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sur 1321 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On retrouve Servaz le héros fétiche de l'auteur. Surtout deux points positifs, on n'a plus de digressions sur la politique et autres et si il y a des références aux tomes précédents, on n'évoque pas tous les coupables... C'est donc un roman dense, sans temps mort, qui se lit d'une traite. Celui-là non plus n'est pas bien gai... Servaz rencontre même Sharko au détour de l'enquête !
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Un oeil dans la nuit (2023) est un roman policier de Bernard Minier, huitième enquête du commandant Martin Servaz. Une jeune étudiante en cinéma se rend chez Morbus Delacroix, un réalisateur culte de films d'horreur tandis Servaz et son équipe enquêtent sur un meurtre dans un hôpital psychiatrique. Un thriller sombre et prenant même si l'auteur met trop facilement ses enquêteurs en danger par des facilités scénaristiques invraisemblables.
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J'avoue, la couverture est tellement réussie, que j'ai lu cette dernière enquête de Servaz alors que deux autres sont encore dans ma PAL.
Ce livre est un très bel objet.

Pour ce qu'il est de l'histoire, disons que la première moitié du livre m'a semblée vraiment très longue. Ce que j'aime ce sont les enquêtes et cette formidable équipe d'enquêteurs. Or c'est tout juste si on les aperçoit.

Donc très longue et très documentée mise en place. Bon, selon moi, qui n'éprouve aucune curiosité pour les films d'horreur, cela ne m'a fait aucun effet sauf de l'ennui. Mais comme toujours, c'est très bien réalisé. Était-ce nécessaire d'étaler cela sur 250 pages...? Certains fans du genre trouveront toujours matière à critiquer. Pour les autres, cela donne des dialogues "savants", ok, mais pfft...

Je me suis demandé si l'auteur n'en avait pas marre de ses enquêteurs.

Heureusement la dernière moitié est formidable ! de l'horreur certes, mais de la vraie, réaliste. du grand art.

On apprend des choses très intéressantes sur une pathologie proche de la schizophrénie.
Les fans de l'équipe d'enquêteurs, ceux qui les aiment d'amour, vont souffrir.

J'ai donc du rattrapage à faire, avec Nuit et Une putain d'histoire.
Lucia, je n'avais pas accroché et j'avais abandonné. Faudrait que je retente. Mais moi je suis de la team Servaz.

RÉSUMÉ @babelio_

Dans les montagnes, retiré du monde, un réalisateur de films d'horreur, Morbus Delacroix. Culte, misanthrope, fou. Parmi ses fans, une étudiante en cinéma. Fascinée, intrépide, inconsciente.
À Toulouse, un as des effets spéciaux est retrouvé mort, ligoté sur un lit d'hôpital. Et si ce meurtre trouvait sa source dans un film maudit ?
Pour le commandant Martin Servaz, peut-être la plus grande énigme de sa carrière...
CET OeIL DANS LA NUIT N'A PAS FINI DE VOUS FIXER
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Le nouveau thriller de Bernard Minier se révèle être une plongée dans le cinéma horrifique et d'une efficacité redoutable pour nous donner des sueurs froides.

On ne présente plus Bernard Minier dans l'univers du thriller français. Et pourtant, je ne l'ai jamais lu. « glacé » a été enterré dans ma PAL. Pourquoi, me direz-vous ? Parce que j'ai été influencée par plusieurs avis se rejoignant et précisant que le rythme était un peu plan-plan, avec beaucoup de descriptions. Or, il faut m'agripper dès le début, et maintenir mon attention, sinon, c'est mort.

Lorsque j'ai reçu « Un oeil dans la nuit » quelques jours avant les Quais du Polar, la curiosité m'a emportée et je me suis dit que c'était là l'opportunité de combler mes lacunes et de découvrir enfin si la plume de Bernard et moi, ça allait matcher…ou pas…

« Un oeil dans la nuit » n'est pas la première enquête de Martin Servaz, loin de là ! Même si les références aux opus précédents sont nombreuses, cela ne m'a posé aucun soucis dans la compréhension de cette enquête. J'avoue tout de même avoir regretté d'être arrivée un peu comme un cheveu sur la soupe au milieu de cette équipe soudée et de ne pas avoir vécue leurs aventures précédentes.

Martin a la cinquantaine, il est commandant à la SRPJ de Toulouse, et élève seul son fils, Gustav, âgé de dix ans. L'équipe de Martin est composée de Vincent Espérandieu, son adjoint et meilleur ami, ainsi que Samira Cheung, au look atypique et au tempérament volcanique.

Le prologue m'a scotchée, le ton est donné. L'univers dans lequel va baigner cette enquête aussi : ça sera le cinéma horrifique. Nous saurons tout de la filmographie de Morbus Delacroix, maître du genre, réalisateur culte qui a pris une retraite anticipée et s'est retiré dans les Pyrénées suite à un tournage qui a mal fini. Judith, étudiante en cinéma, souhaite le rencontrer pour étayer sa thèse sur le sujet.

« – le cinéma d'horreur nous parle de nous-mêmes, Judith. Il interroge nos peurs les plus profondes. La peur de la mort…le peur de la douleur…la peur de la maladie…les peur des ténèbres…la peur du monstre qui est en nous…

Sa voix lente dégageait quelque chose de très troublant.

– Ce qui importe, Judith, ce n'est pas la lumière, ce sont les ombres. C'est de rendre visible l'invisible. de faire entrer le hors-champ dans le champ. Très peu de réalisateurs y parviennent… »

Parallèlement à cela, le lecteur est témoin d'un meurtre horrible, j'avoue que Bernard a placé haut le curseur du gore sur ce coup-là. Accrochez-vous, la scène de crime vaut son pesant d'or. Je vous en laisserai découvrir les circonstances détaillées. Toujours est-il que Martin est chargé de l'enquête et qu'il n'est pas au bout de ses peines.

L'immersion est totale, l'ambiance se révèle être terriblement anxiogène. Lors de cette lecture, je me suis prise plusieurs fois à regarder derrière moi. J'ai dévoré ce livre en trois jours, avec l'impression d'être dans une salle de cinéma en train de visionner un film. le travail de recherches de Bernard sur le sujet a été considérable, chapeau ! Car au-delà de l'enquête et de ses rebondissements, « Un oeil dans la nuit » est un formidable hommage à tout un pan du cinéma de genre, avec de très nombreuses références et clins d'oeil (et, en fin d'ouvrage, une liste de 150 longs-métrages d'épouvante à voir absolument). Je ne dirai pas que j'ai noté quelques films, je ne suis pas fan du genre, mais les amateurs devraient vraiment se régaler. le parallèle entre thriller et cinéma d'horreur est intéressant. A une époque où le cinéma d'horreur retrouve ses lettres de noblesse auprès du public, Bernard est pile dans l'actualité.

La plume de Bernard est riche, fluide, les chapitres sont ultra-courts, et les descriptions détaillées, de l'environnement, des personnages ou encore du cinéma sont absolument magiques. Bernard déroule ses intrigues d'une main de maître, insufflant un rythme de dingue, et une fin….franchement, Bernard, c'est quoi cette fin ? On en fait quoi, nous, pauvres lecteurs, de cela ???

Je suis tombée dans les filets de Bernard Minier, et vous savez quoi ? J'ai adoré ! Je ne pense pas lire les précédentes aventures de Martin (surtout avec ce que j'ai découvert dans « L'oeil de la nuit »), mais j'attends le prochain !

Je remercie les Éditions XO et Polar Connection pour cette lecture.

« Mais les âmes, contrairement aux choses, ne se réparent pas. Tout au plus peut-on les aider à ne pas s'autodétruire, à survivre. Et à ne pas blesser les autres. Quelqu'un pourtant, en ces lieux, avait pris la vie de quelqu'un d'autre. »

#Unoeildanslanuit #BernardMinier #XOEditions
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Un excellent polar assez gore pour se faire plaisir mais pas trop. Assez complexe pour avoir envie de chercher avec Servaz la solution à l'énigme sans pour autant que ce soit tirer par les cheveux.
Une intrigue croisée qui réserve des surprises bref, un très bon Minier.
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C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé Martin Servaz mais malheureusement la magie n'a pas opéré et l'intrigue ne m'a pas conquise. Je n'ai pas apprécié le milieu très glauque du cinéma d'horreur, et j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de rebondissements, trop d'informations, bref trop de trop pour pas grand chose au final.... Mais c'est mon avis personnel. Je sais que beaucoup ne seront ps d'accord et ont adoré. Pour moi, il est bien en dessous des autres titres de la série. Un oeil dans la nuit plonge le lecteur dans l'univers très particulier du cinéma d'horreur.

NB : A noter la rencontre Servaz - Sharko 😉
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Je suis toujours heureuse de retrouver Servaz, il est aux prises cette fois-ci à une nouvelle affaire comme tout enquêteur rêve de tomber au cours de sa carrière, un monstre vorace qui détruit tout sur son passage.
La vie des victimes, mais aussi la vie privée des policiers en charge de l'enquête sont ruinées, anéanties.
Une investigation incrustée comme un caillou impossible à déloger.

Un mauvais pressentiment tenace, une ombre voile tout même la région, les régions où se déroule l'intrigue.
Ce pressentiment t'est retransmis.

On va retrouver aux côtés de Servaz, le lieutenant Samira Cheung et le capitaine Vincent Espandieu.
Deux personnages secondaires que j'adore.
Eux, comme toi, vous allez être mis à rude épreuve.

Servaz appelé sur une scène de meurtre va voir un tableau horrifiant, l'assassin s'est déchaîné, il devait être animé d'une fureur démentielle pour infliger de tels sévices.
Un meurtre au sein d'un hôpital psychiatrique toulousain.
Un supplicié sur un lit de contention.

Les flammes de l'enfer semblent se déchaîner. On a affaire à un pouvoir obscène plus fort que la mort.
L'atmosphère est lourde, lugubre, malsaine, morbide.
Quelque chose de sombre, de froid, d'hostile est tapi entre ces pages.

L'intrigue se déroule lors d'un solstice d'été annonciateur de tout, sauf de lumière.
Ce qui importe ce n'est pas la lumière, ce sont les ombres, c'est de rendre visible l'invisible.
Tu n'es plus dans Toulouse ville rose, mais dans le noir complet.

Servaz est mis à rude épreuve, il plonge lui-même dans l'horreur.
Il ressent douleur et tristesse.

Qui ? Comment ? Pourquoi ?
Est-ce que tu es sûr de vouloir le savoir ?
Connaît-on vraiment les gens que l'on côtoie ?

💻Chronique plus complète sur le blog 💻

Lien : https://unesourisetdeslivres..
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Le tome de trop ?
C'est la question que je me pose en repensant à ce livre que j'ai terminé en décembre. Je voulais absolument clôturer la série Martin Servaz avant 2024, j'ai réussi mon pari même si je reste assez mitigée sur ce qu'il s'y passe et les choix narratifs. Autant dire que je ne suis pas sûre de lire la suite vu ce que l'auteur a décidé de faire au sein de l'équipe de Martin. Un choix inattendu, soudain et que je ne suis pas encore bien sûre d'avoir digéré (et Martin non plus !).
Il faut dire que je ne suis pas certaine d'avoir digéré le livre tout court : un enchaînement de violence parfois injustifié tout au long du roman avec des descriptions de scènes parfois nauséabondes. Nous naviguons dans le domaine du cinéma d'horreur avec des professionnels et amateurs du genre, des personnes étant parfois à la limite du cliché. J'aime le cinéma et les romans d'horreur mais le genre doit servir le récit et permettre de développer la narration : lorsque le trash est posé là pour « vendre du trash », ça n'a pas grand intérêt.
L'autre problème que j'ai eu et qui m'a particulièrement fait grincer des dents est le personnage féminin principal, Judith : comme son personnage principal dans le tome 2 ou 3 de la même série, on décrédibilise un discours qui a du mal à être reconnu et ça a le don de m'exaspérer ! D'ailleurs, je doute de l'utilité d'avoir mis cette seconde intrigue dans le roman, la première suffisait. Les « nouveaux » personnages sont globalement cousus de fil blanc au point qu'on n'y croit plus.
Et que dire de la vie personnelle des protagonistes, qui me permet souvent de me raccrocher et me maintenir ? Un peu trop effacé à mon goût bien que, j'ai apprécié avoir un peu plus d'informations sur Samira, un personnage qui n'est quasiment désigné que par ses caractéristiques physiques (la fatigue…).
Ce dernier tome ne m'aura pas convaincue, comme beaucoup de tomes de la série finalement, je crois qu'il est temps pour moi de laisser cette série et de me concentrer sur d'autres lectures.
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J'ai longtemps hésité élire le dernier Minier après avoir lu les avis. J'avais peur d'être déçue. Finalement, je me suis lancée et l'ai lu en deux jours.

N'étant pas du tout adapté des films d'horreur, je pensais ne pas être réceptive à l'ambiance mais je me suis laissée emporter par le groupe Servaz. J'ai retrouvé avec plaisir les enquêteurs Esperandieu et Cheung.

J'ai appris sur les films d'horreur certaines anecdotes. Certes le fond de l'histoire ne m'a pas semblé très crédible mais peut-être ne se rend-on pas compte de la perversion des hommes.

J'ai aimé les petits clins d'oeil à Thilliez et Bussi. Bref, un roman qui se laisse bien lire.
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Un livre d'horreur qui raconte des films d'horreur.
Cet opus signe le retour de Martin Servaz, qui va rapidement être confronté à des meurtres sordides.
Parallèlement, une fan du réalisateur de films sanglants, Morbus Delacroix, va tenter de le rencontrer pour percer le mystère qui entoure ses oeuvres.
Une enquête mortifère... une atmosphère angoissante… des scènes dignes des meilleurs films.
Vivement la suite.

Une enquête pleine de rebondissements… une histoire glaçante… on est ravi de retrouver Martin Servaz et son équipe. On alterne des moments plein d'émotions avec des plus sordides et macabres. La thématique du cinéma est très présente, de l'illusion, du théâtralisme.
Je suis impatiente de poursuivre mais il va falloir attendre un peu…
Merci à mes coéquipières de LC pour nos échanges.
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