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petite lecture sympathique. j'aime beaucoup les livres de Nadine Monfils, mais malheureusement, on ne retrouve pas la folie belge que l'on retrouve avec mémé Cornemuse ou l'inspecteur Léon.

toutefois, moi qui ne connaissait pas vraiment Magritte, cela m'a fait découvrir le personnage et son quotidien.
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Bienvenue à Bruxelles en compagnie du célèbre peintre surréaliste René Magritte et de sa femme adorée Georgette, qui se glissent dans la peau de détectives pour lever le voile sur l'identité d'un tueur en série.

Dans ce premier volet d'une nouvelle série de cosy mystery, Nadine Monfils, avec tendresse et humour, livre une histoire bien construite aux personnages hauts en couleurs et attachants.
J'ai adoré en apprendre davantage sur le personnage de René Magritte et sur sa vision de l'art et de la vie en général.
Le voyage en Belgique offert par cette lecture m'a conquise, les descriptions du Bruxelles chaleureux et authentique du début du XXe tout comme les expressions belges plus imagées les unes que les autres m'ont transporté.

Un cosy mystery pittoresque, drôle et érudit, je recommande 🤩
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Lire un roman de Nadine Monfils est toujours un plaisir pour moi. Certes, les circonstances ont fait que j'ai commencé par lire le tome 3, mais désormais, je tente de lire les autres tomes dans l'ordre, en dépit de soucis félins qui n'arrêtent pas (j'ai beau regardé le calendrier, cela va faire bientôt deux mois que deux des chatons, les deux plus faibles, enchaînent les traitements divers et . Nous rencontrons le peintre René Magritte, sa femme Georgette (prénoms faciles à retenir pour moi, ce sont ceux de mes grands-parents maternels), leur loulou de Pomeranie et Carmen, leur inénarrable bonne, qui passe plus de temps à raconter des potins, à regarder la télévision qu'à faire le ménage.

René a une vision : une jeune femme, portant une robe à fleurs, et à côté d'elle, son corps. En conséquence, il peint cette vision et explique à Georgette, sa femme, ce qu'il a vu. Un peintre, comme tout artiste, a sa vision du monde, qu'il exprime. Seulement, quelle n'est pas sa stupéfaction quand, quelques jours plus tard, cette jeune femme est assassinée. Pourquoi ? René est peintre, mais là, il va s'improviser, avec Georgette et leur loulou, détective. Pas de rémunération, pas envie de gloire, non, simplement savoir, comprendre sa vision. Il a de la chance : il a un ami dans la police. Ce dont il ne se doutait pas, c'est qu'un second crime allait être commis : comme Madeleine, la première victime, Rosa avait reçu une lettre d'un amoureux anonyme, amoureux dont elles avaient toutes les deux accepter un rendez-vous, rendez-vous qui leur sera fatal. Non, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, ni écrire ce que Nadine Monfils n'a pas écrit : elles n'ont pas eu tort, elles vivaient leur vie comme elles l'entendaient, et elle n'était pas forcément drôle, leur vie. Madeleine s'ennuyait auprès d'un terne mari. Rosa avait des rêves, elle s'ennuyait elle aussi auprès de sa soeur, veuve, chez qui elle vivait faute de moyens, cependant, si vous lisez ce roman, vous comprendrez pour quelles raisons je n'ai pas beaucoup de sympathie pour elle.

René et Georgette enquêtent, mais ils vivent aussi, et j'ai envie de dire « heureusement ». Nous découvrons, en les suivant, leur vie quotidienne, le travail de René, son humour et sa pudeur. Nous repartons aussi un peu en arrière, pour découvrir Mathilde, une jeune femme qui travaille chez un antiquaire, qui adore les chansons de Brel et le travail de Magritte. Ils se rencontrent et, ma foi, sympathisent, parce que Mathilde est capable d'être émue par une oeuvre, par une chanson, les objets n'ont guère d'importance pour elle, sauf s'ils provoquent des émotions.
Au fur et à mesure du récit, René et Georgette relèvent des indices, interrogent des personnes qui n'avaient pas forcément envie de tout dire aux policiers, trouvent une piste qui n'était pas celle de la police, s'inquiètent aussi, parce que d'autres crimes sont toujours possibles. Et, comme second fil conducteur, les chansons de Brel.
Une série à découvrir, si vous ne la connaissez pas déjà.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Les aventures de Magritte le peintre et de son épouse, Georgette sont pleines de vivacité et fourmillent de détails sur la vie quotidienne dans les années 50 en Belgique, sur le peintre lui même (ses peintures et sa vie privée). L'intrigue criminelle est intéressante mais c'est le style, les personnages et la langue qui font la saveur de ce délicieux cosy mystery. A lire!
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U on petit roman autour d'une enquête criminelle dans le Bruxelles des années 50. C'est sans prétention, sans grand suspense ni grande action, mais c'est plaisant et sympathique. Cela ressemble un peu à de la l'humour anglais. le personnage principal est le peintre René Magritte qui joue au détective accompagné de sa femme Georgette. On rencontre même Jacques Brel, donc les propos sont parait il authentiques...
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C'était mon premier roman de l'autrice belge Nadine Monfils.
Merci une fois à @Jeunejane dont la chronique élogieuse (du tome 4 de la série) m'a menée à cette belle découverte.

Franchement, cette savoureuse lecture à la sauce belge m'a bien goûté, avec ses trois ingrédients principaux : René Magritte, sa femme Georgette et...Bruxelles, théâtre des opérations. 

Ce fut un régal de surréalisme, d'humour caustique, de mystères, d'expressions idiomatiques truculentes, d'exquis belgicismes, de mots brusseleirs (patois bruxellois) étrangement drôles, et de personnages frappadingues : curieux mélange mais la mayonnaise a pris !

J'ai beaucoup apprécié les références aux oeuvres de René Magritte mêlées efficacement à l'intrigue. Celles relatives à son enfance, à sa vie quotidienne avec son épouse Georgette et leur petit chien Jackie n'étaient pas pour me déplaire.

Que voilà un roman au bon goût de bière fraîche et mousseuse, de cuisine de terroir pas fine pour un sou mais généreuse et gourmande.

Écoutez un peu : on y entend le brouhaha des blagues de comptoir des vieux bistrots décatis, autant que la clientèle gouailleuse d'ailleurs !

Regardez un peu : on voit le brol (désordre) dans les vitrines des brocanteurs de la rue Blaes.

Et que dire des vieux pavés de Bruxelles sur lesquels on a l'impression de baguenauder même quand il drache (pleut à verse) !

C'est pas une bonne idée de faire endosser à René Magritte le costume de détective privé ? Oué (oui), une idée de génie, tout comme celle de mêler les paroles de plusieurs chansons de Jacques Brel à l'enquête criminelle. Et celle d'avoir imaginé une rencontre entre René Magritte et Jacques Brel ? Ah non peut-être ! Un cocktail qui tue, vous pouvez me croire.

En conclusion, je me suis retrouvée au coeur d'un jeu de piste intrigant et désopilant ; à vous de voir si vous avez envie de vous distraire et vous instruire d'une bien plaisante manière. Ça peut mal de vous ennuyer, c'est moi qui vous l'dis !

Je vous laisse à vos lectures en vous plaquant une baise (bisou) sur la joue.
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Un polar qui met en scène mon peintre préféré ! Je cours, j'accours. Si en plus on me dit que c'est un polar déjanté (dixit Marc Levy) j'y vais encore plus vite. Mais trop vite peut-être.

Le déjanté je le cherche encore (je ne dois pas avoir la même définition que Marc Levy). Si le roman le classe dans la catégorie des « cosy » parce que l'enquêteur n'est pas professionnel de la profession (sic), l'intrigue policière se révèle finalement très classique : une jeune femme est découverte morte, dans Bruxelles. Cette jeune femme le peintre René Magritte l'avait aperçue la veille, et en avait eu une vision surréaliste. Il n'en faut pas plus pour que l'admirateur de polars américains ne se décide à jouer au détective, avec l'aide de sa Georgette.

Son enquête, menée conjointement avec la police, le mènera sur les pistes d'un secret longtemps enfoui, mais aussi à la rencontre (imaginaire) de l'immense Jacques Brel, rencontre dont je n'ai pas bien saisi l'intérêt pour l'histoire.

Si j'ai apprécié au départ les petites informations sur Magritte, j'ai rapidement été un peu agacée par les parallèles entre les réflexions que l'enquête inspire au peintre et ses oeuvres picturales, les anecdotes trop nombreuses, les omniprésentes références à ses peintures. C'est comme si l'auteur hésitait entre témoignage (elle a été l'amie du couple), biographie, analyse de l'oeuvre et fiction policière, sans jamais réussir à choisir.

Le style est simple, les chapitres courts, ce qui fait que ce cosy polar se lit facilement et rapidement. Mais plusieurs aspects m'ont dérangée. J'ai déjà cité le lien entre l'intrigue et les sources d'inspirations de l'artiste. Je n'aime pas non plus les auteurs qui ne peuvent s'empêcher de faire référence à leurs propres oeuvres au sein d'un livre (ou d'une chanson). Enfin j''ai en fait surtout détesté rentrer dans la cuisine et dans la chambre à coucher de cet homme dont j'admire l'oeuvre depuis l'adolescence. Et puis je n'ai pas trouvé le grain de folie que j'espérai.

Bref, une déception. Pas certaine de lire les autres livres de la série. Je préfère garder ma vision, ma perception de ce grand artiste et du couple qu'il formait avec Georgette.
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Premier livre que je lis de cette auteure belge ( et pas le dernier car j'ai déjà commandé ces autres livres) . J'ai adoré ce roman qui m'est en scène notre Magritte national. J'ai littéralement dévoré ce livre qui contient des expressions bien belges, des anecdotes sur Magritte, de l'humour … et je terminerai en disant que l'idée de donner à Magritte le rôle d'un détective est géniale. Un très bon moment de lecture !
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Étonnante vision dont fut témoin René Magritte, celle d'une femme, cheveux blonds et robe fleurie, à côté de son fantôme. Si ses amis du bistrot se moquèrent gentiment de lui, le peintre en fut bouleversé, sans en comprendre la raison. Avec l'espoir de la recroiser, il emprunta le même tram qu'elle. En vain... Aussi, se mit-il à la peindre au grand désarroi de son épouse, Georgette, jusque là son unique modèle. Ce ne fut qu'un matin, plus tard, après avoir sorti le chien, que cette dernière l'interpela par la cuisine. Aussitôt, elle lui tendit le journal annonçant, en titre, le meurtre d'une jeune femme, poignardée. En dessous, une photo. La même femme qu'il avait peint avec sa robe fleurie. Y voyant un signe, Magritte contacta son ami, Joseph, qui travaillait à l'Amigo, le commissariat près de la Grand-Place, sous prétexte d'idées pour un roman qu'il voulait écrire. Aussi en apprenait-il plus sur la victime. Il s'agissait de Madeleine Dutilleul, elle avait été retrouvée avec un bouquet de lilas sous sa robe et une lettre d'amour dans son sac. Avec l'aide de Georgette, René décida de jouer les détectives...

« Nom d'une pipe ! », en référence, évidemment, au célèbre tableau de René Magritte, donne le titre à ses (premières) folles enquêtes de Magritte et Georgette. le peintre délaisse quelque peu ses pinceaux pour, se découvrant l'âme d'un enquêteur parce que féru d'histoires de détectives, se lancer à corps perdu dans la résolution d'un terrible meurtre. Sa chère et tendre, à ses côtés et jamais avare de bons conseils, va l'aider dans ce sens. Porté par un duo atypique, pétillant et touchant, et des personnages secondaires hauts en couleurs, notamment Jacques Brel qui intervient, bien malgré lui, dans le dénouement de l'enquête ou encore Bruxelles, personnage à part entière, ce roman policier, un brin suranné, se révèle tout aussi jouissif, décalé qu'original. En effet, Nadine Monfils entremêle joliment et habilement les bons mots et les jolis mots et nous plonge dans une ambiance cosy tout à fait délectable. L'on appréciera aussi les vraies anecdotes et les nombreux tableaux cités de Magritte.
Un roman haut en couleurs !
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René Magritte et Georgette, amoureux des mystères et des enquêtes policières, se déclarent détectives et enquêtent sur plusieurs meurtres commis à Bruxelles.
Madeleine. Rose. Leur mari et amant... Y aurait-il un lien avec les chansons du grand Jacques Brel ?

Avis :
Premier tome d'une série d'enquêtes menées par le couple déjanté et attachant formé par René Magritte et sa femme Georgette. Dans un humour décalé et bon enfant, Nadine Monfils ose réinventer ce couple dans de nouvelles péripéties tout en nous faisant découvrir des anecdotes croustillantes du grand peintre dans le Bruxelles d'alors. Nom d'une pipe ! Des toiles aux enquêtes, Magritte est toujours aussi enthousiaste et inspiré !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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