Attention les yeux !
Dans ce premier artbook, Melf montre l'étendue de ses oeuvres aux atmosphères torturées et macabres au possible.
Squelettes ou crânes seuls, monstres de toutes sortes, quelques animaux et surtout énormément de corps féminins... sans visages. Voici les protagonistes des mises en scènes de Melf. Quelques pièces ou bâtiments, mais surtout la nature. Forêts et
S'il fallait résumer son style en prenant des références classiques - dont je ne suis pas pourvu outre mesure -, je dirais qu'il s'agit de tableaux de Jérôme Bosch qui auraient été passées au crible de
Gustave Doré. Mais non, cela va bien plus loin. Melf a une patte indéniable... et elle est autant décharnée que griffue !
Des références sont éparpillées, de Shining à la Tour de Babel en passant par Cthulhu (?), sans que je prétende les avoir toutes identifiées.
C'est beau, mais proprement effrayant. Parfois la légèreté s'invite, mais au prix de la digestion des planches précédentes.
Melf frappe fort, ses créations sont brutales, ses compositions tracées à l'encre du cauchemar.