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3,7

sur 116 notes
Un flic qui tricote c'est peu commun, mais ça a tout pour le plaire
Et puis c'est sous la plume déjantée de Nadine Monfils, donc de quoi me faire marrer.

Une lecture sympa, récréative, apaisante.
J'aime l'écriture de l'auteure qui laisse de côté le politiquement correct. Il faut avouer que des fois ça pique mais c'est tellement juste. Même si des fois le stéréotype est un peu utilisé à outrance.

Une mise en bouche avec ce premier tome de aventures du commissaire Léon. En tout cas les personnages sont super bien campés, et j'ai très envie
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Première rencontre pour moi avec cette auteur(e) belge. Et je dois dire que si je n'avais pas lu l'excellent "Je m'appelle Requiem et je t' ..;", je n'aurais probablement jamais fait la rencontre de Nadine Monfils et cela aurait été bien dommage ! (Pour ceux qui ne le sauraient pas, elle a écrit la préface de ce livre).

Passons sur l'intrigue policière qui est somme toute relativement classique mais je pense que tout l'intérêt du livre n'est pas là. En effet, selon moi, celui-ci réside dans les personnages qui sont tous plus savoureux les uns que les autres. En effet, au cours de ma lecture, j'ai fait la rencontre d'un commissaire qui passe son temps à tricoter pour arrêter de fumer, d'un travesti qui se balade en pantoufles, ....

A la lecture de ce livre, j'ai retrouvé le plaisir suranné que je peux ressentir en lisant un Arthur Masson. Un tout grand bravo et un tout grand Merci à Nadine Monfils pour ce magnifique moment de lecture.

C'est sûr, pour moi, cette première rencontre n'en restera pas là. J'espère que ce sentiment est réciproque chère Nadine !
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Cette édition chez Pocket est le tome des enquêtes du commissaire Léon.

Je dois commencer par vous dire que malgré l'enquête pour meurtre, pour moi l'intérêt principal de ce livre a été les personnages. Tous plus cocasses et tirés par les cheveux les uns que les autres. Il faut dire que l'histoire se déroule à Montmartre, quartier de Paris bien connu pour être unique et à part.

Ici, Nadine Monfils, nous donne l'impression d'être dans une bulle du temps, où le modernisme n'a pas su atteindre les habitants, ce qui les met en décalage total, pour le plus grand plaisir du lecteur.

De plus, l'auteure ayant des origines belges, j'ai retrouvé avec plaisir la façon d'être, le côté brut de décoffrage des personnages de nos amis belges, dont une larmichette de sang coule dans mes veines.

J'ai adoré l'humour de Nadine Monfils, franche, grivoise, simple, mais efficace.

Alors bien-sûr, le roman relate une enquête pour meurtres, qui doit être sérieuse en tant que telle, mais la jovialité des personnages, dont le commissaire Léon, permet à cette histoire qui au départ pourrait paraître un peu de glauque, de rester légère.

Mettre en place la traque d'un meurtrier sanguinaire, tout en faisant rire et sourire le lecteur à presque chaque réplique est pour moi un joli défi, qu'à une fois de plus su relever l'auteure.

Un très agréable moment, qui va se poursuivre avec la lecture du tome 2 des aventures du commissaire Léon, dont je reviens vous parler très rapidement.
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Pas moyen de tricoter en paix dans cette cambuse ! A quoi cela sert-il d'être commissaire au 36 Quai des Orfèvres si c'est pour être dérangé toutes les 36 secondes par des hurluberlus qui ne pensent qu'à se payer votre tête ?

Non, mais, c'est quoi ce plaisantin qui prétend qu'il avait un rancard au cimetière et qu'il y a trouvé le cadavre d'une femme ? Un rancard au cimetière ! Non, mais je vous jure, il y en a dont la cafetière surchauffe méchamment !
Hé puis, un cadavre dans un cimetière, comme c'est original !

Critique :

Une farce digne des Bronzés, voilà à quoi me fait penser ce polar tragico-comique imaginé par Nadine Monfils. Cela se lit d'une seule traite, sans prise de tête malgré les meurtres de jeunes filles par un malade mental dont les neurones grillés ont fait péter le dernier fusible qui lui faisait prendre conscience du respect de l'humanité.

Cela reste un polar malgré le côté comique de situations improbables rendues bien réelles sous la plume de l'auteure qui nous fait découvrir des personnages atypiques, mais tellement vrais, plongés dans le contexte de Montmartre et de ce roman.

Nadine Monfils évoque tout de même dans cette histoire les problèmes que rencontrent les homosexuels, en particulier lorsqu'ils sont parents et qu'ils cessent de refouler leur homosexualité pour vivre au grand jour leur féminité.

Sans rien enlever au roman policier, qui est certes peu réaliste, l'auteure nous entraîne dans un monde où la caricature n'enlève rien au caractère humain de ses personnages avec leurs qualités mais aussi leurs petits et grands défauts.
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Première incursion pour moi dans l'univers particulier de Monfils et je dois dire que j'ADORE !!! J'ai adoré le décor, faut dire que je suis une fan de Montmartre... J'ai pris plaisir à revoir dans ma tête des endroits où je suis déjà allée... Un Montmartre de gens atypiques, de fantômes de peintres qui y rodent, la rue Lepic, le Lapin Agile, le Moulin Rouge... ah... Paris, tu me manques ! Et puis, les personnages... ce que j'ai pu apprécier la secrétaire du commissariat avec ses incalculables paires de boucles d'oreilles. le commissaire Léon et son fidèle chien, dont j'ai apprécié le trait d'esprit lorsque Monfils nous amenait dans sa tête... Une enquête qui se tient... Un rythme soutenu, de l'humour... Bref, j'ai passé un excellent moment de lecture... et dans la foulée, j'ai déjà commandé à ma librairie les autres tomes... J'ai hâte qu'ils rejoignent ma PAL.
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Entre rires et larme, c'est le deuxième livre de Nadine Monfils, le premier étant un < serial killer > ils sont toujours agréable à lire. On découvre le commissaire Léon qui a arrêté de fumer, il passe ses nerfs en tricotant mais le commissariat ne doit pas être au courant, la peur des on-dit. Pour réfléchir sur l'enquête en cours il tricote. Cette fois il fait un manteau très ringard pour son chien babelutte .Tout se concentre sur madame Edouard, mais qui est madame Edouard ? L'enquête se déroule à Montmartre entre Irma le travelo qui fait les ménages, le gentil curé qui vole dans les magasins, un personnage plus que fou tue et mutile des jeunes filles qui aiment la peinture. Il les enterre dans un cimetière derrière les tombes de peintres célèbres. le commissaire Léon et toute son équipe vont avoir du mal à dénouer l'intrigue de cette enquête.


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Eclats de rire garantis !! Après Les vacances d'un serial killer, c'est le deuxième livre de Nadine Monfils que je découvre. L'histoire autour de Madame Edouard est plus un ensemble de petites descriptions de tous les personnages autour du Commissaire Léon qu'une enquête policière même. Bien sûr qu'il y en a une : un serial killer rôde quelque part à Paris, mais dans ce court roman, elle ne semble pas être la plus importante. Je trouve que les personnages sont attachants. Ce premier tome sert certainement pour placer les personnes dans leur contexte et je pense qu'on va en retrouver certains dans les aventures du Commissaire Léon.
J'ai bien aimé le côté complètement loufoque et déjanté de ce roman, plusieurs fois j'ai éclaté de rire. C'est burlesque à souhait et ça fait du bien entre des lectures plus sérieuses et graves.
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jamais rien lu d'aussi distrayant. Plein d'humour, ça se lit à une vitesse incroyable. Quand on est dedans on en sort qu'à la fin. Je découvre Nadine Monfils avec un grand plaisir et je vais récidiver sans aucun doute.
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Ce roman m'a fait penser à Exbrayat au temps des truculences d'Imogène. L'auteure belge situe son action à Paris, de nos jours, où un commissaire qui chasse le stress par le tricot fait équipe avec un travesti, ancienne star de chez Michou qui vient d'appendre qu'elle est père. Quelques cadavres pour faire bonne mesure mais sans se prendre la tête. Un bon moment, hilarant et l'on se dit que ce roman ferait un bon film.
C'est le second roman que je lis de Nadine Monfils , après « la vielle qui voulait tuer le bon Dieu ». Une détente entre deux thrillers.
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Les aventures du Commissaire Léon ont été parrainées par le regretté Frédéric Dard. Comme carte de visite, on fait difficilement mieux. Ce Commissaire Léon, belge habitant Montmartre, possède quelques traits communs avec Nadine Monfils... Il y a de la "zwanze" dans les récits de Nadine Monfils. Des belgicismes à foison. La personnalité de l'autrice affleure, à mon avis. Sinon, Léon tricote... il est posé, calme, assez consensuel. Il semble être (à mon avis) une sorte de mélange entre Maigret et Adamsberg (Fred Vargas), mâtiné de San-A, avec du Malaussène dans la tribu qui gravite dans le zinc fréquenté par Léon. Ce microcosme est diantrement séduisant.

Le pitch: le roman met en scène Marie qui découvre comment contacter son père qu'elle croyait injoignable... sauf que son père est Irma, travelo ménagère... On sait que Nadine Monfils ne se trouve jamais là où les bien-pensants le souhaiteraient. Elle aime prendre les lecteurs à rebours, les surprendre... le scénario n'est pas le plus important, mais c'est la manière de le considérer qui importe. Comme on dit, l'important n'est pas dans le fait d'arriver, mais dans le voyage. Cela me semble parfaitement correspondre à la philosophie de Nadine Monfils.

Plonger dans un roman de Nadine Monfils, c'est oublier le politiquement correct, le consensuel. Travelo... par exemple, c'est un mot que l'autrice va utiliser sans arrière-pensée, je dirai même avec affection, empathie. Voilà bien 2 mots qui qualifient bien l'attitude de Nadine Monfils pour ses personnages. Compréhension, bienveillance... voilà aussi des qualificatifs qui s'appliquent bien au Commissaire Léon, aux hommes du Commissaire ou à Irma qui se produisait sous le nom de Madame Edouard chez Michou quand elle faisait Dalida... Evidemment, pour le grand méchant, pas de pitié...

Ici, Nadine Monfils nous livre sa conception du thiller "tueur en série", sadique, psychopathe, etc. C'est débridé, décalé, mais -franchement- dire d'un roman de Nadine Monfils qu'il est débridé et décalé, c'est dire que la pluie mouille... Mais comme je l'ai dit, l'essentiel est dans la forme, pas dans le fond. Et sur ce plan, Nadine Monfils multiplie les clins d'oeil, les références, les belgicismes. Cela dit, j'ai quand même lâché prise à plusieurs reprises. Cela manque de liant, de suivi, d'homogénéité parfois, à force de tirer dans tous les sens. Mais c'est aussi pour cela que l'on aime Nadine Monfils, pour ce côté fou, où les dérapages font partie du récit.

Au final, une amusante lecture qui montre la palette (assez étendue) de l'autrice.
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