François Mora nous narre dans cet ouvrage la teneur des pages douloureuses de sa vie attachées à l'Algérie française.
Ce livre est donc fortement imprégné de nostalgie et de souffrances. Empreint de la conscience d'une fin inéluctable dès lors que les objectifs sous-jacents du général
De Gaulle ont été découverts pour ce qui concerne cette terre qui était un bout de France.
Les mots et la fureur de l'auteur sonnent justes tant pour ce qui le concerne que ce qui a trait aux personnages dont l'attitude diffère de la sienne. Unis dans la douleur du fait de l'amour, de la passion, portés à la même terre. Car pourtant...
L'auteur pose de manière parfaitement claire les fondements de son engagement pour l'Algérie française aux côtés des activistes et plus tard à ceux de l'OAS. Son témoignage est intéressant mais ne reflète qu'une infime partie de la réalité des engagements analogues car l'auteur se positionne de façon manifeste à l'extrême droite de l'échiquier politique de l'époque. Ce qui est loin de correspondre à la position de la majorité des combattants clandestins de l'OAS, quoi qu'en dise la presse soit disant bien pensante et les trublions de l'histoire volontairement et partialement manipulée.
Je ne recommande donc pas ce livre à ceux qui seraient curieux d'en savoir davantage sur la guerre d'Algérie, s'ils ne disposent pas d'une culture préalable sur le peuple pied-noir et sur l'OAS car il pourraient être tentés de généraliser et de porter une étiquette d'extrême droite sur toutes les personnes pro Algérie française et ceux qui regardent encore cette époque avec nostalgie.