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4,01

sur 1043 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce roman publié en 2014, écrit par un américain black (ça, c'est le terme que je continue d'utiliser pour parler des personnes à la peau noire, malgré les tonnes de politiquement correct en cours aux U.S !), violoncelliste professionnel de renom, qui composa ici son premier roman, est un coup de maître mais aussi un de mes coups de coeur absolus de ces dernières années.

400 pages pour raconter les aventures et suivre le destin de ces trois "Suprêmes", trois amies afro-américaines (ça, c'est le politiquement correct!) qui se retrouvent dans leur restaurant favori, chez Earl all-you-can-eat (titre original du roman), voilà ce que propose l'auteur. Rien de bien sexy, a priori.

Et pourtant ! En allant au delà d'un pich un peu mollasson, le lecteur va tomber sur une pépite ! Les Suprêmes est un véritable feu d'artifice d'émotions contradictoires.

Lecteur, prépare toi à subir les assauts successifs d'énormes vagues d'humour (on rit souvent aux éclats à la lecture des péripéties d'une foule de personnages parfois complètement déjantés), auxquelles vont succéder de terribles tsunamis de tristesse (impossible de ne pas verser une petite larme à certains moments). [Vous noterez au passage la qualité impressionnante de mes métaphores maritimes...]

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Il est un peu difficile d'accrocher à l'histoire en début de livre car il y a une galerie de personnages (tous assez incroyables dans leur genre !) et qu'il est facile de s'y perdre. Mais ensuite... une fois rentré dans l'histoire, on n'en sort pas ! Les trois protagonistes principales sont des amies, des femmes Noires surnommées les "suprêmes" en référence au fameux groupe. Et elles sont terriblement attachantes, par leur force de caractère, leurs failles, leurs drames, mais aussi l'humour distillé tout au long de l'histoire. Un mélange fort en émotions, entre rires et larmes. J'ai adoré !
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Qu'est ce que j'ai adoré ce roman ! Déjà tout simplement parce que j'ai adoré ses personnages un peu loufoques, complexes et très attachants, avec leurs problèmes tout ce qu'il y a de plus normaux et pour moi c'est ça l'intérêt de ce roman. Oui on nous y parle de la ségrégation, Odette, Clarice et Barbara Jean (les 3 Suprêmes), se remémorent leur passé de jeunes filles afro-américaine dans les années 60 et forcément la ségrégation faisait partie de leur quotidien, mais ce n'est pas un roman à propos de la ségrégation. C'est bien plus, c'est un récit de vie avec toutes les joies et les peines que l'on peut rencontrer dans sa vie, les Suprêmes nous racontent à leur façon leur vie telle qu'elle est et telle qu'elle a été.
C'est un roman très positif, les Suprêmes se remettent en question, font face à leurs problèmes, s'épanouissent. C'est aussi une très belle histoire d'amitié et d'amour et ça fait du bien de lire les histoires de gens aussi attachants et aussi attachés les uns aux autres. Certains peuvent trouver qu'il y a quelques longueurs, on oscille tout le temps entre passé et présent, mais je trouve ça très bien fait, je ne me suis jamais sentie perdue entre les époques et je ne me suis pas ennuyée une seconde.
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Merci mesdames pour ce moment passé avec vous ! Quelle leçon de vie, quelle belle amitié, que de belles valeurs véhiculées. J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir et j'ai eu beaucoup de mal à le refermer tellement je me suis attachée aux personnages.
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Dans ce roman qui nous plonge dans la communauté noire, des années 60-70 aux années 2000, Edward Kelsey Moore croque la vie quotidienne, les malheurs et les bonheurs, les frustrations et les espoirs d'hommes et de femmes. Il raconte les trois Suprêmes, ces amies inséparables qui semblent tout savoir les unes des autres sans se parler, mais aussi la société d'alors. On se trouve du côté des noirs dans la ville. On découvre aussi le communautarisme et le racisme à l'encontre des blancs : s'ils sont victimes de ségrégation de la part de leurs congénères à la peau pâle, la réaction à l'embauche d'un blanc dans le café Chez Earl suffit à démontrer que les barrières culturels exist(ai)ent des deux côtés. Sans parler de la difficulté d'envisager un couple mixte même lorsque les mariages entre noirs et blancs ne sont plus interdits...

D'un chapitre à l'autre, l'auteur nous entraîne à la suite de l'une ou l'autre des Suprêmes. de Clarice et ses principes bourgeois à Barbara Jean et ses robes provocantes en passant par Odette qui parle aux fantômes qui l'accompagne, le lecteur ne s'ennuie pas, oscillant entre humour et émotion. Plusieurs fois, j'ai eu envie de poser le livre entre deux chapitres, histoire de savourer l'histoire, de m'imprégner de l'épisode qu'il raconte avant de poursuivre mon voyage dans le temps.

Parfois burlesque, toujours juste, Les Suprêmes est un beau roman sur la force de l'amitié qui nous embarque dans une époque en partie révolue, mais pas si lointaine que ça. Une excellente surprise !
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Odette, Clarice et Barbara Jean sont amies depuis l'adolescence. Elles ont traversé ensemble les épreuves que la vie a mises sur leur chemin. Et malgré les défauts de chacune, elles sont restées amies.
Roman en forme de flash-back, où on découvre petit à petit chaque personnage, mais dont Odette est la narratrice.
Drôle, émouvant, divertissant, ce livre fait du bien, et démontre bien que les amis, c'est la famille qu'on se choisit.
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C'est en hommage au groupe de Diana Ross "Les Suprêmes" que sont ainsi surnommées trois amies inséparables depuis la fin des années 60. Elles sont aujourd'hui quinquagénaires. Elles sont afro-américaines et ont passé leur vie dans une petite ville de l'Indiana.

Nous allons revivre leur vie respective dans l'Amérique profonde. Nous sommes dans le sud à l'époque de la ségrégation. Une petite atmosphère de "La couleur des sentiments".

Nos trois amies ont depuis leur adolescence élu leur quartier général chez Big Earl, le restaurant de la ville. Elles s'y retrouvent toujours le dimanche après la messe.

Faisons connaissance avec nos protagonistes.

Odette : née dans un sycomore, un sacré caractère. Elle n'a peur de rien. Elle est rondouillette, parle avec les fantômes. Elle a épousé James. Elle soigne son cancer en fumant de la marijuana.

Clarice : qui adore le piano, elle donne des cours. Elle a épousé Richmond, un mari coureur de jupons.

Et enfin, Barbara Jean : la pin up, une bombe sexuelle qui ayant eu une enfance difficile a été prise sous l'aile d'Odette et Clarice. Elle a fait un riche mariage, mais l'argent ne fait pas tout...

Le trio a tout partagé : joie, peine, amour, deuil. C'est l'histoire d'une amitié rare, d'une Amérique où les blancs ne cotoient pas les noirs. Un joli tableau de la société américaine au départ de la fin de l' année 1968 (l'assassinat de Martin luther King) à nos jours. Une écriture narrative qui dépeint le poids de la religion, la ségrégation dans une petite ville du Sud des Etats-Unis.

J'avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dans le récit mais c'est toujours pareil chez moi lorsqu'il s'agit de littérature américaine. J'ai bien fait d'insister car impossible de sortir de cette belle lecture par la suite. Les flash-backs émaillent le présent pour nous permettre de comprendre la vie de chacune.

A la fois triste, drôle, ironique, tendre et chaleureux, une belle réussitte pour le tout premier roman d' Edward Kelsey Moore, violoncelliste de son état.

Odette est la principale narratrice, elle se raconte à la première personne. Pour les autres personnages la troisième personne est utilisée. Des personnages attachants et haut en couleur.

Une belle lecture d'été.

Ma note : 9/10

Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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« Les Suprêmes » est le premier roman d'Edward Kelsey Moore. Dans le même esprit, il rappelle « La couleur des sentiments » de Kathryn Stockett.

Roman très touchant. Beaucoup d'émotion dans ce livre. On rit, on pleure, on s'attache à ces trois portraits de femmes afro-américaines au caractère bien trempé, qui nous font partager leur quotidien. On oscille entre le présent et les flash-backs qui permettent de mieux connaître leurs histoires respectives.

Avec « Les Suprêmes », c'est la rencontre du plaisir et de la douceur. Cela fait du bien ! L'intrigue est très bien construite, j'ai adoré !

Salutations d'Exquimots !

Lien : http://www.exquimots.fr
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J'ai offert Les Suprêmes à ma maman à Noël et elle me l'a prêté après l'avoir terminé. Elle m'a confiée l'avoir trouvé chouette, mais pas autant que Les quatre Grâces de Patricia Gaffney (Les quatre Grâces est un de ses romans préférés). Comme si ces deux lectures étaient intimement liées, lorsque j'ai écrit la critique du roman de Patricia Gaffney, ma copine Claire m'a conseillé de lire Les Suprêmes
Un de mes romans préféré est La couleur des sentiments et je ne remercierai jamais assez mon amie Muriel de me l'avoir offert. J'ai ensuite dévoré Fille noire, fille blanche de Joyce Carol Oates et Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee (merci Delphine!) (mes amies sont géniales!) et je vous ai parlé l'an dernier de Sweet Sixteen de Annelise Heurtier. La ségrégation raciale est un sujet qui m'intéresse beaucoup et me touche.
les Suprêmes est un livre sur l'amitié et l'amour, sur la vie. On y fait la connaissance de trois personnages attachants qui grandissent ensemble. Odette, Clarice et Barbara Jean se rencontrent enfants et ne se quittent plus. Elles ont pris l'habitude de se retrouver chez Earl et cette habitude perdure trente ans plus tard, avec leurs maris et à une époque leurs enfants.
J'ai tout de suite aimé Odette et la suite du roman n'a fait que renforcer ce sentiment. Odette est courageuse et drôle. Elle m'a fait rire. Et aussi pleurer. Vraiment. Sa relation avec sa mère est très touchante, tout comme celle qu'elle a construit avec son mari James.
Les deux autres personnages – Clarice et Barbara Jean – se dévoilent progressivement, on apprend à les aimer. C'est moins évident, plus pudique. Clarice regrette de ressembler tant à sa mère, qui comme elle, a épousé un mari volage. Pourtant, son mari, elle l'aime de toutes ses forces depuis son enfance. La plus secrète des trois est Barbara Jean. Son histoire, on ne la découvre que par petites touches, poignantes, mais on sait qu'elle démarre mal.
Je ne me souviens plus trop comment elle l'exprime, mais à un moment Clarice dit que la seule chose qui la distingue de son épouvantable cousine (un personnage à hurler de rire) est son amitié avec Odette et Barbara Jean. C'est ce qui la rend meilleure. Finalement, c'est ce qui les rend toutes meilleures, leurs amies, leurs garde-fous.
J'ai envie de dire à tout le monde de lire ce livre, de rire et de pleurer avec Les Suprêmes. de les aimer, comme moi je les ai aimées.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Je suis totalement rentrée dans ce livre qui m'a fait rire avec ce petit monde qui gravite autour des Suprêmes. On pourrait penser que c'est Friends Chez Earl en lieu et place du Central Perk.

Les personnages féminins sont très forts mais les personnages masculins ne sont pas en reste que cela soit Big Earl ou les époux. Et que dire des personnages secondaires comme Mimi ou la cousine de Clarice 😂

J'ai également apprécié que l'auteur aborde les questions de la ségrégation avec finesse avec le personnage de Chick.

Un vrai régal de lecture et un roman que l'on pourrait classer dans la collection « feel-good ».
Je m'interroge également sur l'absence d'adaptation de ce roman en film ou en série. Il possède tout ce qu'il faut: des personnages féminins , un lieu, et des sujets forts. J'ai même trouvé le casting

On quittant Les Suprêmes avec tristesse, je m'interroge à lire sa suite (Les suprêmes chantent le blues). Avez-vous lu la suite
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