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Citations sur La deuxième femme (94)

Elle faisait ça, beaucoup. Se laisser le droit d'être curieuse, décider que son attention n'était pas indigne, ridicule. Elle a lu de la même manière les livres imposés à l'école et puis ce que la bibliothécaire du lycée lui recommandait, elle n'est pas cultivée, non, il le lui répète assez, elle vient de la crasse et elle n'a pas à péter plus haut que son cul, mais elle a eu dans sa vie une légitimité à aimer les choses, à les savourer de manière simple, à ne pas s'interdire, c'était avant.
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Elle avait eu des ras-le-coeur à force des films d'amour, elle ne supportait plus les mièvreries, elle préférait les films qui cassent tout, les explosions, les batailles, là où aimer était un prétexte ou une récompense, pas un chemin.
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Que ce n’est jamais assez, que les hommes qui frappent conservent le droit de visiter, d’habiter les maisons, d’accueillir les enfants.
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Deux femmes, deux, ce n'est pas de l'amour : c'est une décision, c'est l'habitude de la cruauté, c'est l'affirmation de l'insulte, c'est de la bile crachée au visage. C'est dire Grosse conne, j'en ai rien à foutre, rien à foutre de ta gueule. Je baise ailleurs. Je te trompe, tu es trompée. Tu es une femme trompée.
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[...] elle ne supportait plus les mièvreries, elle préférait les films qui cassaient tout, les explosions, les batailles, là où aimer était un prétexte ou une récompense, pas un chemin.
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Sandrine tient dans ses bras l’homme qui pleure, l’homme qui lui fend le cœur. Et elle le serre un peu plus fort encore contre elle, la gorge nouée de soulagement et d’évidence : la première femme le submerge, l’inquiète, et il ne veut pas qu𠆞lle soit revenue, et Sandrine l𠆚grippe, le masse, le malaxe, ses doigts sur le cuir chevelu chaud et palpitant, c𠆞st son homme à elle, c𠆞st sa maison à elle, c𠆞st sa famille à elle, elle ne va pas la laisser lui voler tout ça, elle ne va pas la laisser tout casser, elle va les protéger, elle va se protéger, c𠆞st à elle, à elle, à elle.
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Le temps devrait savoir s’adapter à nos tempêtes intérieures, suivre le rythme de nos écroulements privés, de nos catastrophes individuelles, mais non.
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C’est si intime parfois un livre, une fois qu’on en a tourné les pages. 
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Elle a pensé au ciel comme à un immense ventre stérile et muet qui n’accoucherait que de hurlements silencieux. 
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C’est tellement étrange de se regarder dans la glace et de ne pas vouloir hurler, de ne pas vouloir tout effacer, charcuter, dissoudre. 
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