AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 791 notes
Désireux d'élargir mon horizon littéraire, je me suis décidé pour un des romans de Mishima dont j'ai pu lire différentes critiques positives dans des revues.

Confessions d'un masque était donc pour moi une totale découverte. En refermant ce roman, je suis plutôt dubitatif sur l'histoire que je viens de lire. Je n'ai pas particulièrement été sensible à ce roman autobiographique où les introspections de ce héros m'ont plutôt dérouté, voire gêné dans les pulsions de morts exprimées.

Même si la sincérité de l'auteur et la volonté d'être le plus honnête possible avec le lecteur sont patentes, il n'en demeure pas moins que l'évolution des sentiments décrite m'a ennuyé, le style poétique était, à certains passages, aussi insondable que les délires pulsionnels de cet adolescent.

J'ai également été assez surpris de la faible place du conflit mondial dans la jeunesse de cet écrivain qui n'a cessé de placer son orientation sexuelle comme prisme d'entrée de tous les autres aspects de sa vie.

Je ressors donc assez circonspect de cette lecture qui ne m'a pas fait voyager autant que j'aurais pu l'espérer.
Commenter  J’apprécie          20
Yukio Mishima, l'un des plus grands écrivains japonais du XXème siècle, signe avec Confession d'un masque, une oeuvre introspective et puissante. Souvent qualifié d'autobiographique par la critique, ce roman intimiste est à l'image de l'auteur : mystérieux, torturé et flamboyant.

Difficile de parler de ce livre sans aborder l'histoire de son auteur. Né en janvier 1925 au Japon, Yukio Mishima, a voué à son corps un culte qui le fit devenir un expert en arts martiaux et notamment en Kendo. Homosexuel dans un japon conformiste, il oscillera toute sa vie entre rejet public et acceptation littéraire de ses préférences amoureuses. Il se donnera la mort par Seppuku après avoir laissé dans son sillon, une centaine d'écrits en tous genres.

A 24 ans, Yukio se raconte au travers de Kochan, en proie à des envies interdites, contraires aux normes sociales véhiculées dans les années 40-50. de son enfance au début de l'âge adulte, le narrateur nous livre une confession amère et sincère, dévoilant son impossible quête de « normalité ». Une introspection parfaite, dissection des sentiments profonds d'un jeune garçon qui tente de vivre avec des pensées jugées impures dans un Japon en guerre.

S'imposant de tomber amoureux d'une jeune femme dont il fera la rencontre lors de ses années étudiantes, essayant de trouver sa place dans une société qui condamne l'homosexualité et ou l'honneur est érigé au rang de totem, le personnage de cette histoire est tantôt touchant tantôt déroutant. On le voit grandir et comprendre, se connaître et apprendre.

Dans cette mise à nue totale et ce plaidoyer pour l'acceptation de la différence, Yukio nous livre l'une de ces premières oeuvres. Un tel talent dans le maniement des mots et la capacité à se raconter m'ont donné très envie de découvrir le reste de l'oeuvre de cet auteur prolifique.
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
Commenter  J’apprécie          20
Une lecture décevante. Je n'ai pas pu me mettre dans la peau d'un inverti, d'autant plus que lui-même ne supoorte et n'assume pas complètement. Yukio Mishima schimatise son éternel déchirement entre la virilité exigé et son penchant intime....
Je garderai toujours en mémoire le grandiose le Pavillon d'or.
Commenter  J’apprécie          20

Roman autobiographique de l'adolescence de l'auteur, en proie avec ses pulsions homosexuelles refoulée et ses fantasmes de souffrance et de mort, particulièrement lorsqu'elles touchent des jeunes éphèbes. Un ton très introspectif qui décortique dans les moindres détails les sentiments contradictoires du jeune Mishima. Bien que se sentant attiré par la jeune Sonoko, il ne pourra franchir malgré lieu l'étape de l'intimité. Cette relation lui permettra de prendre pleinement conscience de sa déviance de la norme.

Une confession très touchante. La description des sentiments est très précise et très juste. La fluidité du style vient toucher notre sensibilité aussi directement que la pointe d'un couteau enflammé.
Commenter  J’apprécie          20
Confession d'un masque

le roman débute par les premiers souvenirs d'enfance de l'auteur (l'auteur nous raconte même les souvenir qu'il a de sa propre naissance) et se termine l'année de ses 22ans. Jeune enfant il aimait beaucoup les contes de fées, il y appréciait particulièrement les princes, surtout ceux destinés à mourir tragiquement, et il fut particulièrement marqué par l'image de la mort de Saint Sébastien.

de ses jeux dans la maison de sa grand-mère, qui était en charge de son éducation à cause de sa frêle constitution, à ses premières années d'école il nous explique comment petit à petit sa sexualité ...
Lien : http://carol-knows-good-blog..
Commenter  J’apprécie          20
Oh que cette lecture fut longue... Que je suis loin de ma lecture de L'arbre des tropiques! Mishima retrace une partie de son enfance et sa jeunesse. On assiste à l'éveil et la prise de conscience de sa sensualité et de sa sexualité. Ce récit n'a suscité de ma part aucun intérêt ni sentiment. Ce fut une grande déception. Je ne nie aucunement la qualité de cette oeuvre mais la rencontre n'a pas eu lieu.
Commenter  J’apprécie          10
Confessions d'un masque est une lecture plutôt ardue… sans être inaccessible. Il s'agit d'un livre exigeant écrit par une belle plume, cela va sans dire, mais pas toujours limpide. Si nous voulons suivre avec attention les méandres des confessions du jeune homme que l'écrivain était alors, il est nécessaire d'être très attentif. Mon intérêt pour le livre a été très inégal. J'ai parfois trouvé le temps long, lors de la première moitié de l'histoire, alors que la seconde a su me happer, les réflexions laissant place à quelques péripéties.

Le Japon est ravagé par la guerre, un événement majeur qui ne semble pas trop ébranler le jeune homme qui a une préoccupation en tête : l'orientation de sa sexualité. Celui-ci est un peu perdu, tentant de dissimuler sa nature, qu'il découvre peu à peu, à son entourage. Lors de sa quête d'identité, il ira parfois jusqu'à se mentir à lui-même, sous le choc de ses émotions, soucieux dans un premier temps de préserver les apparences dans un Japon traditionnel. Son obsession pour un jeune garçon lui fera perdre pieds. Les premiers émois…

L'atmosphère de ce roman (autobiographique) est particulière. Je trouve le terme » masque » du titre, tout à fait approprié. En effet, le protagoniste, pour lequel je n'ai ressenti que peu d'empathie, est difficile à cerner. S'il se livre, de nombreuses zone d'ombre persistent.

Une lecture dense et complexe qui me marquera par sa singularité et son ton.
Lien : https://labibliothequedeceli..
Commenter  J’apprécie          10
Un roman autobiographique paru en 1949 du tristement célèbre Yukio Mishima, auteur fasciné par la mort au point de se suicider selon le rituel du seppuku le 25 novembre 1970.
De mon point de vue, la beauté de l'oeuvre réside essentiellement dans la forme de l'écriture et le génie avec lequel l'auteur formule le fond de sa pensée, de ses tourments, de ce questionnement constant au regard de la normalité. D'ailleurs, tout au long de cette introspection, il insiste sur sa maturité et ses capacités d'analyses supérieures à celles des camarades de son âge. de fait, il pourrait paraître imbu de lui-même s'il ne mentionnait pas son physique peu avantageux comme source de gêne. Mal dans sa peau, incapable d'évoquer avec un tiers un sujet tabou, il délivre par écrit, et sans pudeur, les fantasmes sanglants dans lesquels il se plaît à briser de façon perverse de jeunes mâles dans la fleur de l'âge. Lorsque le plaisir rime avec culpabilité...
Malheureusement, j'ai trouvé cet homme antipathique, non pas en raison de ses orientations sexuelles, mais pour son mépris envers les sentiments d'autrui, notamment ceux de la jeune Sonoko. Je n'insisterai pas davantage sur ce point par peur de spoiler, et finirai par un bémol quant aux nombreuses digressions dont la plus développée (le poème rédigé autour du martyr de saint Sébastien), n'apporte pas grand chose au récit.
Une lecture en somme mitigée et un peu tiède malgré un sujet pourtant prometteur.
Commenter  J’apprécie          10
Une écriture subtile, fine, puissante, sensuelle, violente. Un livre magnifique
Commenter  J’apprécie          10
Un chemin initiatique. Une recherche de son identité et une interrogation sur sa sexualité. Un roman autobiographique touchant, drôle traversé par une obsession de la mort.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (2089) Voir plus



Quiz Voir plus

Mishima

Quel est le vrai nom de Yukio Mishima ?

Yukio Mishima évidement !
Kenji Matsuda
Kimitake Hiraoka
Yasunari Kawabata

15 questions
95 lecteurs ont répondu
Thème : Yukio MishimaCréer un quiz sur ce livre

{* *}