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3,73

sur 274 notes
Ce livre, je crois qu'il me tente depuis sa sortie chez Préludes. Comme il est désormais sorti en poche, j'ai fini par craquer. Aussitôt acheté, aussitôt lu ou plutôt dévoré car je n'en ai fait qu'une bouchée. Pour autant, je ne l'ai pas trouvé parfait, loin de là.

C'est un roman sur 2 époques que nous propose l'auteure. Lionella, jeune violoncelliste de talent, découvre une partition et surtout un carnet ayant appartenu à Ada, orpheline, 300 ans plus tôt.

Si l'histoire de Lionella m'a laissée quelque peu indifférente, celle d'Ada m'a passionnée. Elle nous entraine en effet au coeur de la cités des doges, Venise, où elle va côtoyer Vivaldi, rien que ça ! J'ai été littéralement envoutée par la Sérénissime et surtout la musique que j'entendais presque. Mais j'ai surtout découvert l'ospedale Della Pieta. C'est un vibrant hommage que rend l'auteure à ces femmes anonymes à jamais.

Par contre, j'ai trouvé toute cette histoire trop convenue et malheureusement pas assez développée. J'aurai aimé que les personnages de Lionella et Kevin soient plus profonds afin de m'attacher réellement à eux.
Enfin, je ne suis pas contre les fins ouvertes qui laissent libre court à l'imagination. Cependant ici, je suis plus frustrée qu'autre chose, j'ai un sentiment amer d'inachevé puisqu'au final beaucoup de questions restent sans réponse. Moi qui avais passé un moment plutôt agréable, j'ai tourné la dernière page plus déçue qu'autre chose, ce qui explique mon peu d'engouement pour ce roman en rédigeant mon billet.

Je ne peux par contre que saluer le style de l'auteure fluide et efficace qui m'a transporté dans un autre lieu, dans un autre temps et qui m'a fait vibré au son du violoncelle.

J'ai passé un bon moment de lecture à Venise. J'ai voyagé mais la chute a été dure avec ce dénouement qui a déçu toutes mes espérances. Je ressors plus que mitigée de cette lecture. Dommage !
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J'ai acheté ce livre de manière impulsive parce que le titre m'a appelée alors que je le croisais par hasard dans une grande surface. le fait que l'auteure soit belge comme moi et que ça parlait de musique et d'Italie ayant achevé de me convaincre (je suis musicienne et italophile). Je l'ai lu en deux soirées, sur fond de concours reine Élisabeth, un hasard qui fait un clin d'oeil à l'histoire, sans y coller totalement.
En fait il n'y a pas une histoire mais deux, qui se déroulent en parallèle et s'imbriquent de manière élégante et naturelle.
J'ai beaucoup apprécié ces deux univers et tout ce qu'ils m'ont permis d'apprendre sur Venise, Vivaldi, ses contemporains, la musique et la peinture mais aussi sur Seraing que je ne connais pas très bien, sur notre passé wallon, grandeur, décadence et reconversion, avec ses points d'interrogations...
L'écriture est agréable, fluide même si le passé simple du premier chapitre est regrettable et que l'auteure s'est crue obligée de "franciser" certains termes pour mieux coller au marché. Il y a pas mal de trouvailles et de belles idées et en tout cas toutes les images sont là et à la fin, on a du mal à laisser partir les deux personnages, comme prédit quelque part à l'intérieur du livre…
Un roman intelligent, des personnages attachants et une juste dose d'histoire et de culture qui se dévore!
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Lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, j'ai tout de suite été attirée par cette histoire, car il faut avouer que le fait d'entremêler deux époques si différentes l'une de l'autre est aguichant, de plus que j'ai un faible pour le violoncelle.
Or, l'histoire était en réalité loin de ressembler à ce que j'imaginais. Je m'attendais à plus d'intrigue, plus de suspens, à ce qu'il y est réellement un lien entre les deux jeune filles (à part le fait qu'elles soient toutes les deux éprises de musique baroque).
L'atmosphère de l'histoire est certes très romanesque, on déambule dans la magnifique ville de Venise que j'ai de mieux en mieux découverte grâce à ce roman, et j'étais ravie d'avoir eu l'occasion de me documenter, d'une façon originale, sur le prêtre roux, le grand compositeur de musique baroque qu'est Vivaldi.
Cependant, je trouve que l'histoire aurait pu avoir plus de profondeur, qu'on puisse réelement s'immerger dans ses entrailles et y dénicher des secrets, et dénouer des mystères. Par exemple, je trouve que la fin est plus ou moins prévisible, cependant très émouvante, même s'il y avait toujours une partie de moi qui espérait qu'il y est un certain choc à la fin, une vérité qui éclate.
L'auteure aurait également pu nous épargner des passages descriptifs que j'ai trouvé sans utlime utilité pour le roman et que j'ai parfois été obligée de passer.
De plus, je n'ai pas pu m'attacher aux personnages de l'époque contemporaine, Lionella et Kévin, pour l'unique raison qu'ils n'ont pas été réellement développés, leur caractère peut être analysé à travers les bribes laissées par l'auteur mais je ne trouve pas cela suffisant.
Malgré tout, j'ai adoré me plonger dans cette atmosphère nouvelle, osciller entre les époques, en effleurant la civilisation et culture Italienne, tout en sentant le son du fameux violoncelle raisonner dans mes oreilles, grâce à l'excellente plume de Christiana Moreau.
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Un roman qui se lit très vite. Deux héroïnes attachantes, à deux époques très différentes, mais toutes les deux mues par le même amour de la musique et du violoncelle.
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Lionella et Kevin sont deux amis qui se connaissent depuis l'enfance. Tous deux habitent à Liège, en Belgique, dans un quartier de Seraing.

Elle, 17 ans, d'origine italienne évolue dans la musique grâce à sa famille qui est douée dans cette discipline depuis des générations. Si elle adore la musique, Lionella est en plein questionnement à ce sujet. En effet, depuis que sa mère l'a inscrite à un prestigieux concours, elle est remplie de doutes et de craintes, car elle ne trouve pas le morceau qu'elle veut jouer. Lionella n'est pas une jeune fille comme les autres, elle refuse de participer à ce concours si c'est pour jouer un morceau hyper connu que tout le monde connaît. Doté d'un sacré caractère, elle n'hésite pas à le montrer à quiconque se dresse sur son chemin, même à son professeur de musique.

Lui, a le même âge. Kevin a arrêté l'école et travaille désormais dans un commerce comme « petite main ». Il passe ses journées à trier des boulons et ses soirées à éviter son frère aîné qui rentre la plupart du temps complètement bourré de ses soirées. Les garçons ont été abandonnés par leur père alors que Kévin n'était même pas encore né. Il vit avec une mère qui ne cesse de travailler pour joindre les deux bouts et son frère au chômage avec lequel il ne s'entend plus depuis longtemps. Passionné par les insectes, Kevin, jeune homme discret et timide, aime aussi les fossiles et les vieux objets qui portent en eux une histoire secrète, mais passionnante.

L'un et l'autre sont différents des autres jeunes par leur comportement et leurs hobbies.

Un jour, Kevin qui aime farfouiller dans les brocantes et marchés aux puces trouve un petit coffret avec des partitions écrites en italien ! Il n'y comprend rien, mais habité par une certaine sensibilité, il sent immédiatement que ça va plaire à son amie Lionella. Fin négociateur, il repart avec cet objet sous le bras pour l'offrir à la fille qu'il a toujours aimé.

Un cadeau qui va à jamais bouleverser leur destin et changer le cours de l'Histoire de la musique.

Je pourrais arrêter là le résumé de ce livre, mais je ne peux pas !! Je ne peux passer sous silence l'histoire incroyable d'un troisième personnage qui, pour moi, a pris toute la place dans mon coeur de lecteur : Ada.

Ada est une jeune italienne, orpheline, qui vit au XVIIIe siècle, en plein Venise. Recueillie par l'Ospédale della pietà, Ada va grandir entourée d'autres pauvresses et de musique. En effet, les destins de ces enfants abandonnés vont être écrits selon leurs aptitudes à chanter ou à jouer d'un instrument de musique. Ada sera vite amenée à être éduquée musicalement par un certain Antonio Vivaldi.

L'auteure, Christiana Moreau, a écrit ce livre de telle façon que le lecteur, une fois plongé dans son écriture, ne peut plus faire autre chose ! J'ai voyagé dans une Italie de 300 ans depuis mon fauteuil ! J'ai découvert un univers musical passionnant et … envoûtant. Les descriptions de la musique, des instruments, des sentiments portés par ces jeunes gens, tantôt italiens des années 1700, tantôt par liégeois des années 2000, m'ont permis de tout comprendre et de rêver grâce aux nombreuses images qu'elles portaient en elles.

Je n'ai pas eu, pas une seule fois, un problème de Temps entre l'histoire d'Ada et celle de Lionella qui sont pourtant séparées par 3 siècles !

Ce premier livre de l'auteur me fait penser à un autre artiste belge dont j'ai tout autant dévoré 2 de ses livres : Bernard Tirtiaux. L'un comme l'autre me permette de plonger corps et âme dans leurs univers respectifs que j'admire !
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Une histoire intelligente. Deux destins croisés de jeunes femmes qui ne se soumettent pas aux injustices de la vie et qui forcent leur destin grâce à leur talent. La musique est merveilleusement décrite. Vous pensez que la musique doit s'écouter et non se décrire ? Christiana Moreau nous fait écouter cette musique ! J'ai aimé autant le côté enchanteur et poétique de la Venise du XVIIIÈME s. Que le côté social de cette ville industrielle qui cherche à gommer son passé. Tout y est si juste et bien observé
J'attends avec impatience un second roman de cette auteure sensible.
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Dans La Sonate oubliée on suit Lionella une jeune fille outrageusement passionnée de violoncelle : dans sa vie il n'y a pas de place pour autre chose que pour cet instrument. C'est lui qui la fait vibrer, qui la bouleverse, qui l'émeut et l'accable et surtout, qui pare sa vie de ses plus belles émotions.

Lorsque son meilleur ami lui apporte timidement les fruits de sa recherche minutieuse aux puces, il est bien loin de se douter qu'il va changer le destin de la jeune fille. En lui offrant une boîte contenant un bijou, un journal et une mystérieuse partition c'est un nouveau monde qui s'ouvre pour Lionella mais aussi pour nous lecteurs, qui entrons dans le monde de Ada, une orpheline ayant vécu au XVIIIè siècle, un siècle plein de faste et de misère, un siècle où la musique de Vivaldi retentissait fort ! J'ai adoré découvrir un nouveau personnage de cette façon et j'avoue avoir eu une nette préférence pour le récit de la vie d'Ada, bien plus intriguant à mon goût. Pour elle, tout comme pour Lionella, la musique n'est pas qu'un divertissement, c'est sa vie, son quotidien. C'est bien là la beauté de ce livre qui réuni par leur passion dévorante pour cet instrument deux jeunes filles séparées par les siècles.

Pour ce premier roman, l'auteure a fait le choix d'utiliser deux styles d'écriture bien différents au gré des alternances entre Ada et Lionella. Bien que je comprenne ce choix je n'y ai pas forcément adhéré : j'aurais préféré qu'elle rédige tout le roman avec la même virtuosité qu'elle employait pour Ada et au diable le réalisme ! Plus généralement je me suis davantage attachée au personnage de Ada qui, malgré son quotidien miséreux, continuait à trouver du bonheur dans les choses simples de la vie. A travers son journal on s'immisce au plus profond de sa pensée que j'ai trouvé profonde et touchante, là où Lionella m'a semblé un brin plus égocentrique et suffisante.

En bref, La Sonate oubliée est un roman à part : avoir envie d'écouter du violoncelle en lisant ça ne m'arrive pas tous les jours ! C'est un livre poétique et enchanteur qui m'a aussi donné une folle envie de découvrir Venise et ses secrets.

Lien : http://herbysbooks.blogspot...
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Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est le mélange d'historique et de contemporain. Avec le journal intime que lit Lionella, on fait des bons dans le passé qui sont très intéréssant. L'histoire d'Ada m'a passionnée, de par son histoire d'enfance, mais aussi son quotidien auprès de Vivaldi et surtout les passages avec son admirateur !

Au niveau des personnages, je les ai trouvé très attachants, vraiment je n'avais pas envie de les quitter. Lionella et Kévin entretienne une relation qui est à la fois touchante et d'une grande beauté, car il y a de grandes différences entre eux, mais j'au eu l'impression que c'était celà qui les rapprochait autant. Les caractères sont très bien travaillés par l'auteur, les personnages ne sont pas clichés, ils ont des personnalités bien à eux, et c'est vraiment agréable.

J'ai vraiment a-do-ré en savoir plus sur Vivaldi et son quotidien, bien que je ne sois pas une fan de musique, et encore moins de classique. Découvrir une personnalité si connue par le biais d'un journal intime, et une idée fantastique.

Les bons du récit pour passer d'une époque à l'autre sont très bien construits, je ne me suis pas perdue dans le fil de l'histoire. Je ne connais pas l'Italie mais les descriptions étaient tellement précises que j'ai réussi à me faire une image mentale des rues que parcours Ada.

En bref, c'est une histoire très agréable et originale. Des personnages attachants et une bonne dose de musique pour couronner le tout !
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Lionella, 17 ans, vit en Belgique avec ses parents musiciens. Elle prépare le concours Arpèges avec son professeur Monsieur Sohet mais ne parvient pas à trouver le morceau idéal à jouer avec son violoncelle. Kévin, son meilleur ami et fouineur hors pair lui offre un jour un coffret en métal déniché dans une brocante contenant un journal intime, une médaille et une partition pour violoncelle.
Lionella découvre que le carnet appartenait à une certaine Ada née le 06 décembre 1705, abandonnée à sa naissance et qui vécut à l'hospice de Venise. La médaille est le seul lien qui l'unissait à sa mère. Ada avait tout appris de la musique à l'ospedale grâce à l'Abbé Vivaldi et fut très vite nommée ‘Ada del violoncello', honneur inestimable.
« J'ai pressenti dès l'instant où j'ai frôlé les sublimités insoupçonnées de LA musique, la vraie, celle qui ravit le coeur, transporte l'allégresse, enflamme de volupté ou déchire l'émotion. Celle qui berce les peines, soulage la douleur et réconforte l'âme, qui vous brûle de passion et vous comble d'ivresse. »
Au cours d'un carnaval et d'une rencontre avec le comte Charles Sétil de Fays la vie d'Ada avait basculé. Elle qui avait été surprotégée par la Pièta se retrouvait livrée à elle-même dans une ville, elle avait donc appris que ce n'était pas si simple sans les conseils d'une mère.
« La sensualité de la musique m'habite comme une fièvre nouvelle. Vivre la musique empêche de mourir. »
« Ma main ne décide plus, c'est la souffrance qui a pris les rênes de ma narration. À quoi bon revenir sur ce qu'a été ma vie, maintenant que je n'ai plus d'avenir ? Et pourtant je continue d'écrire…»
Lionella découvre Ada au fil des pages intimes, elle se passionne pour elle, veut tout apprendre d'elle. Plus précisément, Lionella veut savoir d'où vient cette partition ? Est-elle de Vivaldi ? D'Ada ? D'un inconnu ? Elle veut connaître l'identité de son auteur afin de bluffer le jury du concours.
« le miracle, n'est-ce pas la vie qui renaît, envers et contre tout, lorsqu'on n'attend plus rien d'elle ? »
Un roman tout en délicatesse qui met en parallèle deux jeunes femmes et deux époques avec un sujet peu commun : la musique classique. J'ai pénétré l'univers de Vivaldi, sillonné les rues de Venise, voyagé au XVIIIème siècle, dégusté un chocolat chaud au Caffé Florian, effleuré les partitions ; en bref appris tout plein de choses. Seul petit bémol, trop de mots italiens qui me cassait dans ma lecture mais qui après coup donnait un certain charme au roman. Belle découverte, jamais je n'aurais ouvert un tel bouquin de moi-même. Tiens, et si j'allais écouter du Vivaldi…
Ce roman fait partie de la sélection des 68 premières fois, édition 2017
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Est-ce le fait de sa jolie couverture aussi énigmatique que suggestive, où simplement l'excitation de plonger dans cette première lecture de la sélection des 68? le roman a eu tôt fait d'être ouvert et La Sonate oubliée de retentir. A la lecture de la 4ème de couverture, l'évocation du violoncelle fait vaguement résonner dans ma tête d'amatrice modérée de musique classique une majestueuse suite pour violoncelle de Bach. Vivaldi, Venise ou encore l'histoire économique belge m'étant complètement inconnus, je ne pensais pas pas être à ce point transportée dans la Sérenissime du 18ème siècle, vivant tour à tour l'exaltation, la tristesse, l'émoi, la mélancolie ou l'ardeur de l'orpheline Ada.

Car c'est précisément ce que parvient à faire Christiana Moreau, créant des ponts spatio-temporels qui conduisent le lecteur et la jeune Lionella de la Belgique contemporaine à la Venise baroque. A travers les siècles, les deux jeunes filles s'appellent, se répondent dans la mélodie tantôt lancinante mélancolique du largo, tantôt enjouée, vive et guillerette de l'allégro. Toutes deux ne font plus qu'un avec leur instrument, dont « l'âme ouvre la clé sur l'enchantement ». Dans les deux récits qui s'entremêlent, le lecteur est submergé par cette vague musicale qui l'envahit tout entier, au point que l'univers du lecteur lui-même semble retentir du chant du violoncelle, de plus en plus intensément et profondément à mesure que l'on avance dans le roman.

En refermant le livre, comme Ada posant son archet, « plus rien n'existait en dehors de cette plénitude et, le concert fini, il me fallut plusieurs minutes pour revenir à la réalité, comme on émerge d'un évanouissement ». J'ai eu tout à la fois envie d'apprendre l'italien et le violoncelle, de prendre un billet pour Venise ou d'écouter l'intégrale des oeuvres de Vivaldi. Et même, non sans une pointe d'envie (jalousie ?), de commencer immédiatement à faire le le tour de toutes les brocantes sarthoises pour saisir moi aussi la chance de vivre une aventure littéraire, musicale et historique comme celle de Lionella. Cet instant passé, il me restait, outre un très beau moment de lecture, une toute petite sensation de vide concernant la partie contemporaine : les personnages manquent un peu de profondeur, les dialogues de spontanéité, l'intrigue d'intensité. Il n'en reste pas moins que tout au long du roman, entraînée aux côtés des deux musiciennes prodiges et de leur professeur, j'ai parfois dû résister à l'envie féroce de manger quelques mots pour découvrir plus vite les suivants, me forçant à relire doucement les magnifiques passages de concert, d'émois ou de fêtes pour mieux les savourer.
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