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4,01

sur 114 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Violence à ‘origine » est le quatrième volet des enquêtes de Victor Lessard,
J'ai retrouvé avec plaisir le sergent détective Victor Lessard, un policier au profil atypique ainsi que son équipe avec Jacinthe Taillon, sa fidèle coéquipière haute en couleur et au langage fleuri (en québécois), Loïc et Nadja.
Le livre s'ouvre avec les chapitres 48 et 49, au début, j'ai cru qu'il y avait une erreur dans mon livre numérique mais après vérification sur une version papier de la bibliothèque, j'ai compris que c'était normal et que l'auteur nous plongeait au coeur de l'enquête avant des flashbacks et différents points de vue…
La tête d'un commandant de police est découvert dans un conteneur à ordures, un vieil homme recherche désespérément sa fille Myriam, âgée de 20 ans, disparue depuis plusieurs mois, un petit garçon est enlevé puis séquestré par un homme qui se fait passer pour le Père Noël…
En l'absence de son supérieur, Victor Lessart est responsable de la section des crimes majeurs par intérim. Il enquête sur la mort violente du policier haut gradé du SPVM, puis sur une succession de meurtres tous plus horribles les uns que les autres, et sur chaque scène de crimes, un graffiti du meurtrier annonce son prochain crime.
Une construction originale d'une intrigue complexe et truffée de fausses pistes.
Je ne suis pas fan des thrillers sanglants, mais cette série québécoise fait partie des exceptions, les expressions québécoises et les traits d'humour des personnages atténuent efficacement le côté sombre de cette histoire.
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Par le biais de netgalley, j'ai eu l'opportunité de découvrir l'une des enquêtes de Victor Lessard. Je remercie les éditions Kennes pour me l'avoir fait parvenir. Je dis bien l'une car en fait il s'agit de la quatrième. Je suis contente d'avoir fait cette découverte, par contre il s'agit d'un "tome" 4 et j'en parlerai plus tard.

La tête d'un haut gradé est retrouvé dans une poubelle par deux petits jeunes. Juste la tête, le reste du corps à comme qui dirait disparu. Victor reçoit cette enquête avec pour obligation de trouver le responsable très très vite. Par manque de chance, d'autres cadavres font leur apparition. Il s'agirait d'un tueur en série. Sauf qu'entre un flic, une terreur des gangs et les autres, il ne semble pas y avoir de rapport, si ce n'est le graffiti au père Noël juste derrière chaque mort. Où est-ce que tout cela va mener Victor ?

Pas de bol pour notre sergent détective Victor qui se retrouve avec un dossier et une tête coupée. Avec son équipe, ils vont devoir traquer le tueur qui s'amuse à leurs dépends. Qui a bien pu vouloir découper cet homme et disposer de la tête de cette façon ? La pression est importante lorsque l'on a l'identité du mort. C'est sans compter sur les meurtres qui s'empilent en peu de temps. Toujours le même graffiti, mais la façon de faire change. Par contre un détail, tout simple, mais le petit mot mis dans la bouche de ses victimes montre que l'assassin a un chemin bien spécifique en tête. Entre deux chapitres, nous avons des souvenirs de personnages, ou plutôt une vision de ce qui se passe pour un petit garçon de six ans qui a croise le père noël un jour. Est-ce qu'il y a un rapport entre les deux histoires ? Cela titille, on se demande bien si c'est le même personnage de ce bonhomme à la barbe blanche.

Une enquête menée avec efficacité. Les crimes sont sanglants, surtout pour l'un, j'en ai encore mal à ma mâchoire (rire). La situation devient franchement invivable. Après ce premier cadavre, ils en découvrent d'autres et le rythme est de plus en plus effréné. Un membre d'un gang "Red Blood Spillers" est retrouvé dans des conditions exécrables. Tout porte à croire que c'est le même tueur. Jusqu'à ce qu'un autre mort semble incohérent dans l'histoire. Dans tout cela, la disparition d'une jeune femme d'il y a plusieurs années refait surface. On retrouve des traces de cette femme chez l'une des victimes. Cela devient très compliqué pour Victor et son équipe.

Côté personnages, je les ai tous apprécié. Qu'ils soit assassins, policiers, membre de gang, père noël, chacun apporte un morceau de ce puzzle géant. D'ailleurs, je dirais même que c'est très sympa de voir des genres différents se mélanger de cette façon. Il a fallu la perversité de certéains pour montrer l'ampleur des compétences des autres. le livre démarre au chapitre 48, puis le 49. L'auteur prévient du départ qu'il a décidé de faire de cette façon. Puis nous attaquons avec le chapitre 02 et entre deux nous avons des flashbacks avec le petit Maxime. Et puis le chapitre 49 revient en une nouvelle partie et une autre. Certains chapitres sont mélangés. Cela ne nuit pas à la lecture, par contre je n'ai pas compris pourquoi l'auteur a fait de cette façon. J'ai trouvé que les chiffres qui ne convenait pas car la lecture se fait de manière fluide.

J'en viens aux éléments qui font que je me suis un peu perdue dans le livre. On ressent entre les personnages un lien fort qui doit être expliqué avec les autres tomes de cette saga. Certains passages du passé sans explication dans ce tome reste un peu flou. Les mots utilisés, j'ai eu du mal à tout comprendre. le français québécois possède des mots, des phrases qui sont éloignées des nôtres. Il m'a fallu relire plusieurs fois certains passages pour bien comprendre ce que l'auteur voulait dire.

En conclusion, il s'agit d'un policier avec de bonnes notes de thriller. Un meurtrier qui a ses raisons, une enquête complexe avec beaucoup de ramifications. La psychologie des personnages est mise en avant. Des crimes qui sont sanglants, bien détaillés. L'enquête est bien amenée, reste à voir comment tout cela peut se terminer.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/violence-a-l-origine-martin-michaud-a153336330
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Tout d'abord merci à Babelio et les éditions Kennes de m'avoir permis de découvrir « Violences à l'origine » de Martin Michaud. Je ne connaissais pas cet auteur et je ne suis pas déçu. Ce que jai trouvé perturbant, c'est que l'on ne commence pas par le 1er chapitre et que certains autres sont glissés dans le livre. Je l'ai dévoré en 2-3 jours. le langage québécois est surprenant. L'intrigue du livre est très bien tournée. Les personnages se complètent. le personnage principal Victor est très attachant, on ressent les déboires qu'il a vécus dans les passé. Les diverses situations parfois complexes donnent à ce roman la valeur d'un bon thriller. le tueur que l'on peut qualifier de tueur en série ne laisse échapper aucun indice ni aucune trace à part le graffiti qu'il laisse pour bien montrer que c'est lui et qu'il faudra aux enquêteurs beaucoup de patience pour l'attraper.
L'écriture fluide de l'auteur et la narration de ce roman faut que l'on ne peut lâcher le livre jusqu'à la dernier page.
Je recommande ce livre à ceux qui veulent découvrir un roman québécois !
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On retrouve l'inspecteur Victor Lessard et sa coéquipière, Jacinthe Taillon, égale à elle-même, dans ce roman bien ficelé. L'histoire débute par une tête coupée, retrouvée sans corps. La tête d'un haut gradé sur lequel Lessard se questionne et au sujet duquel des rumeurs circulent. le tueur, pour sa part, signe son crime d'un grafiti annonçant la suite. Une suite sanglante. En parallèle, une conversation entre deux hommes et un enfant gardé prisonnier par un être étrange . Martin Michaud excelle et nous amène sur des pistes que l'on tente de suivre, alors qu'il donne, goutte à goutte, des indices et des détails qui étoffent son récit. Une conclusion qui ouvre la porte à un questionnement sur la notion de responsabilité, mais aussi sur la justice. Un polar qui fait réfléchir? Pourquoi pas?
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Quatrième et dernier volet (à ce jour), des enquêtes de Victor LESSARD.
En l'absence de son supérieur, il se voit confier au sein de la section des crimes majeurs, l'enquête sur la mort de Maurice TANGUAY, haut gradé au SPVM.
C'est en quelque sorte "l'affaire du graffiteur", le tueur peignant de lugubres graffitis sur les lieux de ses crimes qui évoquent "Le Père Noël".
En parallèle, enlèvement et meurtres d'enfants.
Livre d'une terrible noirceur où le Père Noël est aux yeux de Martin MICHAUD l'incantation du Mal.

Une question se pose : " Jusqu'où peut on aller en cas de vengeance personnelle ?"

Merci à Martin pour cet excellent thriller,merci à Babélio et au éditions KENNES pour l'envoi de ce livre et pour la rencontre avec l'auteur. Deux supers moments de lecture et de convivialité.
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Premier livre que je lis de cet auteur, bonne surprise. Polar efficace, avec des personnages plutôt attachants et avec une certaine profondeur, à commencer par Victor Lessard. D'une facture cependant assez classique, dans la lignée des polars noirs scandinaves (c'est une référence !), une histoire parfois un brin compliquée, construction façon puzzle, mais j'aime bien ! Cela oblige à faire un peu fonctionner ses neurones, à revenir en arrière, à se poser des questions. Tout est extrêmement fouillé et le suspense est là, jusqu'à la fin qui pour le coup, est un toute petite peu décevante, mais ceci est très personnel. L'auteur nous brosse en tout cas un portrait peu réjouissant de l'âme humaine, d'une noirceur absolue, limite insoutenable. Les chapitres sur la « pièce noire sont glaçants et font froid dans le dos…. Un auteur à découvrir si vous ne le connaissez pas. Merci à Babelio pour cette découverte.
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Un excellent polar d'un écrivain que je découvre. Quand on ferme le livre, on n'a qu'une envie, c'est de découvrir les précédentes enquêtes de Victor.
On se laisse prendre par une intrigue bien menée, à rebondissements, avec une équipe attachante et des réflexions sur la nature humaine, la justice ....
C'est équivalent à du Nesbo écrit en français avec une agréable coloration québécoise.
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Je recommande vivement ! Les personnages sont sympas, l'intrigue est bien menée et les expressions canadiennes sont amusantes 😁
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Merci aux Editions Kennes de m'avoir permis de découvrir à la fois un livre mais aussi un auteur.
Me voilà plongée dans un polar qui est très bien mené.

"Violence à l'origine" est un récit qui vous prend aux tripes dès le départ, l'enquête que mène le personnage principal Victor Lessard est passionnante. On suit chaque moment, chaque découverte et tout n'est pas concentré autour de lui, d'autres personnages viennent se greffer, on voit ainsi comment chacun d'eux mènent l'enquête.

La particularité de ce livre qui le rend si intéressant, c'est sa structure : on commence notre lecture par le chapitre 48 pour revenir au début quand tout a commencé ! Etrange ? oui certainement, futé oui aussi, j'ai trouvé ça très intéressant comme façon de faire et je ne me l'imagine pas écrit autrement. Dans ce récit, on suit donc assidument l'enquête menée mais on a aussi des chapitres consacrés à des souvenirs du passé de personnages qui sont devenus ce qu'ils sont à cause de leur passé justement. Ces sauts entre le présent et le passé, cette succession de chapitres courts, l'ensemble est géré à la perfection, j'ai adoré retrouvé chaque type de narrations, me plonger dans les pensées de personnages totalement différents. Tout est prenant, autant suivre l'enquête que d'être dans la tête du tueur, ou encore de découvrir le passé.

L'équipe qui entoure Victor Lessard rythme bien leurs interventions et leur enquête : on a sa partenaire : Jacinthe qui à elle seule, vaut le détour, toujours prête pour une bonne répartie, dont elle ne lasse pas, elle a toujours le mot pour nous faire sourire, en québécois ! La compagne de Victor est plus discrète mais elle lui apporte cet équilibre dont il a besoin en dehors du travail, elle participe aussi à l'enquête. Il y a aussi Loic, un homme intéressant qui seconde Victor sur bon nombre d'interventions. le fait de pouvoir cotoyer les autres membres de l'équipe rend les personnages encore plus accessibles et attachants car on les suit tout au long de la journée.

Les thèmes abordés par cette enquête sont de ceux qui interpellent et touchent ! On est révolté de voir à quel point les hommes peuvent être cruels, tout est tiré de faits réels, de ceux que l'on lit dans les journaux ou voit au JT. L'analyse psychologique de chaque personnage est poussée, on comprend ainsi pourquoi tel ou tel personnage agit ainsi, ça interpelle le lecteur, on ne se contente pas de lire une enquête, on apprend à connaitre des personnages et leurs actes.
L'enquête démarre avec le meurtre d'un haut gradé de la SPVM mais d'autres auront lieu, mais leur particularité c'est qu'aucun ne se ressemble, il n'y a aucun point commun entre eux, durant l'enquête l'équipe n'a rien à quoi se raccrocher pour les lier entre eux. C'est très déstabilisant car on avance en même temps que les enquêteurs, le suspens nous pousse à vouloir poursuivre la lecture, on est tenu en haleine du début à la fin.

La fin, non je ne la dévoilerai pas, mais elle est faite pour que le lecteur s'interroge sur ce que lui aurait fait, elle laisse une belle ouverture, intégrant le lecteur à sa lecture ! Après je trouve aussi qu'elle rend le personnage de Victor encore plus humain qu'il ne l'est déjà et pas seulement un policier qui fait son boulot uniquement.

La lecture de ce tome m'a donné envie de lire les précédents, de retrouver de nouveau Victor Michaud et ses enquêtes qui sont captivantes. C'est un thriller rythmé, ponctué par des scènes d'actions et un suspens constant.

Lien : http://www.livresavie.com/vi..
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Je découvre grâce à ce roman, cet auteur québécois . Merci à Babelio. le sergent-détective qui en est le personnage principal est bien intéressant. Il continue d'enquêter au sein de la section des crimes majeurs, malgré un traumatisme subit lors d'une de ses précédentes affaires. Il va de nouveau être confronté au mal, à la violence extrême. Tout commence par la découverte de la tête d'un haut gradé de la police dans une poubelle ; d'autres meurtres se suivent, annoncés à chaque fois par le tueur à travers un graffiti laissé près des victimes. Nous suivons l'enquête pas à pas, les questionnements des policiers (dont l'inénarrable Jacinthe au franc parler), leurs hésitations . Sont intercalés dans l'action des policiers, des chapitres étranges (associez les lettres qui les surmontent et vous verrez) de dialogue entre un enfant et son ravisseur. Et d'autres sur la « pièce noire », entre deux personnes dont le lecteur ne sait rien avant la fin du roman, sur le thème de la responsabilité, le mal, les pulsions humaines…..Le tout est bien ficelé, même si je trouve que l'idée de commencer le roman par les chapitres 48 et 49 est un peu gratuite et n'ajoute pas grand- chose à l'intrigue.
M.Michaud fait désormais partie des auteurs que je suivrai…
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