Lonesome Dove, tome 1

Excellent ! Passionnant !
Découvert par hasard sur babelio (malheureusement je ne retrouve plus la critique qui m'avait tant donné envie de découvrir ce roman) j'y allais quand même à reculons : moi le farwest, les cow-boys..... pas trop ma tasse de thé ! Je l'emprunte auprès de ma bibliothèque préférée. Je traîne encore un peu, puis je me dis allez j'essaie 100 pages pour voir !
Les 100 pages je ne les ai pas vues passer, en fait je n'ai pas vu passer les 600 pages !
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Je suis impressionnée par la maestria de l'auteur qui arrive à mettre en scène une ambiance, à dessiner des caractères, des personnages, des situations....
J'ai découvert ensuite que ce livre avait reçu le Pulitzer, je comprends mieux. J'ai littéralement été embarquée par ce roman. Et pourtant encore une fois le western c'est pas mon genre littéraire préféré ! En fait en y réfléchissant c'est peut-être même mon premier roman type western !
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Lonesome Dove, Texas 1880. Un ranch tenu par deux anciens rangers texans. Une équipe d'hommes autour d'eux. Un village avec son saloon et sa putain. Et la décision de partir pour le Montana avec un troupeau de vaches et de chevaux.
Moi avec un résumé comme ça, pas sûr que je me serai intéressée au roman. Et pourtant, impossible à lâcher, j'ai tout aimé ! le talent de l'auteur réside dans sa capacité aux détails qui rendent son texte si réaliste. Détails dans les descriptions, dans les dialogues. Tout fait mouche.
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C'est dit je saute sur le tome 2 !

Nous sommes dans les années 1880, au Texas : Augustus McCrae et Woodrow Call, deux anciens rangers devenus éleveurs de chevaux végètent un peu à Lonesome Dove, près de la frontière mexicaine. le retour de leur ancien collègue Jake Spoon qui leur vante les mérites du Montana , va les lancer dans de nouvelles aventures et un long périple vers le Nord avec bétail et chevaux emmenés par une petite équipe de cow-boys.

A priori, ce n'est pas mon genre de lecture préféré et je l'ai choisi parce que Larry McMurty est dans la liste des auteurs à lire pour le challenge solidaire. J'avoue avoir mis quelques chapitres avant de rentrer dans l'histoire. L'auteur plante le cadre et ses personnages et comme leur vie est un peu monotone et tristounette forcément il ne se passe pas grand chose !

Puis on commence à s'attacher à cette galerie de personnages décrits avec finesse et humour. le volubile Augustus, bon vivant, sensible , cultivé et philosophe à ses heures, un brin feignant mais fiable (mon personnage préféré je crois !) et son ami Woodrow son antithèse presque parfaite, taciturne, solitaire, bourreau de travail, un peu coincé peut-être. Et les autres personnages ont tous une personnalité qui les rendent intéressants , ils ne sont pas là simplement pour remplir ou comme faire-valoir, on suit leur trajectoire et l'évolution de leurs sentiments tout au long du récit. Les personnages féminins, peu nombreux dans ce monde d'homme, ont aussi une vraie présence.

Et puis il y a la nature bien sûr, souvent hostile : le désert et ses tempêtes de sable, les rivières infestées de serpents d'eau mortels, les buissons épineux et les nuées de moustiques …

Bref, quand le convoi se met en route pour le Montana , on est déjà embarqué et on ne quitte plus le bouquin !

Une épopée formidable, de l'aventure, des sentiments, de l'humour, un style limpide . Un premier tome qu'on termine en ayant sacrément envie de lire la suite !

Je sens déjà les réfractaires au genre passer leur chemin en soupirant : « un western, ce n'est pas pour moi ! » Et pourtant, passer à côté de ce roman serait tout d'abord dommage pour qui a une once d'humour et aime en trouver dans ses lectures.
Au début du roman, force est de constater que pour un western, ça manque singulièrement d'action, avec un petit côté Désert des Tartares… Mais l'humour, lui, est déjà bien présent, c'est même un régal (les pages sur le panneau à l'entrée du ranch sont à mourir de rire) et si les moindres faits et gestes de nos cowboys sont décrits, du cuisinier mal réveillé qui fait tomber des grains de café dans la graisse destinée aux oeufs frits, au patron français de l'auberge qui essuie avec constance les tables de sa gargote malpropre, sans oublier le cow-boy qui n'a jamais appris qu'on n'urine pas sur le pas de la porte, cela ne fait que renforcer l'aspect humoristique.
La propreté n'est pas le point fort de ces hommes, ni l'art de la conversation, sauf pour Augustus, dit Gus, qui, s'il casse les oreilles de ses commensaux, réjouit grandement les lecteurs. Entre les dialogues et les détails triviaux, on découvre les histoires personnelles de chacun, amenant à les connaître intimement avant le passage à l'action.

Ignorer Lonesome Dove serait ensuite passer à côté de personnages hauts en couleurs, et pour tout dire, inoubliables, en premier lieu Gus et Call, les deux patrons, aux caractères aussi opposés que possible. Viennent ensuite Newt, un tout jeune et tendre cow-boy, qui se demande qui est son père, Jack Spoon, un joueur invétéré, puis deux Irlandais pas précisément bons cavaliers, et d'autres gardiens de bétail que leurs traits de caractère rendent bien vivants. Sans compter les femmes, avec entre autres Lorena, la fille de joie dont le comportement ne manque pas de surprendre. Et finalement, il faut compter avec un couple « shérif et son adjoint », lancés (mollement) sur les trace de l'un de nos cow-boys.

Et enfin, se priver de de roman serait faire fi de toute une époque, la toute fin du XIXème siècle, un tournant dans l'histoire des cow-boys, où ils commencent à prendre de l'âge. Ceux du roman étaient shérifs ou combattaient les Indiens, ils trouvent un nouveau souffle pour rompre la monotonie de leur vie en volant un troupeau à des mexicains, et en partant s'installer plus à l'Ouest, dans des régions qui gardent encore leur attractivité à cette période. Lonesome Dove retrace leur périple du Texas au Montana, le premier tome constitue surtout la mise en place et également le début du voyage. L'aspect « découverte de la nature sauvage » n'est pas négligé non plus, ce qui fait de Lonesome Dove un roman particulièrement dense et riche.
Dans l'ambiance plutôt tranquille du début de voyage, le premier mort, inattendu, prend le lecteur par surprise, et ses camarades cow-boys aussi, certains ont bien du mal à encaisser la perte d'un des leurs. Ils ont des coeurs, contrairement à l'image qu'on en a ! A partir de ce moment, on passe dans une narration plus riche en actions, mais ce qui faisait le sel du début reste bien présent, et l'accent est toujours mis sur l'humour, les personnages et l'aspect historique et géographique, et le plaisir de lecture n'en est que décuplé.
Inutile de vous dire que le deuxième tome m'attend déjà !
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Si on m'avait dit que j'adorerais autant un western !

Ce livre est un délice de mise en scène, d'ambiance chaude, pleine de terre, de paresse et désoeuvrement. On étouffe comme les personnages, on voit le saloon, on imagine les Texas rangers attendre qu'il se passe quelque chose, et on s'attache aux protagonistes comme rarement.

Tout est soigné, chaque dialogue, chaque description, chaque recoin de la ville de Lonesome Dove, pas loin de la frontière mexicaine, sans oublier ses rares cowboys et habitants. Ce roman prend le temps de nous faire découvrir un coin perdu de l'Amérique, et une fois qu'on est installé dans cette atmosphère, aussi poisseuse et désespérée semble-t-elle, on n'a guère envie d'en sortir.

Pas d'action ici, mais un quotidien lent et sans espoir visible qui se répète indéfiniment, avant qu'enfin, un projet fasse bouger une équipe vers le nord du pays. J'ai aimé découvrir cet environnement désertique et pauvre, me promener dans les pensées des uns et des autres, attendre comme le solitaire capitaine Carl ou son associé, le bavard Augustus, un hypothétique client ou travail.

Il commence à vraiment se passer quelque chose à la moitié du roman, mais je n'ai jamais ressenti un soupçon d'impatience ou d'envie que les choses se déroulent plus vite, et pourtant, c'est un pavé, mais d'une telle qualité !

Une sacrée belle découverte.

Pour ceux que le western fait fuir à 15 000, revenez ! Une fois juchés contre l'encolure de la « Hell bitch », la monture de Call, vous n'en descendrez plus (car, comme on le sait, le véritable cow-boy ne descend de son cheval qu'avec une grande mauvaise volonté, quitte à prendre son « cheval de nuit »en relais).
Gus et Call sont deux invétérés voleurs de bétail et de chevaux. Quelque 5000kms les attendent pour convoyer leurs récentes acquisitions du Texas au Montana. L'un est aussi taciturne que l'autre jubile à discourir de tout et de rien et à placer ses répliques qui piquent. Les amateurs de clichés s'en tiendront là, car qui dit western ne dit pas forcément analyse psychologique famélique, l'auteur le prouve avec brio. Il n'y a pas de personnage secondaire, tous sont consistants, complexes et attachants.
Les paysages traversés, à leur corps défendant, pourraient faire l'intrigue à eux seuls car tout peut y survenir à tout moment, et de préférence quand on ne s'y attendait plus.
Beaucoup de suspense, de cas de conscience inopinés et inattendus chez des mangeurs d'haricots rouges, mais aussi d'humour dans ce récit captivant et particulièrement dépaysant.

@Larry McMurtry est né en 1936 au Texas. Fils et petit-fils d'éleveurs il se passionne très tôt pour les légendes et les mythes de l'Ouest. Il obtient le prix Pulitzer en 1986 pour Lonesome Dove.

Le début du roman est assez lent un peu comme le temps qui s'écoule dans ce ranch où hormis les rondes de nuit rien ou presque ne se passe. C'est le temps pour le lecteur de découvrir le capitaine Call, icône vivante pour les jeunes aspirants cow-boys et son associé Augustus McCrae joueur de cartes invétéré, fréquentant assidûment le bordel du coin, bavard comme une pie, bref tout le contraire de Call et pourtant ces deux là sont inséparables, leur passé commun leur a donné une confiance indéfectible l'un envers l'autre.
Nous découvrons également Lorena, la sublime prostituée qui n'aspire qu'à quitter ce bled pourri, plaçant tous ses espoirs dans Jake Spoon dont elle tombe éperdument amoureuse.
Il y a bien quelques escapades au Mexique voisin pour récupérer les chevaux volés par les desperados mexicains qui donnent un peu d'action mais sinon le temps est plutôt à la réflexion, j'y vais...J'y vais pas...
Et puis tout se met en branle, le recrutement d'une équipe et le départ pour un voyage de 5000 kilomètres dont on a du mal à s'imaginer la difficulté aujourd'hui. le bétail à maîtriser lors des tempêtes de sable ou les traversées de rivières infestées de mocassins d'eau, la recherche de nourriture pour ces milliers de bêtes, la peur des indiens ou des bandits rodant dans la nature sauvage. L'Aventure la vraie.

Un peu plus au nord au Kansas on découvre July Johnson le shérif inexpérimenté dont le beau-frère a été tué par Spoon et qui part bien malgré lui à la poursuite de celui-ci. Il est accompagné par son beau-fils Joe un adolescent ivre d'aventures. Ils sont bientôt rejoint après moult péripéties par Roscoe l'adjoint du shérif et Janey une jeune sauvageonne qui chasse à coups de pierres et se déplace à pied plus vite qu'un cheval.

Lonesome Dove c'est une galerie de personnages tous plus vrais les uns que les autres dans une grande épopée palpitante de bout en bout.
Ce n'est pas un western classique dans lequel les gentils cow-boys seraient opposés aux méchants indiens. Pas de place pour le manichéisme même s'il y a quand même Blue Duck l'indien pas très sympa.
Ce n'est pas non plus le western écolo tant à la mode depuis quelques années.

Lonesome Dove c'est un livre sur l'amour, l'amitié, sur le temps qui passe et la nostalgie du bon vieux temps illustrée à merveille par Gus et Call. C'est l'histoire de gamins partis pour un long voyage dont ils ne savent pas s'ils en verront un jour la fin.

J'ai bu du café au coin du feu, joué mon salaire à venir aux cartes, je suis tombé de cheval, j'ai eu peur des éléments déchaînés ou des indiens, j'ai rêvé de voir des filles de joie à la première ville croisée et me suis effondré ivre mort au saloon avant d'en avoir vu une seule descendre de l'étage.

Un roman splendide, du pur bonheur.


Challenge Multi-défis
Challenge Pavé
Challenge Atout Prix
Pioche dans ma PAL

Et je continue de suivre mes deux amis Gus et Call dans le fin fond de l'Amérique à Lonesome Dove pas loin de la frontière mexicaine .
Au fil de ma lecture je réalise que j'ai une grande préférence pour Gus .
Bon vivant , philosophe dans ses discours , un peu fainéant mais bonne pâte
Son pote Woodrow est assez flippant ....il évite les femmes , les gens , les discours , très solitaire , au fond je le trouve un peu dépressif le gars.
Dans ce troisième volet de leurs aventures nous découvrons une ribambelle de personnages .
Call a décidé de convoyer du bétail au Montana , d'un coup ça le prend ...pourquoi , mystère .
C'est lui le boss , en fait , les gens le suivent ....il dirige et influence les autres qui lui vouent une grande admiration .
J'ai beaucoup aimé le cuisinier qu'ils dégotent vers la fin de ce volume Po Campo qui va leur faire manger des sauterelles grillées !!! Délectable l'idée ( pas le fait de les bouffer quelle horreur moi qui ai la phobie de presque tous les insectes !! )
J'aime cette ambiance de groupe , loin de la civilisation , les aléas du climat , le dénuement .....la vie sans artifice .
Il y a peu de femmes dans cette histoire mais ce sont de sacrées bonnes femmes les rares que l'on croisent .
Elmira , Peach , Lorena ....pas de frêles figures bien au contraire
L'Ouest américain ça vous forge le caractère obligé sinon vous n'y résistez pas .

Un prix Pulitzer à un roman western a de quoi surprendre tellement ce genre n'est pas réputé pour la qualité de sa production. Pourtant j'ai été ébloui, le mot est choisi, par celui-ci qui m'a confronté à mon préjugé. L'auteur a accouché d'un récit prenant, avec des personnages fouillés, une trame captivante, des évocations des grands espaces d'une justesse remarquable. Malgré le suspense créé à la fin de ce tome, j'attendrai un peu avant de lire la suite car après je devrai faire le deuil de ces cowboys si fascinants et de cet univers tellement particulier. C'est à ce point !

Il paraît que ce livre est le mieux noté sur Babelio, en regard bien évidemment du nombre de notes données. Et bien ce n'est pas avec mon avis que sa côté risque de baisser...

J'avoue que ce livre me faisait très envie, je trouve en effet que les éditions Gallmeister sont plutôt gage de qualité. Mais il me faisait également un peu peur, de par les avis dithyrambiques que j'avais pu lire à droite, à gauche (je n'aime pas particulièrement passer à côté d'une lecture que le plus grand nombre encense, même si cela m'arrive bien entendu), et aussi par son genre, n'appréciant pas du tout le western (déjà en film, alors imaginez en livre). Et bien je peux dire désormais que j'ai bien fait de me laisser tenter par ce roman avec lequel j'ai passé pas mal de soirées.

Ce roman est découpé en deux épisodes alors qu'il s'agit bel et bien d'une seule et même histoire. La fin d'ailleurs de ce premier tome, assez abrupte, ne peut que laisser présager d'une suite immédiate. Certains diront qu'il s'agit d'un coup éditorial, pourquoi en effet ne vendre qu'un seul livre quand on peut en vendre deux, d'autres que le confort de lecture ne peut qu'en être appréciable au vu de nombre de pages de chaque opus. Il y a certainement un peu des deux.

Passons ces considérations matérielles pour revenir à l'essence même du roman. Nous y faisons la connaissance de deux anciens Texas Rangers qui ont connu leur heure de gloire plusieurs années auparavant, et qui ont du mal aussi à complètement raccrocher. On n'a plus besoin d'eux car la frontière est désormais sauve et que les indiens ont été repoussés plus au nord. Alors ils ont créé leur propre petite entreprise dans laquelle ils végètent et s'ennuient. Mais cela est sans compter le retour d'un ancien ami qui les entraînera, ainsi que de nouveaux cow-boys et la prostituée du coin, dans de nouvelles aventures.

Si vous avez l'habitude des westerns, peut-être trouverez-vous cet opus sans dynamisme. Il est vrai qu'avant la moitié du livre, il ne se passe pas grand chose, l'auteur s'étant concentré à présenter chaque personnage, un pan de leur histoire, ainsi que leurs pensées. Et c'est pour ma part justement ce que j'ai aimé dans ce livre, la minutie avec laquelle Larry McMurtry traite ses personnages. Je craignais même, qu'une fois ces derniers partis sur les routes poussiéreuses du grand ouest, je finisse malheureusement par m'ennuyer, l'action à outrance n'étant définitivement pas pour moi. Et bien non, j'ai continué à aimer ma lecture, me sentant en harmonie avec cette chevauchée fantastique, parvenant à imaginer les paysages, à sentir l'odeur et le goût du sable, de la saleté et de la poussière.

Mais, surtout, la raison pour laquelle, je pense, il faut lire ce livre est pour l'écriture qui est tout en finesse, et qui n'est, en prime, pas dénuée d'humour. J'ai pour ma part souvent souri durant ma lecture, jubilant même à certains endroits.

En bref, une excellente découverte, un roman facile à suivre et à lire tout en étant gorgé de détails et très dense, particulièrement dans sa psychologie des personnages. N'ayez pas peur de vous y plonger même si, comme moi, les westerns vous rebutent. Je ne regrette pas ma lecture, je me suis même empressée d'acheter le second tome.

Lire "Lonesome Dove" de Larry Mcmurtry, c'est se préparer à un long voyage...
C'est offrir de la place au temps long, c'est prendre son temps.
C'est bouffer de la poussière, dormir à la belle étoile, c'est s'anesthésier la tronche à grosses lampées de whiskey.

Lire "Lonesome Dove", c'est traverser une Amérique du Mexique au Montana au rythme du troupeau pour une longue randonnée pas toujours tranquille.

C'est revoir le vieux John Wayne avec sa chemise rose dans "Les Cowboys" de Mark Rydell.

C'est aussi découvrir qu'un Western, ça peut se lire...

C'est se laisser bercer sur son cheval, boots et eperons aux pieds, bandana autour du cou, le rouleau de lit accroché derrière la selle et les sacoches sur ses flancs.

Et j'ai aimé cette Amérique là, celle des grands espaces avec rien à perte de vue...
Du moins, rien pour qui se refuse de voir.

Lonesome Dove, c'est encore les rares fois où on se décrasse dans la rivière avant de passer un peu de bon temps avec Lorena en échange de quelques dollars si elle veut bien.

J'ai pris mon temps, j'ai pris le temps de m'imprégner, j'ai lu lentement en acceptant l'allure des pas de mon cheval, tout au plus un petit galop de temps en temps pour ramener une bête égarée.