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La suite des aventures d'Elric le nécromancien

Elric se trouve investi ici de deux missions : retrouver l'âme de son père et aider la Rose pour sa vengeance.

Un roman plein d'imagination, mais désordonné et sans grande cohérence. On se retrouve en plein multivers, avec voyages dans le temps, créatures immortelles, magie toute puissante et tutti quanti. Heureusement, Moorcock s'assagit vers la fin et nous présente une bataille pleine de poésie épique entre Elric, et ses alliés, et les créatures du Chaos.

Roman très moyen et je me suis souvent ennuyé car Moorcock oublie souvent de raconter une histoire; seule la fin rachète un peu le manque de cohésion du récit et son imagination complètement désordonnée.
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Dans ce roman de la saga d'Elric, le Melnibonéen part à la recherche des Trois Soeurs qui possèdent un coffret contenant l'âme de son père, caché afin de pouvoir échapper à Arioch le Seigneur des Ténèbres et ainsi retrouver sa femme tant aimée dans la Forêt des Ames. Mais les Trois Soeurs ne sont pas recherchées uniquement par Elric, mais par Gaynor, un guerrier du Chaos qui convoite une mort que les Dieux lui refusent.

Ce roman est légèrement différent des précédents romans de la saga. Nous retrouvons Elric encore plus humain, plus proche de ses sentiments et des aspirations des autres. L'auteur s'éloigne progressivement d'un univers purement fantasy pour y mêler de la magie et des divinités permettant aux personnages de voyager à travers l'espace et le temps. le concept de la nation Tsigane dans la première partie est intéressant.

L'histoire finalement présente trop souvent d'étrangetés et devient un peu nébuleuse quant aux souhaits de l'auteur et la lecture paraît parfois bizarres. Les lieux, le temps, les personnages, se mêlant joyeusement dans un terrible capharnaüm chaotique. Il apparaît toutefois que Michael Moorcock établit une importance plus présente de la Balance, de la Loi et du Chaos, que le personnage d'Elric et de sa quête initiale.

Ce roman, bien que l'écriture est mieux travaillée que les premiers romans, n'est pas le plus intéressant de la saga, l'auteur s'éparpillant parfois un peu trop facilement.
Lien : https://lejeuderolevintage.w..
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Encore un nouveau tome dans lequel le verbe de Moorcock prend sa dimension épique. Les paysages et les situations s'enchainent dans un délire imaginatif qui nous porte au plus haut degré de la littérature de science fiction.

Elric est porté par un destin tragique dans un voyage sans fin. Il erre désormais à la recherche de l'âme de son père. Il est menacé par le Chaos de vivre avec cette âme jusqu'à la fin des temps s'il ne la délivre pas à temps et donc se détacher du fantôme de son père. Dans cette quête éprouvante, qui le mène à traverser le Multivers, il aura pour compagnie la Rose, seule survivante d'un peuple disparu, et le poète Wheldrake du passé, du présent et du futur.

Ce roman s'inscrit comme une parenthèse dans le cycle d'Elric, peu de combats, mais des situations de réflexions qui peuvent dérouter le lecteur. Pour ma part, certains passages sont extrêmement brillants et éclairent sur le combat que ce livrent les forces supérieures.
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Au diable cette fichue habitude de vouloir à tout prix finir les livres que je commence pour voir où ça mène et donner sa chance à l'auteur ! Ce sixième tome de la saga d'Elric a été une vraie punition, j'ai soupiré tout du long avec une constance qui confine au masochisme : verbeux, grandiloquent, truffé de dialogues abscons, enchaînant sans queue ni tête des péripéties que l'on dirait écrites sous acide. Les quelques bonnes idées, comme les cités roulantes, se perdent dans ce fatras, et c'est sans émotion et sans âme (âme sans doute bue par Stormbringer).
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La saga d'Elric se poursuit dans le Multivers, pris entre les feux croisés de deux demi-dieux du Chaos qui se disputent le privilège d'être le fer de lance de cette force maléfique qui cherche à se répandre. Avec de nouveaux alliés notre nostalgique prince rencontrera de bien étranges peuples, particulièrement les Tziganes aux moeurs étonnantes. Malgré des alliances temporaires, des négociations serrées et un appel aux solutions pacifiques, un affrontement titanesque deviendra inévitable . . .

Les friands d'action ne seront pas déçus, mais c'est toutefois le questionnement quasi métaphysique d'Elric qui a retenu mon attention. Bien qu'Arioch, son protecteur comte du Chaos, lui soit régulièrement d'un grand secours cette aide commence à lui peser, de même que la soif effrénée de vie de Stormbringer, son épée runique qui lui devenue indispensable, ou n'est-ce qu'une impression qu'il entretient ? On le voit penser à une vie plus simple, sans artifice, aspirer au calme d'un foyer, loin des enjeux des déités: rêve, prémonition ou fantasme ? Les épisodes suivants nous le diront. . . peut-être !
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Enième aventure d'Elric dans le multivers qui , tapie dans un recoin de ma bibliothèque , m'avait échappé . Sa lecture m'a confirmé ce que j'avais constaté en relisant les précédents : autant le personnage et son contexte sont grandioses dans les premiers volumes autant les séquelles tendent vers la redite et l'obscurité. le présent volume remet en quête ce pauvre albinos à travers une profusion de mondes et de personnages (avec une pincée de folklore gitan ,de mythes nordiques ,un soupçon de dragon et un loup garou en guise de raton laveur) sans oublier d'interminables discussions sur la nature du multivers (aussi lourdes que la mer du roman) la Loi , le Chaos, la Balance et consorts ! La multiplication aboutit à l'exténuation
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Pas mal de temps s'est écoulé depuis ma lecture de l'excellent « la sorcière dormante », 5ème tome du cycle d'Elric. C'est peut-être une des raisons qui explique que ce 6ème volet m'ait beaucoup moins enthousiasmée mais il me semble qu'on peut objectivement affirmer que « la revanche de la rose » n'est pas dans le haut du panier de la série consacrée au Prince de Ménilboné.

Tout n'est pas à jeter dans « la revanche de la rose ». Il y a de bonnes idées et la découverte de certains aspects de la lutte entre la Loi et le Chaos sont intéressants. Mais hélas, je me suis un peu ennuyée au cours de ma lecture. Ce 6ème tome manque d'action mais ça n'est pas forcément quelque chose qui me dérange, parfois j'aime assez les récits d'ambiance et je ne suis pas contre un côté contemplatif mais là ça n'est pas bien rendu. J'ai eu l'impression que Moorcock ne savait pas où il voulait emmener son récit. C'est assez confus, les bonnes idées semblent ne pas être exploitées dans tout leur potentiel, d'où une certaine frustration, d'autant plus que certains passages moins intéressants sont très étirés.

Cette petite déception ne va pas m'empêcher de poursuivre le cycle, je suis toujours fan de l'albinos. J'espère juste que « l'épée noire » sera meilleur.

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J'ai trouvé que La Revanche de la Rose était un tome particulièrement faible du cycle d'Elric.
Il en est presque agaçant, tant il semble concentrer les défauts principaux du cycle (pour très peu de ses qualités). En effet, on y retrouve cette impression (parfois latente dans les tomes précédents) que le récit, l'univers où il se déroule et ses personnages, ne sont finalement que des prétextes pour l'auteur afin de développer ses réflexions et concepts vis-à-vis de l'existence, de l'ordre, du chaos et des êtres humains insignifiants qui doivent y faire face.

Lesdites réflexions ne manquent pas forcément d'intérêt, mais elles ne sont jamais incarnées par le récit et ses acteurs. Ce problème a donc provoqué chez moi un ennui poli à mesure des pages, un manque total d'empathie envers la quasi totalité des personnages et l'impossibilité de m'immerger et de croire à l'univers proposé.
D'autant plus que, le récit n'étant qu'un prétexte, il est truffé de deus ex machina (sans lesquels le récit serait bloqué), de "transitions" hasardeuses et de personnages qui agissent tel que le récit l'impose (et non en réaction logique, d'après leurs caractérisations), ce qui finit réellement par le rendre pénible tant les ficelles sont grosses ()... Enfin les idées prometteuses, telle cette nation tsigane, ne sont malheureusement jamais réellement exploitées et développées.

Je conclurais avec un conseil concernant le cycle lui-même. Il fait à mon sens partie des cycles qu'il vaut mieux lire dans l'ordre de parution, plutôt que dans l'ordre du cycle/de l'histoire.
Dans le cas d'Elric, cet ordre a été décidé et réaménagé après coup (ce sixième tome sur neuf étant l'un des derniers à avoir été écrit), et cela se ressent grandement à la lecture (notamment dans la caractérisation d'Elric, les répétitions de certaines intrigues et idées de manières moins efficaces, etc), mais aussi dans la façon dont des idées novatrices sont par la suite devenue des recettes du cycle (parfois jusqu'à la caricature).
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La lecture de l'intégrale se poursuit, péniblement.

Les aventures d'Elric commencent à me sortir par les yeux, ses jérémiades n'étant finalement pas l'élément le plus horripilant de ses tribulations, noyées au milieu de considérations philosophiques obscures, de descriptions alambiquées et de dialogues vides.
La lenteur de mon avancée est probablement aussi due à l'effet soporifique exercé par l'intégrale, au sens propre du terme: 5-6 pages suffisent généralement à me faire papillonner.

Les personnages insipides ne relèvent pas cette fade sauce: outre notre albinos dépressif, on retrouve un Wheldrake à la poésie douteuse, une Charrion qui joue de ses charmes auprès d'un crapaud géant, une Rose aux motivations douteuses et un grand méchant condamné à ne pas pouvoir mourir, et qui s'est mis en tête de tuer tout le monde pour leur faire payer ça.

Un tome de plus d'achevé, le plus long d'ailleurs, je ne lâche pas l'affaire mais compte les pages avant la Libération. Les autres intégrales du Multivers de Moorcock ne viendront probablement pas grossir ma Pile à Lire, et j'en suis le premier déçu.
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En entamant ce sixième tome d'Elric, je savais que je pouvais tomber sur de la Dark Fantasy de qualité ou pas. Et là ça été ou pas. Je n'ai vraiment pas accrocher à l'histoire qui est vraiment inintéressante.

Ensuite ce roman est un vrai fourre-tout. Au côté d'Elric on retrouve le poète Wheldrake qui vient du XIX° siècle victorien. Heureusement que celui-ci est présent car avec ses facéties et ses interventions poétiques il casse la monotonie du récit. Mais d'un autre côté je trouve déplacé de faire apparaitre un personnage venant d'une époque que nous connaissons même si cela est nécessaire pour étayer la thèse du Multivers. de plus Moorcock introduit des références (le peuple des Tsiganes) qui me semblent complètement déconnectées de ce que le monde d'Elric m'avait habitué.

En définitive j'ai l'impression que ce tome n'est pas maitrisé du tout, que Moorcock est entré dans un délire dont il n'arrive pas à sortir.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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