Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, tome 1 : Nom d'une pipe !

Magritte qui rencontre Monfils. Ou c'est surement plutôt l'inverse. Mais une chose est certaine, c'est que j'ai totalement adhérer à cette première enquête de Magritte et de sa femme, Georgette. Parce que oui, Monfils a le culot de se ‘'servir'' de Magritte pour une nouvelle série policière. Elle le transforme en détective amateur, sans pour autant le dénaturer. Parce que Magritte reste tout de même un peintre d'exemption. J'ai d'ailleurs adoré les clins d'oeil fait à son oeuvre, racontant une histoire et donnant une vie à la sauce monfilsoise à beaucoup des tableaux de Magritte. Et en plus, la présence de Brel à achever de me convaincre de poursuivre les aventures. Bref, les personnages sont adorables, les références exceptionnelles et l'univers est complétement déjanté comme toujours Monfils. Bref, une très bonne lecture !!

J'avais adoré le roman de Nadine Monfils Les vacances d'un serial killer, son humour absurde, sa belgitude profonde. Je m'attendais à prendre autant de plaisir avec les enquêtes de Magritte et Georgette, mais la magie n'a pas opéré. J'y ai trouvé trop de Magritte, trop de belgitude, ça tournait à l'étalage de références (sur Magritte et Brel essentiellement) plutôt que d'être distillé par petites touches, ce que j'aurais préféré. J'ai malgré tout apprécié l'intrigue, même si la fin m'a semblé bancale, incohérente avec certaines parties du début du récit. Je n'ai pas eu envie non plus de retourner en arrière pour vérifier, j'étais assez contente d'être arrivée à la fin. Bref, une lecture qui ne me donne pas envie de poursuivre les aventures de Magritte et Georgette, mais je me laisserai certainement retenter par un autre roman de Nadine Monfils.

Un roman très plaisant dans lequel l'intrigue policière n'est que secondaire mais l'essentiel réside dans la fantaisie et l'humour de son récit. A travers ces folles enquêtes, l'auteur nous fait connaître l'oeuvre de Magritte et rend simultanément hommage à la culture belge : les rues et monuments de ses villes emblématiques (Bruxelles dans le 1er tome, Bruges dans le 3e, Liège dans le 4e...) , son art de vivre, sa cuisine... Cela donne très envie de visiter ce pays.

Pas pour moi...

Pour le Fall Cosy Mystery Challenge catégorie Cosy mystery se passant ailleurs qu'en Angleterre, j'ai choisi de lire le premier tome des Folles enquêtes de Magritte et Georgette.

Magritte, grand peintre devant l'éternel, a un jour la vision d'une femme à côté de son propre corps. Il décide d'en faire un tableau. Mais cette femme est justement découverte morte quelques jours plus tard, une mystérieuse lettre d'amour anonyme à côté d'elle et un bouquet de lilas sous sa robe. Magritte et sa femme Georgette décident d'enquêter sur ce meurtre étrange…

J'avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire. Il y a quelques longueurs et je n'ai pas retrouvé ce que j'aime dans le cosy mystery (l'humour british, les jolis paysages, une ambiance particulière de petite communauté, des personnages attachants…).
Si j'aime beaucoup Magritte, ici j'ai eu du mal à m'attacher au personnage et au style déjanté de l'autrice.

Ceci dit, l'enquête en elle-même était vraiment chouette.
Et c'est toujours plaisant d'apprendre des choses car il est évident que Nadine Monfils s'est énormément documentée sur le peintre et son oeuvre.

Je ne pense pas lire le second tome, je suis trop attachée aux cosy mysteries anglais et leur ambiance tout particulière mais je suis tout de même contente d'avoir découvert ce titre.
Lien : https://demoisellesdechatill..

Un agréable moment lecture durant lequel on a vraiment l'impression de vivre avec les Magritte. L'enquête est à l'ancienne, bien sûr, avec ce côté sympathique qu'apporte le désuet. J'ai adoré apprendre des choses sur Bruxelles, René Magritte,... au fil de ma lecture. Les pages se sont tournées toutes seules, on ne les voit pas passer.

L'histoire se passe en Belgique, pays où a vécu le peintre René Magritte et sa femme Georgette.
Magritte a une vision d'une jeune femme debout à côté de son corps. Quelques jours plus tard, il apprend la mort de cette femme dans le journal et décide d'enquêter. Cette femme a été retrouvé avec une lettre dans une enveloppe bleue. Mystère !

J'ai bien aimé ce cosy mystery qui est un peu folklorique 😂, notamment pour une scène avec Magritte, scène un peu tirée par les cheveux mais pourquoi pas
L'écriture est fluide, plutôt dynamique.
Concernant le dénouement, je n'ai absolument pas deviné qui était le meurtrier, je me suis faite avoir, une très bonne surprise 😉

Un cosy mystery qui mérite d'être lu 😊

Il ne faut pas attacher trop d'importance au côté policier du roman, mais savourer l'humour de l'autrice : plus belge que ça tu meurs ! Bien sûr les vieux Belges comme moi apprécieront davantage, imprégnés depuis leur enfance de toutes ces expressions qui disparaissent peu à peu, connaissant bien les lieux décrits, sensibles aux fantaisies de Magritte, spectateurs en « life » du grand Jacques au temps de sa splendeur. Ne demandons rien de plus à ce bouquin, mais quelle agréable récréation !
J'ai été étonné que l'autrice se permette de transformer un personnage réel en héros de roman. Il ne s'agit pas ici d'une biographie romancée de Magritte, mais de l'utilisation de sa célébrité pour l'intégrer dans une fiction. Bon, cela n'a dérangé personne et c'est encore une manifestation de l'humour belge.

Quelle bonne surprise grâce aux critiques babelio. Je sais déjà que je ne m'en tiendrai pas là car la série des Folles Enquêtes de Magritte et Georgette ne fait que commencer pour moi.

Nadine Monfils a eu l'occasion de rencontrer l'épouse du fameux peintre belge Magritte, et a eu la belle idée de métamorphoser le couple en duo d'enquêteurs. Leur personnalité, le lien qui les unit, les oeuvres picturales et les passages fort intéressant dans lesquels Magritte parle de son travail ou de ses aspirations proviennent d'un savant mélange de vérité (interviews) et d'imagination. L'auteure est parvenue à mixer les personnages, les oeuvres du peintre et l'enquête policière avec une aisance surprenante.

C'est frais, c'est rigolo, un vrai plaisir de lecture.

Et j'ai adoré le style d'écriture : un cocktail de belgicismes wallons et bruxellois, des bons mots, des dialogues de personnages espiègles, beaucoup d'humour, une enquête qui tient la route.
J'en redemande, en espérant que les suivants soient aussi bons !

Ce n'est pas un livre ! Soyons joueurs et imitons Magritte lorsqu'il peint « Ce n'est pas une pipe ! ». Ici, on plonge dans la « belgitude » des choses et l'imaginaire décalé du peintre et de sa tendre épouse. Magritte adore les enquêtes. Et pourtant, vous ne lisez pas un polar. Non, l'auteur vous offre, ici, l'occasion inespérée de découvrir le petit grain de folie qui pétille chez Magritte et sa femme, d'apprécier ses tableaux, de boire une bière, d'écouter les chansons de Brel, de savourer, au passage, le fameux humour belge tout en frôlant, avec légèreté, la vision que le peintre a de la vie. Ceci n'est donc pas un roman, mais il est délicieux à souhait : exquis, déroutant, surprenant, surréaliste et poétique. Une vraie pépite à lire. J'ai adoré.

Des histoires sympathiques et bien ficelées pour se cultiver en cogitant et en s'amusant.

« Le peintre Magritte et sa femme Georgette aiment leur petite vie tranquille. Mais pourquoi ne pas y mettre un peu de piment? Avec leur chienne Loulou, les voilà devenus détectives privés par intérim. »

A savourer pendant une pause.