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3,46

sur 181 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les personnages:

Quatuor au fin fond de la cambrousse française, unis dans l'amitié et l'amour, Vlad Julie, Chris et Rom sont une joyeuse bande d'ados qu'on se plaît à suivre et voir évoluer avec le jeu du Destin. C'est souvent en cas de pépin qu'on voit la profondeur des liens, et chacun d'eux y réagira à sa façon. Ils sont tous attachants à leur manière, dans leurs failles comme dans leurs grandeurs, chacun essayant de prouver plus ou moins adroitement, sa valeur. Mais ce que j'en retiendrai c'est cette énergie, ce lien tenu mais indéfectible qui les unit.

Il a raison: c'est maintenant qu'on va vivre. Ensemble.

Ce que j'ai ressenti:…La douceur de l'amitié dans un polar sombre…

-Vélo, baignade, pêche, on s'en fout, on fait ce qu'on veut, l'été est à nous, scande Vlad.

L'amitié, un idéal à atteindre, une philosophie de vie, une conduite à respecter. L'amitié de ce quatuor est magnifique, on la sent, on la ressent, on voudrait la faire nôtre, on aimerait que ce sentiment nous appartienne. Nous voyons au fil des pages, les personnalités imploser, mais l'idéal de l'amitié reste intact au fil des ans. C'est cette idée de permanence, de symbiose du « Gang », qui rend lumineux ce terrible polar noir.

Coins reculés, petits villages, on en venait à connaître son pire ennemi autant que son frère.

Car niveau noirceur, on est plutôt servi le récit s'intensifiant au fur et à mesure, jusqu'en devenir oppressant. Nos campagnes connaissent l'ennui et la précarité et elles vont droit vers la violence et tout ce qui l'accompagne…J'ai vraiment l'impression que l'auteur a réussi à capturer l'âme de nos campagnes, l'échec prévisible de cette jeunesse à qui on laisse peu de choix dans cet avenir au sol bouseux, les secrets inavouables qui polluent les relations sociales, les tas de non-dits sur lesquels ils doivent avancer. Et toute cette tension donne un superbe résultat, entre oscillation Passé/Présent qui rend l'histoire vivante, vibrante, émouvante, perturbante, dérangeante. Un petit cocktail d'émotions fortes comme je les aime…

Rien d'extraordinaire en soi, mais on vit nos plus grandes heures d'adrénaline.

Je ne pouvais plus lâcher cette lecture, ce quatuor m'a accompagné même durant mes pauses cafés matinales, ou heures de repas. J'ai vécu à leur tempo durant ses deux jours.On rentre dans le groupe presque inconsciemment, on veut, nous aussi jalousement, l'amitié et l'ombre protectrice de Vlad.

Un trou noir qui continuait d'attirer les univers à lui.

Lire ce livre, c'est s'enivrer de violence et d'amitié, se prendre un uppercut de « Rock'n'read » .

Lien : https://fairystelphique.word..
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Il n'y a pas tromperie sur la marchandise avec le titre du roman de Benoît Minville, Rural noir. Ce sombre récit campagnard se déroule en effet dans la Nièvre, loin des grandes agglomérations.

Rural, brutal, coup dans la fémorale. Vital coup au coeur aussi que ce roman noir qui balance autant de châtaignes à la poitrine qu'à l'estomac.

Émotions à fleur de peau à chaque paragraphe, belles ou moins belles. Rural noir est un livre « à la » Stand by me, version désenchantée. Une histoire d'amitié, entre frères de sang et frères de coeur, entre des protagonistes qui se sont perdus de vue et qui se retrouvent dix ans après.

Dix ans d'absence physique, mais de présence dans les tripes. Difficiles retrouvailles d'adultes qui se sont éloignés aux berges d'une adolescence qui s'achevait.

Ils se sont quittés sur un drame, ils se retrouvent sur un autre. A travers une intrigue simple mais prenante, entre passé et présent, Benoît Minville fait montre de qualités humaines et stylistiques touchantes. Parce qu'il met toujours en avant les relations humaines. Parce qu'il privilégie les émotions ; large palette d'émotions, émotions ambivalentes.

Chez Minville, les petites frappes ne sont pas toutes sans âme. Ce sont des enfants de la crise, des gosses devenus adultes, que le désoeuvrement et un drame d'adolescent ont fait dévier. La violence face à la folie, la folie des hommes et de la société.

Ce n'est pas tant l'histoire que la manière de la raconter qui marque ici les esprits. Benoît Minville a une manière d'écrire très expressive. A tel point que j'ai eu l'impression de vivre littéralement les scènes, tant son récit est visuel, odorant et musical. Il a le don pour trouver les bons détails qui donnent une texture étonnante à ses scènes. Pour preuve, malgré les dix ans d'écart entre l'auteur et moi, j'ai eu littéralement l'impression d'être renvoyé vers mon adolescence. Expérience bluffante, vraiment.

Un art de conter une histoire si démonstratif qu'il prend réellement aux tripes ; boule dans la gorge, larmes aux yeux parfois, dents serrées à d'autres moments. Attachement viscéral aux personnages, alors que ce ne sont pourtant pas des tendres.

Et la musique, toujours omniprésente : AC/DC, Motörhead, Black Sab, Bob Marley, et euh… Herbert Leonard… de quoi rendre les scènes encore plus réelles.

Rural noir, brutal, « emotional », immersion totale. Rock'n'Read, Mister Minville !
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Après "Les infâmes" de Jaxe Miller qui scrutait les marginaux de l'Amérique Profonde, le second roman de notre focus " spécial Quais du Polar 2016 "s'intéresse pour le coup à la France Profonde avec un livre qui a d'ailleurs pas mal de points communs avec certains romans américains du Sud, cette tradition du country noir assez présent dans la littérature noire l'américaine, mais évidemment plus dans l'inspiration que dans le décor.

En effet, Benoit Minville, auteur jeunesse- notamment du très beau roman Les Géants, qui tente une toute première incursion dans le domaine du polar adulte a chosi de situer l'intrigue de son roman dans la Nièvre, cette région rurale située à coté du Morvan assez peu connue, et instille donc e de la fiction dans un milieu rural gangréné par la crise- une crise notamment agricole dont on parle beaucoup en ce moment.

Une Nièvre désertée, chamboulée par la crise,qui fait partie de la partie actuelle d'un roman qui alterne entre ce volet là et des flash backs revenant sur l'adolescence d'un groupe d'amis parmi lesquels Romain, un des personnages principaux de cette histoire, qui revient dans sa Nièvre natale après 10 ans d'absence et découvre les différents chemins empruntés par ses amis.

Ces flash backs avec des ados campagnards qui s'ennuient terriblement mais qui adorent rester sur un banc constituent assurément un des gros atouts de ce roman puissant et apre, car ce volet là va évidemment chercher du coté du récit initiatique, de cette période où chaque décision que l'on prend est une étape importante de notre construction en tant qu'adulte.

Un récit qui emprunte pour le coup aux romans américains mais aussi pas mal aussi au cinéma américain, que ce soit évidemment le "Stand By me"- le roman de King mais aussi le film de Rob Reiner, mais également de Mud et des Goonies...

Une intrigue plutot légère au départ, avec les virées alcolisées de cette bande de pote, mais qui prendra une tournure plus profonde plus mélancolique comme à chaque fois que l'on s'apercoit que les chemins que l'on prend n'est pas le même que celui de nos potes d'enfance..

Hommage à l'amitié et à une région en friche mais qu'on sent beaucoup aimé par l'auteur, et hommage à des gens modestes mais qui ne baissent pas les bras et qui n'ont jamais voix au chapitre médiatique, cette première tentative du roman noir adulte est une franche et belle réussite..

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Romain revient dans son village de campagne dix ans après la mort de ses parents.
Il y retrouve son frère, Chris, et tous les copains de sa bande.
Tous, non, car Vlad, le plus charismatique, le plus rebelle aussi, vient d'être tabassé et se trouve entre la vie et la mort.
Dealer, mauvais garçon, il avait des ennemis, mais ses copains lui sont fidèles et vont essayer de comprendre ce qui s'est passé et surtout de le venger.

Ce polar présente une vison très sombre de la ruralité où la jeunesse n'a pas d'avenir.
Vivoter ou devenir dealer, ce sont les seules perspectives d'un territoire qui se meurt.
Toutefois l'espoir vient de cette amitié indéfectible qui lie tous ces jeunes, et les aller-retour entre le passé et le présent le montrent bien.
Malgré quelques maladresses, ce roman est un bel hommage à l'amitié et à la douceur insouciante de l'enfance avant que la vie ne vienne tout compliquer !
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Benoît Minville nous conte une histoire d'amitié. Une amitié incommensurable . Une amitié qui pardonne, qui peut faire mal mais qui vous habite !

Romain revient dans son village natal après 10 ans d'absence. Il retrouve son frère Chris , ancien militaire, sa meilleure amie Julie enceinte de son frère. Il ne manque que Vlad son frère de coeur pour reformer "Le Gang" de son enfance. Mais au bout de tant de temps, les choses ont un peu changé !
Lui qui a fuit sa vie sans explication va devoir affronter son frère, les dérapages de Vlad et un village qui se meurt.
- J'ai eu l'impression de passer dans une ville fantôme quand on a traversé Châtillon.
- C'est pathétique, y a plus rien, comment tu fais venir un artisan ici, toi ? C'est même plus une question de politique, c'est une question de survie. Mais tout le monde s'en fout. La campagne, c'est joli pendant le Tour de France et l'été. Sur la Côte.
L'auteur nous dépeint les campagnes Françaises où les commerces ferment, où il y a un taux de chômage important, où l'espoir s'étiole. Un climat lourd, noir, affreusement vrai !
On découvre ces gosses unis dans les chapitres du passé. Qui à travers un été vont vivre des heures merveilleuses et un drame.
On retrouve dans les chapitres du présent, ces enfants devenus grand qui se confrontent à la descente aux enfers d'un dès leur. A la vie d'adulte dans un décor pas réjouissant.Et surtout à assumer ses actes.

Ecrit en toute simplicité, on se retrouve vite le cinquième de la bande. On profite nous aussi de cette jeunesse pleine de vie puis de désespoir. On essaie tout comme Chris de comprendre la fuite de Romain. Vous ne lâcherez pas ces pages ! Pas avant de savoir !

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Ce roman noir et rustique se déroule dans ma Nièvre natale donc rien que pour ça, je ne pouvais pas passer à côté. Gamins, Romain, son petit frère Chris, Vlad et Julie étaient inséparables. Ils formaient le " gang " et sillonnaient leur campagne dans l'insouciance, entre bonheurs simples de l'amitié et petites disputes. Jusqu'à cet été où tout bascule. Tout d'abord il y a la rencontre avec Cédric, un ado rebelle et nouveau venu dans la région, puis la naissance d'une histoire d'amour entre Vlad et Julie. Ces deux paramètres viennent bouleverser l'équilibre du petit groupe. le jour où Julie est agressée sexuellement par " le Dalton ", le simple d'esprit du village, c'est définitivement la fin de l'innocence. A la mort de ses parents dans un accident de la route, quelque temps plus tard, Romain décide de tout quitter, sans explication. Après 10 ans d'errance, Romain revient dans son village et débarque chez son frère sans prévenir. Chris est désormais en couple avec Julie, qui est enceinte de lui. Quant à Vlad, il vit avec Laure, la sauvageonne et deale de plus en plus avec Cédric, devenu son bras droit et ami. Entre trafic de drogue, règlement de comptes, discorde familiale, les retrouvailles s'annoncent compliquées.
Dans ce récit, l'auteur a choisi de mêler le passé et le présent. le passé évoquant l'enfance, l'insouciance, la liberté, une nostalgie douce et tendre et le présent évoquant l'âge adulte, les souvenirs cabossés, la désertification des campagnes reculées, la crise économique du monde rural actuel.
Le vocabulaire employé est authentique, sans fioritures. Les personnages sont forts et attachants. le cadre revêt une importance primordiale et constitue à lui tout seul l'essence-même de ce roman. Un territoire passé de mode, abandonné, devenu le théâtre des magouilles en tous genres de toutes les petites frappes des villes environnantes.
Rural Noir est un polar noir à la française mais aussi et avant tout un roman d'amitié sincère et prenant. J'ai beaucoup aimé.
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Si vous vous baladez parfois dans les salons littéraires, vous avez surement croisé Benoît Minville, le libraire tatoué de la Fnac CNIT (La Défense). Avec sa mère libraire également, il a baigné dans les livres depuis tout petit. C'est resté une passion et c'est devenu un métier. Rural noir est son premier roman et il est très bon !

Rural noir est profondément rural (« 25 habitants une fois l'été terminé ») et profondément noir. On découvre Romain, Vlad, Chris et Julie, quatre copains d'enfance et leurs vies d'hier et d'aujourd'hui avec une alternance de récit passé/présent. le passé m'a rappelé mes étés dans le bled paumé de mes grands-parents, tout au bout des Vosges. Les rues que j'ai arpentées des milliers de fois en vélo déglingué, les baignades dans la rivière, les courses poursuites… Les gueguerres de gang de Rom et Vlad m'ont aussi fait penser à la Guerre des Boutons (film que j'ai vu environ 300 par an enfant) 🙂

Le présent est plus sombre. En même temps nos quatre héros sont plus grands. Les problèmes de chômage, fermeture d'usine, difficulté à trouver un emploi sot évoqués mais aussi d'autres, plus noirs.

Rural noir est un beau roman noir sur l'amitié, les problèmes de société dus à la crise et la vie à la campagne. Ma compagne avait gagné ce roman au salon polar Rosny Soit Qui Mal Y Pense en mai de cette année et j'ai bien fait de lui piquer : il a été une parfaite lecture pour mon été sans congé ! J'ai eu du mal à le lâcher !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Retour à la campagne après dix ans, de Romain membre du quatuor d'inséparables Romain, Vlad, Julie et Chris
Vlad vend de la drogue et Chris et en couple avec Julie..
Le passé peut il expliqué le présent l'auteur nous fait des sauts d'une époqiue à l'autre.
9a manque un peu de matière pour une campagne assez calme malgré quelques coups et viols
à lire !
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« – Alors dis-moi, tu veux quoi ? Pouvoir me dire que pour toi non plus, même à cinq mille bornes, ça n'a pas été facile ? Mais je les connais, les raisons de ton départ, à la limite je les comprends ; le truc, c'est que moi, j'ai même pas eu la possibilité de faire pareil, fallait bien qu'il en ait un qui soit adulte. Alors, oui, t'as morflé, y manquerait plus que ça. Mais tout ça c'est du flan, y s'agit juste de savoir ce que ça t'a appris, si ça a été utile pour forger l'homme que t'es. Alors viens pas me quémander mon pardon. J'en ai chié, crois-moi, je t'ai maudit, j'ai pas pigé, j'ai même prié pour que tu reviennes. »

Benoît Minville fait une entrée fracassante dans la collection Série Noire de Gallimard. S'il squatte les tables des libraires en compagnie de Lansdale, Himes ou Nisbet, c'est bien mérité : son roman est très, très bon. ( Et en plus, j'avoue être tombée de ma chaise à la fin, je n'avais absolument pas vu venir le fin mot de l'histoire.)

J'ai aimé l'histoire d'amitié adolescente, la complicité, les jalousies et les fanfaronnades propres à l'âge. Sujet universel, nous pouvons tous nous y retrouver, d'une façon ou d'une autre, quel que soit l'endroit où nous avons grandi (et je parle en connaissance de cause).
Le film de l'été qui se déroule en plan arrière du fil narratif est drôle, émouvant, violent et tendre à la fois. La tension augmente au fur et à mesure que la chaleur de l'été progresse, pour finir par éclater violemment et envoyer des projectiles des années plus tard, jusqu'au moment du retour de Romain parmi les siens.

J'ai aimé la finesse avec laquelle Benoît Minville compose le personnage du « revenant » qui se retrouve plongé à la fois dans un passé parfois idéalisé et dans un présent cauchemardesque. Il était difficile de trouver un équilibre, pourtant il est là. Les non-dits, les traumatismes, les amours cachées se dévoilent au fil de la narration en donnant à chaque fois un peu plus de profondeur aux personnages.


J'ai aimé le regard lucide et sans concession que pose l'auteur sur ces parties de la campagne française (ici dans la Nièvre) dont personne ne parle ou si peu. Désertés, abandonnés, orphelins, gangrenés par le chômage, volets définitivement fermés, les territoires en question ont le « défaut » de ne pas se situer sur les grandes axes touristiques ou à proximité immédiate de la cité moderne. Seuls les Hollandais (voir ailleurs les Allemands et autres Britanniques) se réjouissent de ce lâche abandon et profitent pour se payer des retraites paisibles, voir des résidences secondaires qui seront habitées deux mois par an.
« – Ils ont laissé mourir le monde ouvrier, ils font la même chose avec le monde agricole, déclara Chris, légèrement courbé. T'as des communautés des communes qui crèvent au détriment d'autres. Tout est devenu tellement complexe…
– Ça fait des années que je vois les problèmes remplir nos services, la précarité qui se nourrit de l'ennui, et qui tue. Chez nous, le service psychiatrique est complet. Y a un mur que personne ne veut voir. »
Et c'est là qu'intervient la problématique du Choix, élément clé de l'intrigue : partir ou rester. Rester pour quoi faire. Des choix que nous avons tous dû faire à un moment ou un autre.

J'ai été mordue dès les premières pages et vers la fin j'ai même lâché le fameux « nooon ! Il a pas fait çaaa !!?? », c'est dire si ça « poutre » (première fois de ma vie que j'emploie ce verbe)
Vivement le prochain Minville !
Lien : http://www.unwalkers.com/201..
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Ça faisait loooongtemps que je n'avais pas lu un polar, je venais de discuter d'une jeune revue de la campagne de l'Indre "Rural rouge". Et là pouf, je tombe à la médiathèque sur un roman qui s'appelle Rural Noir. Hasard et coïncidence (pas sûr) je me dis allons y !
Pas de chance on part dans la Nièvre... Quitte à choisir la campagne autant prendre dans un joli coin... On se calme les Nivernais je déconne ! J'aime beaucoup l'esprit, la campagne n'est pas un endroit où il se passe rien, elle a aussi son lot de trafique et de secret. C'est un polar qui se lit bien, on comprend les non dits entre amis, on vit les tensions et les peines.
En fond de l'histoire on comprend la difficulté qu'on les campagne de continuer à vivre, à se renouveler et à attirer face aux ogres urbains, on comprend les conséquences de l'exode urbain.
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