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4,2

sur 2108 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre était plein de promesses. L'histoire est belle et émouvante mais finalement la trame est maladroite, le rythme lent, l'écriture pauvre et trop "japonisante". Il n'y a pas d'élan, juste des faits posés les uns à la suite des autres.



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Ce roman doit son titre à l'âme, cette partie du violon brisée au début du roman. Mais ce roman traite aussi d'une âme humaine, brisée elle aussi, et qui se reconstruit grâce à la musique.
On retourne dans ce roman cette délicatesse propre à la littérature japonaise classique de dresser le fond du tableau avec quelques touches de peinture placées çà et là, avant de nous révéler le motif principal.
Ainsi ce livre est tout en langueur à ses débuts, mais nous émeut au plus haut point à la lecture des derniers chapitres.
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Tokyo en 1938 : Rei assiste à une répétition de musique organisée par son père avec trois musiciens chinois. le concert improvisé tourne au drame après l'arrivée de soldats japonais et le petit garçon ne reverra jamais son père. Il récupérera juste son violon brisé
Paris bien des années plus tard : Jacques Maillard est luthier. Quel est le lien avec le petit Rei ? Pourquoi va-t-il consacrer sa vie à la réparation des violons ?

Voilà un roman que j'ai lu sans déplaisir mais sans beaucoup de passion non plus. Trop lisse. Comme un plat qui manquerait de sel et de poivre.

L'histoire est tragique et l'intrigue plutôt bien trouvée mais jamais je n'ai réussi à être emportée par ma lecture. Peut-être que les personnages ne sont pas assez incarnés ? le personnage principal semble en effet le plus souvent dénué d'émotions et sa vie semble se dérouler comme un encéphalogramme plat. de même, ses rencontres avec les protagonistes du drame m'ont paru un peu artificielles.

Les critiques très élogieuses et les prix attribués me font penser que je suis passée à côté du charme que semble receler ce roman pour beaucoup….
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Quand j'ai eu terminé ce livre , j'ai pensé en premier au mot "Nagori" qui décrit la nostalgie, la mélancolie , le regret ...
Et puis j'ai pensé à Jiro Taniguchi ... C'est une histoire qui aurait été parfaite pour son illustration : thématiques de l'attachement, de la mort , du souvenir ...
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Un jeune Japonais voit sa vie basculer un jour de 1938. Alors qu'il assiste tranquillement, en lisant un livre qui le passionne, à la répétition du quatuor dont fait partie son père, des soldats les interrompent et les emmènent brutalement pour les interroger. Rei, le jeune garçon, a eu le temps de se cacher dans une armoire, et ne pourra que récupérer le violon brisé de son père, qu'il ne reverra jamais.
Je pense qu'il ne faut pas en savoir plus pour commencer ce roman, mais vous trouverez facilement ailleurs des résumés plus étoffés. Sachez que le roman va amener à changer d'époque et de continent, ce qui n'est guère étonnant, pour qui connaît un peu Akira Mizubayashi, auteur d'origine japonaise écrivant en français qui s'est fait apprécier par les lecteurs avec Une langue venue d'ailleurs. Pour moi, c'était la première fois que je lisais cet auteur, et je n'ai pas été aussi enthousiaste que d'autres, ou que j'aurais imaginé l'être.

Pourtant la construction du roman atteint son but avec cette scène qui marque à jamais le jeune garçon, ce que l'auteur exprime en la faisant revenir, cette scène, à plusieurs reprises, de points de vue différents. Mais malgré les événements dramatiques qui sont racontés, alternant toutefois avec des passages beaucoup plus calmes, les émotions n'ont pas surgi à la lecture, surtout lorsque l'écriture les suggérait. Si je suis restée à distance des personnages, j'ai été très intéressée par ce que le roman a de typiquement japonais, par les réflexions sur la langue et l'histoire du pays avant la seconde guerre mondiale. J'ai apprécié aussi ce qui avait trait à la musique, à la fabrication des instruments à cordes, et à la littérature.
Les thèmes évoqués sont de ceux qui m'intéressent souvent dans les romans, l'exil forcé, le rapport père-fils, le deuil, la force de la musique, mais des révélations qui n'en sont pas vraiment, des coïncidences un peu forcées, des caractères un peu trop lisses, en ont fait pour moi une lecture agréable mais pas inoubliable.
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La musique, le Japon, le violon, une enfance rompue et un violon brisé,  une patiente et double  reconstruction   la nudité d'un récit pur.
Et la plume d'Akira Mizubayashi dont j'ai tellement aimé Petit Éloge de l'Errance et Mélodie: chronique d'une passion...
Pour couronner le tout, chez mes amis babeliotes ,  des critiques magnifiques, sensibles, enthousiastes...

J'avais tout pour me délecter. 

Hélas! Quelle déception! Je me suis sentie comme le petit garçon du conte d'Andersen , Les Habits neufs de l'Empereur , qui, alors que  tous s'extasient devant les habits de l'Empereur, constate simplement "Le Roi est nu!".

J'ai un copain qui m'a fait rire, un jour,  de façon mémorable en décrétant devant un meuble ou un vêtement  confondant de pureté et d'un prix ahurissant: " Moi je dis: la vraie simplicité c'est toujours très cher ! " . Pour le parodier gentiment ( Pardon, Alain, de détourner cette parole historique!)  je dirais  "la vraie simplicité c'est parfois très plat, voire très ennuyeux".

Compte tenu de la levée de boucliers qui se prépare déjà,  je dois argumenter un peu.

Vraie simplicité , d' ailleurs, ou manque d'imagination?

Les premières pages sont parfaites, accrochent le lecteur, le happent. Mais tout le reste est une reprise laborieuse du thème initial ( enfance et violon brisés,   la scène fondatrice) , au mépris de toute vraisemblance: la petite fille du gentil militaire mélomane,  sauveur du violon et de l'enfant,  est devenue musicienne,  violoniste virtuose et joue devant l'enfant devenu vieil homme et... luthier LES morceaux de musique qui fondent son souvenir traumatique, plus tard, la jeune musicienne  chinoise qui accompagnait le père disparu fait une tardive et ultime apparition , juste avant de mourir, et donne au vieux luthier le pull rose de sa mère que justement elle portait ce jour-là et que miraculeusement elle avait conservé. ..

Fausse simplicité à  mon sens, et qui épuise le thème du recollement des morceaux jusqu'à. ..la corde ! 

Reste la musique...mais là aussi, j'avais dans l'oreille l'extraordinaire partition d'Alexis Ragougneau dans Opus 77. Quelle différence! Si j'ai "entendu" vraiment Chostakovitch, je n'ai guère entendu la gavotte en rondeau de Bach ni la Rosamunde.  Les pages musicales m'ont paru d'un didactisme souvent  maladroit , sans susciter mon émotion.

Je ne parlerai pas des dialogues le plus souvent vides et sans fonction ou de cette mode d'insérer des courriels dans le fil d'un roman qui s'en passerait bien....

De temps en temps, pourtant, j'ai retrouvé mon Akira: quand il parle de Momo, le chien sheba,  quand il évoque son nomadisme culturel, son attachement viscéral à la France des Lumières et sa mélancolie profonde  d'exilé perpétuel. Avec les premières pages, très fortes, c'est ce qui a sauvé ma lecture. 

Pardon, les amis , de mettre dans ce concert de louanges ma petite note discordante..
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Voilà un roman qui a séduit de nombreux lecteurs.
En effet cette histoire, que j'ai lue presque comme un conte (sans doute à cause d'un style très simple due au fait que l'auteur, japonais, écrit en français), a beaucoup de charme.

Un épisode tragique au Japon voit un violoniste être arrêté, son violon est cassé et son petit garçon doit se cacher dans une armoire.
Sauvé par un militaire mélomane, recueilli par des Français, il deviendra luthier, n'aura de cesse de réparer ce violon et de revenir sur l'épisode tragique qui a coûté la vie à son père.
Une jeune violoniste prodige japonaise refermera la boucle de cette histoire.

De nombreux thèmes s'entremêlent, l'enfance, le conflit sino-japonais, la résilience, et surtout le musique, encore la musique.
Tout commence par ce quatuor de Schubert, et c'est cette passion pour la musique qui sauvera Rei grâce à un militaire fou de de musique, puis qui animera Rei toute sa vie.

Voilà une belle histoire que j'ai trouvée très romanesque mais toutefois un peu artificielle, la faute sans doute à une écriture toute en retenue, très « japonaise », qui décrit sans entrer du tout dans la psychologie des personnages
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La délicatesse de l'écriture japonaise est au service de la sérénité, de la résilience et de la pudeur qui entourent les personnages.
Mais -avec 2 étoiles il y a forcément un mais- j'ai trouvé le tout très artificiel. Trop court, ou plutôt rendu trop long par des redites, un format nouvelle m'aurait peut-être davantage convaincue. Les personnages manquaient d'incarnation, de matière, je n'ai pas réussi à me les representer, bien que le « personnage principal » soit le violon.
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Un joli roman qui se lit aisément : le lecteur se laisse porter par la musique des mots et des langues, par le destin de Rei, mais il manque un petit quelque chose pour que ce livre reste dans les mémoires... (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2019/12/20/violon-conjugue-a-tous-les-temps-ame-brisee-akira-mizubayashi/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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D'une grande sensibilité
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