Lonesome Dove, tome 1

Je ne suis pas du tout une adepte des westerns et pourtant j'ai avalé les deux tomes en moins de deux ! Tout y est, les grands espaces américains et le sentiment d'aventure et de liberté, les dangereuses et rudes conditions de vie de l'époque, les bastons, les putains et l'alcool, et surtout des personnages finement dépeints, certains très attachants, d'autres insupportables, des durs à cuire, des coeurs tendres, des rigolos, certains malgré eux, des futés et des fainéants... tout ce que la nature humaine peut proposer de diversité et de complexité... mais ici à cheval et dans la poussière ! Un formidable moyen de s'évader et de revivre la conquête des grands espaces américains !

Texas, 1880. Deux anciens rangers qui s'ennuient décident de voler du bétail au Mexique pour le conduire jusqu'au Nevada. Avec une équipe de cowboys recrutés pour l'occasion, Gus McCrae et le Capitaine Call vont ainsi parcourir cinq mille kilomètres à travers les plaines du far West. de nombreuses aventures les attendent…

Des chevaux, des Indiens plus ou moins pacifiques, des feux de camp, des plaines à n'en plus finir, des cowboys, des rivières, des morts aussi, tous les ingrédients réunis dans une épopée incroyable au temps des pionniers de la grande Amérique. Sur presque 1200 pages, l'auteur nous emmène sur les traces des vieux rangers et de nombreux personnages, le jeune Newt, Joshua Deets le pisteur, le shérif Jake Spoon, et aussi des femmes, Lorena et surtout Clara, qui incarne le féminisme et l'indépendance avant l'heure. On ne s'ennuie jamais, McMurtry sait mêler avec talent des intrigues secondaires à son intrigue principale, et donne une vraie dimension à tous ses personnages. Et surtout, on s'y croirait : on sent le feu de bois, on dort à même le sol, enveloppé dans son tapis de selle, on crache la poussière après une journée à suivre les têtes de bétail, on traverse à cheval des cours d'eau, on pleure en entendant chanter des Irlandais exilés… Un western qui peint une Amérique aux grands espaces déjà plus très vierges et conquis peu-à-peu par les colons.

Mon avis : J'adore les indiens, les cow-boys, la chaleur écrasante du grand ouest américain donc j'avais très envie de me lire un petit western. J'ai jeté mon dévolu sur Lonesome Dove qui a obtenu le prix Pulitzer en 1986.

Augustus McCrae et Woodrow Call, anciens Rangers, ont posé leur valise à Lonesome Dove après avoir passé un bonne partie de leur vie à courir après les indiens. Ils mènent une petite vie tranquille en jouant aux cartes au saloon, en profitant de la prostituée, se méfiant des serpents à sonnette qui cherchent l'ombre comme eux.

L'arrivée de Jack Spoon, une ancienne connaissance, va bouleverser leur nonchalance et leur paisible quotidien. Ils décident de voler un troupeau de bétail à la frontière du Mexique et partent pour un long périple en direction des prairies vertes du Montana. Un voyage dangereux et qui ne va épargner personne.

Je dois dire que j'ai été un peu déçue, c'est très long et même quand il y a un peu d'action, c'est mou.J'aurais aimé quelques flèches, quelques scalpes et des coups de fusils mais j'ai eu plutôt droit à de longues plaines désertiques, sèches, arides, sentant la poussière avec un troupeau s'étendant à l'infini.

Cependant c'est vraiment les personnages qui tiennent ce livre avec un groupe hétéroclite aux personnalités diverses : le taciturne, le beau parleur, l'amoureux transi, un noir, un cuisinier ... et même deux cochons !!!

J'ai passé un bon moment même si j'ai mis beaucoup de temps à le lire et j'ai quand même très envie de lire la suite
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Un ouestern sauce-bolo

Un cuisinier mexicain (fou) qui cuisine de la chèvre à tous les repas; le seul problème, est il est de taille, c'est qu'on en trouve nul part autour de Lonesome Dove.....de la chèvre...
Deux rangers à la retraite voleurs de bétail,( voui c'est compatible) l'un bavard et bravache, l'autre taiseux, les deux avec un coeur d'artichaut .
Un seul piano, qui voyage entre le bordel et la maison de Dieu: faudrait réparer les roulettes .
Une putain qui déteste les bavardages et les hommes mais que tout le monde aime.
Des personnages grands buveurs, jureurs, amateurs de latin de cuisine et hauts en couleurs dans un paysage désert, écrasé de chaleur, hanté par les indiens décimés depuis longtemps, infesté de vilaines bêtes mais magnifiquement décrit.
On referme ce livre avec une autre idée de cette époque, de cette région et de ces hommes qui ont fait la légende de l'Ouest .

Bien que je sois une Gallmeister addict depuis quelques années déjà, c'est avec "Lonesome Dove" que je participe pour la première fois au Challenge Gallmeister pour le thème de janvier : « Pourquoi je ne l'ai pas encore lu ? » proposé sur Bookstagram. En vérité, je sais très bien pourquoi je ne l'ai pas encore lu alors qu'il traine sur mon étagère depuis au moins un an : parce que je n'aime pas les westerns. Je me sens mieux maintenant que je l'ai avoué ! Venons-en donc à ma note de 2,5/5 que ce roman doit presque entièrement à l'esprit et à l'humour espiègle de son auteur, Larry McMurtry.

Dans ce roman, nous découvrons deux Texas Rangers retraités, Call et Gus, qui ont rassemblé autour d'eux une bande hétéroclite pour gérer un ranch dans les années 1880. Comanches survivants, bandits mexicains et cowboys texans arpentent la région, se volant mutuellement chevaux et bétail et, parfois, s'entretuant. L'intrigue qui se met en place repose sur l'organisation du vol d'un immense troupeau de bovins au Mexique et de son déplacement jusqu'au Montana où notre joyeuse bande souhaite s'établir.

Vous l'aurez constaté, le cadre est on-ne-peut-plus fidèle à ce qu'on attend d'un récit du Far West et il m'a très peu intéressée… En revanche, j'ai totalement adhéré à la plume joueuse et à l'esprit taquin du romancier qui rend ses personnages attachants grâce à des piques particulièrement savoureuses ! Les personnages secondaires sont également pleins de panache : le poète Deets qui rêve de chevaucher la lune, l'incapable adjoint Roscoe, le patron de saloon Xavier et son obsession pour la propreté… Mais aussi bons qu'ils soient, ces éléments ne sont pas suffisants pour me convaincre de poursuivre avec la deuxième partie de "Lonesome Dove" !
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Wouah! quel roman...! je vais devoir sortir un bouquin de mon top 10 pour faire entrer celui-ci, à moins que je ne fasse un top 11.
En tout cas j'ai ri, j'ai eu peur, j'ai eu chaud, soif, j'ai grelotté sous l'orage, j'ai été attristée par la mort horrible du jeune irlandais...bref j'ai vécu un moment de lecture exaltant et j'attends la suite avec impatience!

Dans ce premier tome du troisième volet qui donne son nom à la saga littéraire Lonesome Dove, Augustus McCrae et Woodrow F. Call semblent avoir définitivement tourné la page du quotidien aventureux de Texas Rangers : ils jouent plus souvent du lasso que du colt dans leur nouvelle vie de propriétaires de ranch, sans pour autant que cette activité soit particulièrement florissante dans un trou perdu comme l'est Lonesome Dove. Toujours égaux à eux-mêmes Call s'attelle à une tache sempiternellement répétitive et sans réelle perspective alors que Gus se laisse vivre, biberonnant du whisky, et déblatérant à l'envi; mais l'ennui point indubitablement, que les réminiscences de leurs hauts faits et les souvenirs de leurs camarades laissés sur le bord du chemin, ne parviennent pas à chasser. Alors, quand Jake Spoon - une ancienne connaissance du temps de leurs exploits sur la frontière, en cavale après un malencontreux homicide et recherché par un shérif de l'Arkansas dont l'épouse en a profité pour prendre la clé des champs, leur fait miroiter l'opportunité d'aller toucher le pactole en convoyant du bétail aisément capturable de l'autre côté du Rio Grande jusqu'au gras pâturages du Montana, les deux cowboy blanchis sous le harnais ne tardent pas à sentir l'appel irrésistible de l'aventure leur jouer un refrain bien connu.

Ce premier tome du troisième mouvement de la saga voit donc les rangers se muer en cowboys. le roman d'aventures laisse place à la réflexion, les rangers fatigués se remémorant les années passées à sillonner les terres arides Texanes, et ceux qui les ont quitté. Quelques légères incohérences semblent poindre à ce sujet, visibles notamment au lecteur qui a pris le parti d'une lecture diégétique de la suite romanesque, mais rien qui ne saurait flétrir le plaisir jamais démenti d'une lecture pourtant de longue haleine.

Comment causer de cette fresque incroyable ?

Je ne suis pas fervente partisane, a priori, de western... mais Lonesome Dove ? C'est clairement un bouquin à part. Et même si je l'ai lu complètement dans le désordre (mais aucune importance finalement, ça prend tout son sens quand même), c'est vraiment une saga très hautement recommandable parce que :
- conquête de l'ouest (et d'un point de vue géographique, historique, philosophique ouaw)... et l'aventure, c'est l'aventure (attention, page turner ! Et talent narratif époustouflant)
- personnages géniaux, et notamment les deux principaux (Augustus et Call, ex-rangers rangés, mais toujours prêts à rechausser les bottes ; tout feu tout flamme et naïfs au départ, matures - encore que, 30 ans plus tard)
- des personnages de femmes plutôt badass, dures à cyire et follement résilientes (c'est vraiment rare de voir des filles comme ça dans ces contextes, de la gamine à la pute : magnifiquement fortes)
- un humour sacrément bien manié

Bref : à mettre entre de nombreuses mains, un vraiment chouette bouquin !

N'ayant jamais lu de western, je décide de faire un écart dans mes lectures et de me plonger dans ce livre recommandé par un ami. J'en suis très agréablement surpris. L'auteur plonge le lecteur aux côtés de deux anciens rangers, reconverti en cow-boys. Ennuyé par la vie au ranch, ils décident de monter une équipe et filent vers le nord en quête des grandes plaines du Montana. Commence alors l'aventure de la vie sur la piste, avec les bêtes et cela va s'avérer bien plus compliqué que prévu. Un véritable western qui longe le lecteur dans la vie authentiques des cow-boys et du Far West. Il me tarde de me plonger dans le second épisode.

Dans l'imaginaire collectif, s'il y a un genre qui rassemble toutes les générations, c'est bien le western. Pourtant on peut se poser la question ; qu'est-ce qui a fait que ce genre de romans d'aventures a séduit d'emblée les lecteurs (et les spectateurs) de toute la planète ? Au risque de passer pour un rabat-joie, j'avancerai une hypothèse pas très glorieuse pour nos amis américains : au départ, c'est une vaste mystification qui a transformé en épopée une aventure humaine comme il y en a eu sur tous les continents, qui a fait des héros de simples fermiers, qui a glorifié le génocide indien, le cinéma ayant contribué, et pas qu'un peu, à véhiculer cette vision de l'Ouest. En somme on présentait la Légende comme étant l'Histoire de l'Ouest. Ce point de vue est sans doute exagéré et mérite d'être révisé, mais sur le fond, je ne suis pas très loin de la vérité : il a fallu attendre les années 50 pour que le western réhabilite les Indiens, mais déjà nous étions inondés de tous les clichés de l'Ouest américain. Dans un premier temps, donc, le western fut une « invention » qui marqua l'imaginaire de millions de gens que ce type d'évasion enchantait (et moi le premier). Puis avec le temps, avec les retours de l'Histoire, une autre vérité est apparue sur l'Ouest, où les Indiens étaient différents, où les valeureux Cavaliers bleus, n'étaient pas tous des héros (n'est-ce pas général Custer ?), où on s'est aperçu qu'il y avait des femmes qui n'étaient ni maman ni putains, et même des homosexuels… La littérature western d'aujourd'hui a fait un peu le ménage dans ces vieux clichés : lisez la somptueuse série de A. B. Guthrie (« La Captive aux yeux clairs » et ses suites) la magnifique trilogie de Jim Fergus (« Mille femmes blanches », « La Vengeance des mères », « Les Amazones »), la douzaine de romans parus chez Actes Sud dans la collection « L'Ouest, le vrai » (romans préfacés et annotés par Bertrand Tavernier, référence s'il en est en la matière) … et Larry MacMurtry
Larry MacMurtry (1936-2021) est l'auteur de plusieurs scénarios pour le cinéma (dont « le Secret de Brokeback Mountain ») et de plusieurs séries de romans westerns, dont « Lonesome Dove » Cette série, constituée de « Lonesome Dove », « La Marche du Mort », « Lune comanche » et « Les rues de Laredo », constitue une saga qui reconstitue avec authenticité la vie des cowboys : c'est le point de jonction entre l'Histoire et la légende, entre le réel et l'imaginaire.
L'histoire raconte l'aventure épique de deux cow-boys Augustus MacCrae et Woodrow Call, qui sont chargé d'amener un troupeau de bétail dans le Montana. le voyage sera riche en péripéties de toutes sortes, et tous n'arriveront pas au bout de l'équipée.
Avec un extraordinaire sens du détail, l'auteur nous fait participer pleinement à ce périple mouvementé : on respire la poussière, on sent l'odeur des bêtes, on affronte les éléments déchaînés, les animaux sauvages, à deux pattes, à quatre pattes ou sans pattes (serpents), on boit du café très fort et des tonnes de whisky, on rencontre des femmes, toutes sortes de femmes, bref, la vie du Far-West comme si vous y étiez – et d'ailleurs vous y êtes !
Le succès du livre a été tel qu'il a inspiré à la télévision plusieurs mini-séries et séries. La première, tournée en 1989 avec Robert Duvall, Tommy Lee Jones, Danny Glover, et Diane Lane, eut un succès considérable, et est considérée comme un modèle du genre.