'envoyer sur le croiseur de ses rêves, le propulse jusqu'à une île perdue au fin fond de l'océan arctique Barrayaran, sous les ordres d'un authentique fondu Miles, naturellement, part en sucette, conteste les ordres, et se retrouve renvoyé au Qg de la flotte pour y être jugé. C'est sans compter sur son ressort naturel, qui va le propulser, sous couvert de népotisme dans les mystères de la SecImp pour enquêter sur une situation assez complexe.J'ai franchement adoré ce tome, sans doute à cause de ma personnalité, qui doit être trop proche de celle du nabot. En effet, comme lui, j'ai un mal de chien à obéir. Et comme lui, ça me pose très (trop ?) régulièrement dans problèmes.Alors évidement, quand je l'ai vu lutter pour manger son chapeau le plus honorablement possible, comme je l'ai fait moi-même, et finalement dégueuler le dit chapeau sur les pieds de son interlocuteur, ça m'a rappelé certains épisodes de ma carrière.Bon, mis à part ces résonnances très personnelles, c'est aussi un bouquin qui a d'authentiques qualités, comme une intrigue toujours aussi habilement construite, des personnages finement campés, et une espèce d'escalade dans les enjeux que je sais maintenant être typique de ces aventures, mais toujours captivantes.Une chose est en tout cas sûre. Ce tome doit absolument être lu, car il est l'archétype de tous les autres : malgré toutes ses bourdes et ses défauts, Miles arrive toujours à faire ce qu'il veut.
9782070361007"
Commenter  J’apprécie          00
Vous lisez de la science-fiction surtout pour vous divertir. Ne cherchez pas plus loin. Il faut essayer la série Vorkosigan de Lois McMaster Bujold. On débute avec un héros vraiment atypique, avec beaucoup d'humour et un sens profond de l'écriture qui fait que ses romans sont toujours plaisants à lire. La série appartient principalement au genre space opera.

Plein d'action, des vaisseaux spatiaux, des combats et l'ingéniosité sans faille de notre héros petit format. Et il y a le personnage de Miles, un nabot, mais brillant et sous estimé, qui veut prendre sa place.

J'ai beaucoup aimé. Mon genre préféré, avec de l'humour. Ne boudez-pas votre plaisir.
Commenter  J’apprécie          40
Des trous de ver, des militaires, des mercenaires, des luttes d'influence et un nain !

Finir son école militaire en étant le "fils de" et découvrir son affectation sur une planète glacée en tant que météorologue, il y a de quoi être désabusée. Voilà la mésaventure de Miles Vorkosigan. Alors, pour être dans la merde, autant s'y jeter les deux pieds dedans, philosophie qui semble être le crédo de ce jeune diplômé. Une vocation martiale somme toute assez étrange car l'autorité, son respect et filer droit est à l'opposé de son caractère. Et pour couronner le tout, son immersion chez les troufions risque d'être difficile car il mesure 1m40 et marcher droit est un exploit pour lui !

Moi, j'aime les militaires dans des grands feu de joie, alors j'ai été un peu perdu dans les diverses grades, mais la personnalité, multiple, de Miles, pleine de sagacité, de finesse d'esprit et son génie tactique m'ont fait oublier ce détail. La partie sur la planète glacée m'a bien divertit, la suite s'est corsée.
Les luttes d'influences, intrigues politiques et stratégie de bataille spatiale ne sont décidément pas ma came. Et ce tome en comprend une large partie !
En outre, j'ai commencé cette saga par le tome que je pensais le plus approprié à mes goûts, mais il m'a manqué tout le passé des aventures de Miles qui sont indispensables, à mon sens, à la compréhension du personnage. Il retrouve dans ce tome certains des comparses croisés dans les épisodes précédents, des allusions assez nombreuses dans la seconde partie sur ses mésaventures, sur les intriques politiques et sur le monde ont finit de me faire chavirer.

Une saga assez iconoclaste, pleine d'aventures, de péripéties avec de nombreuses touches d'humour et de second degré qui plairont aux amateurs de space opera et de SF militaire. Les dialogues sont souvent savoureux et truculents. Pour ceux qui comme moi ne connaissent pas trop les codes de ces différents genres, cela risque d'être un peu plus compliqué. Cependant, l'auteur ne s'appesantit pas trop sur les détails scientifiques de la technologie : il y a des trous de vers, comme vous avez deux jambes, on les utilise sans se demander pourquoi.
Commenter  J’apprécie          80
Pour compenser sa taille et sa faiblesse, Miles a développé des qualités autres ainsi qu'une finesse d'esprit remarquable. Sa jeunesse et son immaturité lui jouent des tours (L'apprentissage du guerrier), mais grâce à ce tempérament, il parvient à s'en sortir (de justesse). A l'heure ou tout le fandom se pâme devant Tyrion Lanister, un personnage éblouissant, applaudissant enfin un héros de premier plan différent des canon habituels, McMaster Bujold avait un temps d'avance.

Pour revenir à ce tome : un pur régal!

L'univers imaginé par l'auteur est toujours aussi captivant, divers et cohérent. Je vous propose de consulter mes articles précédents qui détaille assez longuement les particularités rencontrées. Un billet sur la saga et ce monde précisément est au programme dans quelques jours. Disons, qu'il s'agit ici d'une petite mise en bouche! 😉

Je vais donc m'appesantir sur les autres aspects de Miles Vorkosigan.

La trame est maîtrisée out du long, alternant l'action, l'émotion, les dialogues truculents, la tension et le suspens. le lecteur se laisse embarqué par l'histoire, s'immerge totalement dans ce monde étrange et familier à la fois, compati avec ce bout d'homme si charismatique tout en étant monstrueux. Entre révélations, retournements de situation, nous n'échappons à ce fleuve puissant, cette plume si évocatrice.

En quelque mot : j'ai l'impression de voir l'histoire se dérouler sous mes yeux.

Je souhaite revenir sur les dialogues qui sont un des points forts de ce texte. Ils sont ciselé avec brio, percutants, gouleyants à l'image du personnage central. Il est impossible de ne pas rire au détour d'une page ou de l'autre. Je pourrais presque les comparer à Michel Audiard à certains moment tant le timing est maîtrisé.

Il faut aussi souligner que l'histoire est servie par un casting à la hauteur, avec des personnages bien travaillés, pas forcément drôles, mais bien présents. Nuls ne ravient la vedette à Miles Vorkosigan cependant.
Lien : https://albdoblog.com/2017/1..
Commenter  J’apprécie          153




Lecteurs (498) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4894 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}