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EAN : 9782379380129
56 pages
Editions du Long Bec (22/05/2019)
1.75/5   2 notes
Résumé :
Guerre d'Espagne : Tandis que les églises brûlent, Soeur Angels de Santa Maria est violée. Des années après, déguisée en homme, elle rejoint la Division Bleue, en chemin pour envahir l'Union Soviétique. Elle a un plan bien particulier pour lutter contre le communisme : poursuivre et tuer chacun des miliciens républicains qui ont détruit sa vie.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un one-shot rude, glauque et assez décousu. Les auteurs espagnols Herman Migoya au scénario et le duo Bernardo Munoz et Diego Olmos délivre une vision sans concession et profondément torturé de la guerre civile espagnole dans les années trente. Pour cela, leur tragédie est centré sur le point de vue d'une bonne soeur qui subit un viol par des miliciens communistes. Après avoir erré sans but dans la rue, elle trouvera l'occasion de se venger en s'infiltrant dans l'armée et pour cela, elle se fait passer pour un homme.
Alors, c'est une bd franchement glauque. C'est un parti pris dont la violence physique, psychologique et graphique surgit dès les premières pages avec l'acte du viol, la chute de la statue du Christ ou encore la présence d'un cadavre d'un mort-né. Les visages sont furieux, désespérés et vraiment antipathiques comme si le graphisme lisse ne parvenait pas à capter la moindre étincelle d'humanité chez les gens.
Personnellement, j'ai eu du mal avec le dessin de Bernardo Munoz qui, a priori, se serait illustré auparavant dans une collection italienne de bd érotique ainsi que pour sa participation à la trilogie Fraternités, une petite fiction historique à l'aube de la révolution.
Malgré ce cv , j'ai pas vraiment adhéré à son trait réaliste que j'ai trouvé assez bancale, c'est expressif et en même temps, c'est lisse, les personnages sont parfois interchangeables. Alors, certes, c'est un one-shot qui mise beaucoup sur la violence graphique à coup de colorisation alertes, de souffrances. Graphiquement, cette bd ne donne aucun repos.
Alors, c'est un parti pris. Moi, cela m'a un peu dérangé car il y a beaucoup de bruit mais c'est mal assorti avec une narration assez brouillonne. le passage au travestissement est complétement passé au silence, une ellipse malvenue qui raccourcie radicalement le titre. de plus, les personnages ne sont pas marquants donc la vengeance se perd un peu de vue et, du coup, j'ai trouvé certaines situations confuse du genre " ah mais c'est qui lui déjà ? " devant la mort de tel ou tel personnage.
Bref difficile, très difficile de faire un one-shot de 58 pages pour une tragédie aussi dense car tout n'est pas à jeter dans cette divine vengeance.
J'ai bien aimé le coté "profane " de cet album qui joue avec la désacralisation, le blasphème, il y a quelque chose de fort dans le portrait de cet ange déchu. de même, c'est un récit de guerre sans concession, une tragédie déshumanisante qu'on regarde avec appréhension et recul. Les auteurs ont parfaitement su véhiculer la dureté de cette période.
Il y avait donc de bonnes bases mais, sans une ossature correcte, tout tombe par terre.
Divine vengeance est une bd très médiocre dont la rudesse et l'ambiance blasphématrice n'éclipse pas la maladresse de la narration et la qualité relative du graphisme .
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Soeur Angeles gît aux pieds de son dieu souffrant de toutes les atrocités commises par ses agresseurs. Les miliciens communistes continuent à semer le chaos dans l'église. Ils incendient le lieu saint qui, pourtant, ne leur a jamais fermé ses portes...
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Video de Hernan Migoya (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hernan Migoya
Dans le 155e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Ne lâche pas ma main, roman de Michel Bussi qu'il adapte au scénario avec Fred Duval et Didier Cassegrain au dessin et qui est édité chez Dupuis dans la collection Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Carole, ce que nous laissons derrière nous que l'on doit à Clément C. Fabre et édité chez Dargaud - La sortie de l'album Une révolution nommée Raspoutine que l'on doit à Hernán Migoya pour le scénario, Manolo Carot pour le dessin et c'est édité chez Glénat - La sortie de l'album De l'amour et du hasard que l'on doit à Manu Boisteau et aux éditions Casterman - La sortie de l'album Himawari house que l'on doit à Harmony Becker et aux éditions Rue de Sèvres - La sortie du cinquième tome de la série Les frères Rubinstein, un album intitulé Un pacte avec satan, série que l'on doit au scénario de Luc Brunschwig, au dessin conjoint d'Étienne Le Roux et Loïc Chevalier et c'est édité chez Delcourt - La réédition de l'album Les petits ruisseaux que l'on doit à Pascal Rabaté et aux éditions Futuropolis
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