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Maurice Métayer (Traducteur)
191 pages
édition du jour (01/01/1972)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Nuligak, exemple frappant du petit pauvre cher à la mythologie esquimaude qui a eut la chance de pouvoir apprendre à lire et à écrire sa langue à une époque où la vie dans l'Arctique était exempte d'école et du confort propre à notre civilisation. La survie était difficile pour l'enfant orphelin de père vivant de la charité des uns et des autres, suivant selon ses envies, telle ou telle famille, amie dans ses pérégrinations saisonnières dont le but ou la raison étai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Mémoires d'un esquimau Moi Nuligak est un journal dans lequel Nuligak y raconte dans son langage imagé sa vie d'inuit.
Je vais peut-être faire un petit cours sur le mot esquimau ; esquimos (mangeur de viande crue)
mot considéré comme un mot péjoratif utilisé pour nommer principalement les Inuits mais également les Yupiks.
Il est donc préférable d'utiliser le mot Inuit pour les désigner qui signifie "être humain".

Ce peuple autochtone de l'Arctique vivent en Alaska dans le grand nord canadien au Groenland et en Sibérie orientale.

Traditionnellement les inuits sont des chasseurs et des cueilleurs qui se déplacent de manière saisonnière d'un camp à un autre : il y a les camps d'été et les camps de l'hiver.

En hiver ce sont les igloos en été quand la neige à fondu ils construisent des tentes en peaux et en os. Ils n'ont accès ni au bois ni au métal.

Les inuits participent à la récolte et à la chasse d'aliment traditionnel comme le phoque, la baleine, les caribous les renards,... .
La chasse et la pêche sont leurs principales activités.
Ça leur fournissait leurs seules ressources leur nourriture, le combustible, les vêtements, les fourrures peaux les outils et leurs armes dont ils avaient besoin.
Ce sont les inuits qui ont inventés le kayak (mot inuit).
Aujourd'hui la culture inuite persiste malgré la perte de certaines caractéristiques traditionnelles.
Les inuits continuent de transmettent de génération en générations leurs coutumes : Les inuits maintiennent leur identité culturelle grâce à la pratique de leur langue, leurs lois familiales et culturelles, leurs moeurs ou leurs arts inuits.
Je voudrais souligner leurs arts inuits qui va de la simple sculpture à leur langue, en passant pas leurs chants traditionnels.
La religion tient une place importante également. Ils croyaient en l'éternité.
Quand un membre de la communauté mourrait ; leurs parents et amis laissent des objets dans leur tombe.
Ils apportent de la nourriture sur les tombes et continuent à parler aux morts.

Ce livre a été traduit par Maurice Métayer qui vit dans le grand nord depuis 1938, il a su garder aux écrits de Nuligak leur fraicheur et leur spontanéité.
Dans son journal Nuligak décrit dans son langage imagé, les coutumes des siens, ses joies et ses difficultés.
Il est parvenu à retranscrire l'étonnement de Nuligak devant les hommes blancs et leurs coutumes.
J'ai beaucoup aimé ce livre je me rends compte que je ne connaissais rien ou très peu du mode de vie des inuits.
Nuligak raconte avec pudeur son mode de vie.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Dans le folklore esquimau le chant est pratiquement inséparable de la danse. Qu'il y ait un, deux ou plusieurs danseurs comme dans les tribus du delta du machenzie, les chants accompagnent les gestes.
Parfois, on aura nettement une action mimée
Ou le danseur fera revivre, en des gestes stérilisés, l'histoire qu'il raconte.
Avec une telle association de mouvements et de chantés, l'élément rythmique sera évidemment de grande importance, beaucoup plus important que l'élément mélodique qui cependant existe lui aussi.
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Deux bandes d'indiens arrivèrent à notre campement aux approches de l'hiver. Les uns avaient descendu la rivière William sur un radeau de troncs d'arbres, les autres étaient venus par la chaîne des lacs esquimaux, à force de rame; ils avaient un long et large canot construit à la manière indienne. Ces derniers venaient de la rivière rouge arctique.
Le canot appartenait à l'un d'eux, un métis indien.
L'autre bande était faite de purs indiens, ils allaient à Kogaluk pêcher.
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