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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cette enfance à la campagne, quand les parents de Catherine achètent une vieille maison à retaper, est une enfance d'insouciance, de beauté, d'art et de culture ! Bien que cernée par les monocultures la famille Meurisse arrive à sortir de terre un petit paradis fait de respect des plantes et des animaux, réfléchi et adapté à sa localisation !

Les deux soeurs ne sont pas tenues à l'écart de la civilisation mais vivent en marge et acquièrent la capacité de d'analyser et de choisir et ça donne des moments savoureux qui amènent à réfléchir.

Les dessins sont simples mais très parlants avec des détails et des textes qui permettent de se faire une idée plus précise de ce qui nous est transmis.

Une vie en marge du temps, qui ne prend que le positif de la vie moderne et laisse la part belle à l'humain, aux lettres et aux arts !

Une bouffée d'air pur, du moins quand le vent souffle du bon côté, une BD très plaisante même s'il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir changer de vie ainsi.

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Se souvenir de l'enfance, des grands espaces, du temps qui passe différemment quand on est au coeur de la nature. Un récit poétique tant par les textes que par les dessins. Un rappel de Souvenir de Mortefontaine de Corot. Une bouffée de nostalgie heureuse.
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Une petite pépite dans une monoculture de maïs. Ce livre est une bouffé de fraicheur réaliste et poétique qui retrace l'enfance de Catherine Meurisse dans la campagne Niortaise. le dessin appuie parfaitement l'imaginaire, l'humour et les propos rapporté par l'autrice.
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Voici un album délicieux, léger, empli d'insouciance dans lequel l'auteur évoque avec tendresse son enfance à la campagne.
En 1987, ses parents achètent une vieille ferme à rénover dans le Poitou. Parents et enfants ne manquent pas d'occupation car tout est à faire. Rénover et installer la maison, organiser le jardin, planter des arbres, participer à la vie du petit village, observer les animaux de la ferme et découvrir la nature encore vierge tout autour.
C'est la liberté et le paradis pour les deux soeurs, un paradis où se mêlent la littérature (que les parents et l'aînée affectionnent particulièrement), la nature, la culture et l'art jamais bien loin pour la cadette, cette petite fille espiègle qui adore déjà dessiner.
Les deux soeurs installent un musée dans le grenier. Là, elles rassemblent leurs trésors : fossiles, pierres, clous, nids d'oiseaux...et autres objets hétéroclites.
Toute la famille aime lire et se réfère souvent à des citations littéraires d'auteurs connus. La mère bouture de nombreuses plantes glanées dans les jardins des maisons d'écrivains qu'ils sont allés visiter. Dans le jardin, il y a donc le figuier de Rabelais, le rosier de Montaigne et autres curiosités, à côté des ancolies et du rosier des grands-parents.
L'art n'est jamais bien loin non plus car la maison est entourée de grands espaces (qui ont donné le titre à l'album), et les fillettes les observent donc de leur fenêtre mais aussi sur les tableaux de grands artistes comme Corot ou Watteau qu'elles vont admirer en famille au musée lorsqu'elles retournent en ville.
La famille s'intéresse de près à l'écologie et les parents apprennent à leurs filles les règles élémentaires concernant le jardinage et nature dont la préservation de la biodiversité. Il est question de l'agriculture intensive qui arrive à leur porte, de Monsanto qui pollue les campagnes, des haies que l'on détruit pour agrandir les parcelles et permettre aux énormes tracteurs de tracer leur chemin. Les années 80 étaient l'époque du remembrement. Il est aussi question de pluie rouge, cette poudre rouge répandue dans les champs pour servir d'engrais qui provenait des abattoirs de la région.
Mais la véritable vocation de l'auteur qui deviendra aussi caricaturiste à Charlie Hebdo, émerge lorsque voulant participer à un concours qui consiste à créer l'affiche d'un festival de Cabicou, la petite Catherine dessine une chèvre qui ressemble un peu trop à l'élue de la région qui n'est autre que...Ségolène Royal !
Autant vous dire que son affiche ne sera pas retenue.
La Bande dessinée, dès le départ, nous plonge dans l'imaginaire, la création et la poésie. Enfermée dans son appartement parisien l'auteur dessine une porte qui va s'ouvrir directement sur les champs de tournesols en pleine floraison qu'elle voudrait tant voir en fleurs devant chez elle tant ils lui manquent beaucoup.
Cet album est avant tout un hommage émouvant et drôle à l'enfance, à l'imagination des enfants, à l'émerveillement dont ils savent faire preuve quand ils découvrent un monde jusque-là inconnu. C'est aussi un hommage aux années 80 et à ses parents qui ont fait tout leur possible pour élever leurs filles en-dehors de la ville, dans l'amour de la nature, leur apprenant ainsi le contact avec la terre et ses saisons, l'effort et la patience nécessaires pour voir pousser les plantations du jardin. Ainsi l'auteur oppose en filigrane l'agriculture intensive qui arrive à leur porte, et a besoin d'engrais pour pousser vite, avec la lenteur de l'agriculture biologique plus respectueuse des plantes.
Les enfants qui grandissent naturellement sans engrais, en prenant leur temps tous les jours pour rêver, sont les plus solides, les mieux enracinés...comme les plantes biologiques.
J'ai autant aimé les dessins au trait fin et précis, les couleurs, les personnages expressifs que l'histoire, touchante et pleine d'humour.
Un album délicieux à découvrir si comme moi, vous ne l'aviez pas encore fait.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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MEURISSE, Catherine. Les grands espaces. Dargaud. 9782205074505.

Une lecture rafraîchissante ! de temps en temps, ça fait du bien ! 😉
L'auteure nous raconte son enfance à la campagne, vie qu'ont choisi ses parents pour les élever sa soeur et elle, il y a des années de ça, quand la Nature n'était pas aussi détruite qu'elle peut l'être de nos jours.

Elle raconte les naissances à la ferme, la plantation des arbres dans le jardin, le potager, les auteurs parisiens des siècles passés qui décrivent la Nature sans la connaître et se trompent dans les saisons et les plantes qu'ils nomment…

On prend plaisir à voir les enfants s'emparer de leur bout de Terre, en faire un jardin à la française, planter, se tromper, essayer, ouvrir des musées à partir de ce qu'ils trouvent au quotidien … Ce récit d'enfance aurait plu à Maria Montessori et aux partisans de la pédagogie Steiner ! 😊

Un petit bonbon rural déguisé en bande dessinée, je recommande à ceux qui aiment la vie et la simplicité d'une pause toute en bulles.
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un très beau roman graphique ! les paysages sont magnifiquement dessinés, avec beaucoup de finesses en contraste avec les personnages qui sont graphiquement plus simple. on a l'impression de rentrer dans un tableau .



une vraie histoire bien construite. j'ai beaucoup aimé.

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J'ai beaucoup apprécié la nostalgie de Catherine Meurisse, pleine d'humour et de tendresse. On a ici une enfance paisible, entre collection de crottes et références littéraires, avec nature en prime. Merci à l'autrice de nous partager cela, on en sort heureux, le sourire aux lèvres et je me précipite sans délai vers ses autres ouvrages.
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Qui n'a jamais rêvé d'une porte magique ouvrant sur un monde merveilleux ? Catherine Meurisse, elle, elle dessine la porte dans son appartement parisien, elle l'ouvre et... hop, retour immédiat dans la campagne de son enfance.
Fille d'un couple "retour à la Nature", elle a grandi dans le Poitou en petite fille curieuse de tout, vadrouillant en liberté, dialoguant avec un nain de jardin, accumulant avec sa soeur les découvertes dans leur petit musée personnel, pendant que les parents retapent la maison et oeuvrent dans le jardin.
Mais Catherine Meurisse est une grande personne maintenant, capable de porter un regard nostalgique sur l'enfance, mais aussi critique sur la transformation des campagnes, l'agriculture intensive et le remembrement.
Tout aussi magiques sont les dessins, à l'image de la couverture où les arbres occupent la place d'honneur.
Challenge Bande dessinée 2022
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Aujourd'hui je vous parle de la Bande-dessinée « les grands espaces » de Catherine Meurisse.
Catherine Meurisse est la première dessinatrice de bande dessinée élue à l'Académie des beaux-arts, en 2020.

Cette bd raconte son enfance à la campagne en Poitou -Charentes. Les dessins sont doux et tendres. le ton est frais, sensible, plein d'humour et de sagesse.
Cette Bande dessinée est une fable écologique et poétique remplie d'émotions, de beauté et de joie.
J'ai retrouvé avec bonheur le contexte historique des années 80/90, époque de la création du TGV et du Futuroscope ...
Merci Catherine Meurisse pour cette pépite !
Merci Fanny de la médiathèque de Conques sur Orbiel de m'avoir permis de découvrir cette petite merveille.
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L'autrice et dessinatrice a passé son enfance dans le Poitou, et raconte dans ce très bel ouvrage les grands espaces du jardin créé par ses parents, et de la campagne environnante. Les arbres plantés avec amour, les boutures rapportées de visites ici et là, les sorties culturelles aussi. Ses parents ont à coeur de faire découvrir la nature, la vraie, à leurs deux filles, et n'hésitent pas à pointer du doigt les dérives de l'agriculture intensive ou de l'urbanisation.
Il y a les dessins, doux et évocateurs, et encore beaucoup de choses à découvrir dans ce très bel album !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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