Les trois récits qui composent ce recueil, créés en 1983, plus de dix années après les événements qu'ils évoquent (de 1965 à 1973), sont pour l'auteur autant de fêtes de la mémoire, mémoire de l'exil pourtant, puisque le Pékinois Wang Meng parle là du Xinjiang, " à 8000 lis de sa maison natale ", comme il n'a de cesse de le rappeler. Même si cet exil, de décembre 1963 à juin 1979, fut semi-volontaire, et permit à Wang Meng et à sa famille d'échapper aux pires horreu...
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