Mémoires d'un esquimau Moi Nuligak est un journal dans lequel Nuligak y raconte dans son langage imagé sa vie d'inuit.
Je vais peut-être faire un petit cours sur le mot esquimau ; esquimos (mangeur de viande crue)
mot considéré comme un mot péjoratif utilisé pour nommer principalement les Inuits mais également les Yupiks.
Il est donc préférable d'utiliser le mot Inuit pour les désigner qui signifie "être humain".
Ce peuple autochtone de l'Arctique vivent en Alaska dans le grand nord canadien au Groenland et en Sibérie orientale.
Traditionnellement les inuits sont des chasseurs et des cueilleurs qui se déplacent de manière saisonnière d'un camp à un autre : il y a les camps d'été et les camps de l'hiver.
En hiver ce sont les igloos en été quand la neige à fondu ils construisent des tentes en peaux et en os. Ils n'ont accès ni au bois ni au métal.
Les inuits participent à la récolte et à la chasse d'aliment traditionnel comme le phoque, la baleine, les caribous les renards,... .
La chasse et la pêche sont leurs principales activités.
Ça leur fournissait leurs seules ressources leur nourriture, le combustible, les vêtements, les fourrures peaux les outils et leurs armes dont ils avaient besoin.
Ce sont les inuits qui ont inventés le kayak (mot inuit).
Aujourd'hui la culture inuite persiste malgré la perte de certaines caractéristiques traditionnelles.
Les inuits continuent de transmettent de génération en générations leurs coutumes : Les inuits maintiennent leur identité culturelle grâce à la pratique de leur langue, leurs lois familiales et culturelles, leurs moeurs ou leurs arts inuits.
Je voudrais souligner leurs arts inuits qui va de la simple sculpture à leur langue, en passant pas leurs chants traditionnels.
La religion tient une place importante également. Ils croyaient en l'éternité.
Quand un membre de la communauté mourrait ; leurs parents et amis laissent des objets dans leur tombe.
Ils apportent de la nourriture sur les tombes et continuent à parler aux morts.
Ce livre a été traduit par
Maurice Métayer qui vit dans le grand nord depuis 1938, il a su garder aux écrits de Nuligak leur fraicheur et leur spontanéité.
Dans son journal Nuligak décrit dans son langage imagé, les coutumes des siens, ses joies et ses difficultés.
Il est parvenu à retranscrire l'étonnement de Nuligak devant les hommes blancs et leurs coutumes.
J'ai beaucoup aimé ce livre je me rends compte que je ne connaissais rien ou très peu du mode de vie des inuits.
Nuligak raconte avec pudeur son mode de vie.