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3,81

sur 4002 notes
Je crois que c'est mon 2ème roman australien après le sublime Les oiseaux se cachent pour mourir
A la page de garde, une phrase d'Alexander POPE, aussi belle que la sagesse qui en émane "L'erreur est humaine, le pardon divin." Ainsi commence le secret du mari de Liane MORIARTY avec une simple lettre.
Est-ce un roman ou des nouvelles ? Car il est question de vies de femmes traitées avec une delicatesse féminine qui séduit les lecteurs et surtout les lectrices.
Il faut lire ce petit bijou pour découvrir les secrets de Cécilia, Tess, Rachel, Janie et tous les autres personnages.
Chaque histoire tisse un fil invisible, une intrigue bien échafaudée et qui ne manquera pas, à coup sûr, de captiver mes amies Babeliotes. Au fil de la lecture, les pièces se mettent ensemble pour notre grand plaisir. La trahison, l'amour, la souffrance, et tous ces mots pensés en secret et qui prennent vie dans ce roman.
Je le conseille vivement car j'ai eu un grand coup de coeur et vous ?
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Le récit se déroule sur une semaine, celle précédant Pâques, mais fait appel à de nombreux sauts dans le passé. Au départ, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver entre tous les personnages entrant en scène, entre Melbourne et Sydney. Puis le puzzle se met habilement en place, on comprend que tous sont liés par un événement ayant eu lieu le 6 avril 1984. Trois familles sont principalement impliquées et vont se retrouver plus que jamais liées tant par un drame passé que par le drame en préparation mais pour le moins inattendu. Chaque personnage a son secret gardé profondément caché et n'imagine pas combien ce secret peut modifier à jamais une vie, des vies. le secret du mari indiqué par le titre n'est que le plus gros, il n'en reste pas moins que les autres secrets ont leur importance également.

Ce roman est un choc émotionnel tant les tensions retenues entre les personnages sont denses et les révélations surprenantes, troublantes, bouleversantes! L'auteur maîtrise son écriture et parvient à nous offrir un récit sobre et pour le coup très efficace, sans jamais donner dans le pathos ou la complainte inutile. Elle dépeint ses personnages sans les juger (ils se jugent bien assez eux-mêmes si l'on peut dire) et déroule le fil des événements, alternant les points de vue mais ne prenant parti pour aucun. Elle ne donne de priorité à aucun, tous ont un rôle à jouer, une place à tenir.

J'ai lu ce roman car il s'agit du coup de coeur du mois de janvier de Maxie dans le cadre du challenge des Dévoileuses. Je la remercie donc pour cette découverte singulière!
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Vous voyez Wisteria Lane avec les Desperates Housewifes. Hé bien voici la version australienne.
J'ai adoré le principe du roman avec cette lettre à n'ouvrir qu'après ma mort. Cécilia hésite puis finalement ouvre cette lettre, mauvaise idée. Pourtant, je ne peux pas lui jeter la pierre, moi , je l'aurais ouverte de suite sans attendre.
Les conséquences vont être immédiates et sans retour possible. La vie de famille idéale de Cécilia vire au cauchemar.
Dans une autre maison du quartier, Tess et son fils, en "fuite" chez sa mère, dresse un bilan sur son mariage et les révélations de son mari.
Et dans une autre maison, Rachel, plus âgée, vit seule et consacre son temps entre son travail à mi-temps à l'école et son petit fils qu'elle adore.
Tout ce petit monde plus d'autres personnages secondaires, très bien travaillés, se croisent, discutent des enfants autour de l'école (n'oublions pas que ce sont des mères de famille), autour des festivités de Pâques, des réunions Tupperware.
Chacun dresse un bilan de sa vie passée, présente et future sur fond de secret, de trahison, d'amour et bien d'autres. Rien n'est parfait, chacun a ses petits secrets, tout n'est qu'illusion et paraître.
J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre, j'ai bien aimé aussi le dernier chapitre. Je lirai avec plaisir son second roman qui a l'air encore meilleur que celui-ci.
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On m'a prêté ce livre en m'assurant que je serais pas déçue.
Au début de ma lecture, je reconnais que j'ai eu comme un doute, ayant une petite impression de me retrouver dans une sorte de Desesperates Housewives" autralien.
Cependant, en suivant alternativement les histoires de trois femmes que rien en apparence semble lier, on se rend compte que cette histoire est plutôt addictive.
Cécila Fitzpatrick , femme au foyer accomplie et vendeuse de Tupperware modèle va découvrir une lettre de son mari où il précise bien " à n'ouvrir qu'en cas de décès". Évidemment, même si elle ne l'ouvre pas tout de suite, on se doute bien qu'elle va finir par craquer, car nous aussi on veut savoir...
On découvrir aussi Rachel, femme meurtrie par un deuil qui peine à se reconstruire.
Et puis il y a Tess, qui pour se remettre de la liaison de son époux se réfugie avec son fils chez sa mère.
J'ai bien aimé le début du roman, quand le mystère était encore bien présent et que les liens entre les protagonistes bien flous. Puis, tout à coup, j'ai eu comme une révélation, qui s'est révélée parfaitement exacte quand Cécilia a enfin lu ce fameux courrier. Est ce qu'à force d'avoir lu des centaines de polars, on développe une sorte d'intuition ? Je ne sais pas trop, mais pour une fois, j'ai tapé dans le mille.
La suite m'a paru assez convenue, mais le style agréable de l'auteur m'a permis de continuer cette lecture sans déplaisir.
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Après avoir beaucoup entendu parler de ce livre, je l'ai enfin ouvert. Et je l'ai dévoré. On se retrouve dans une banlieue de Sydney, à la Wisteria Lane, où les secrets et les mensonges viennent se catapulter entre eux. Personnellement, ce fameux secret du mari, je l'ai rapidement vu venir, mais ça n'enlève rien à l'intérêt de l'histoire.
Les personnages sont à la fois détestables et attachants. Même si le secret se devine assez facilement, le suspens reste bien mené car je me demandais en permanence comment les choses allaient tourner, quel chemin les personnages allaient prendre. En effet, ils se retrouvent tous à devoir faire un choix, se décider entre la peste et le choléra.
Ce livre a été un coup de coeur et j'ai envie de découvrir les autres romans de Liane Moriarty.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Evidemment, le titre donne la note et rapidement l 'épouse va découvrir qu'il existe bel et bien ce secret.
Cela fait partie des romans qui nous promènent de personnage en personnage ou plutôt de famille en famille.
Les liens entre elles sont vite dévoilés et pourtant, je pense que comme moi, vous avalerez les pages car cette histoire fait partie de celles qui vous relèguent à la place du juge ou du "si c'était moi, je pense que...." En fait, on n'en sait rien car ce n 'est pas notre histoire.
C'est bien écrit avec un épilogue appréciable car évidemment, chacun espère un dénouement qui le comblera...ou pas.

C'est intéressant ce choix d 'écrivain de nous présenter des personnages multiples car le lecteur cherche le lien.
J'avoue que parfois, comme dans "6 femmes", c'est une vraie lutte contre l 'Altzheimer pour se rappeler de qui est qui et qui fait ou a fait ou encore voudrait faire quoi ;-)
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Agréable surprise lors de la lecture de ce roman. le secret du mari est une lecture complètement addictive et obsédante. Tout commence lorsque Cécilia, mère active de trois enfants trouve une lettre dans son grenier où son mari John-Paul à écrit sur l'enveloppe : «  Pour ma femme, Cécilia Fitzpatrick, à n'ouvrir qu'après ma mort », sa femme va être totalement intriguée par le contenu de cette enveloppe et le lecteur aussi. Que renferme cette enveloppe ? Une fois le contenu dévoilé le lecteur va être embarqué dans une histoire complètement dingue et refermera le livre qu'une fois l'histoire terminée.
Liane Moriarty, l'auteur, nous propose également de suivre deux autres femmes, Tess, mère d'un petit Liam qui va apprendre de la bouche de son mari une mauvaise nouvelle et puis Rachel, une grand-mère qui a perdu sa fille il y a vingt-huit ans dans des conditions dramatiques.
Le récit se déroule en Australie ce qui donne un côté dépaysant et agréable lors cette lecture. La construction choisie par l'auteur permet de donner un rythme et de créer ce côté addictif puisque l'on alterne les points des vues des différents protagonistes selon les chapitres.
C'est un roman qui invite à réfléchir sur les secrets, les mensonges, les vérités et notre entourage.
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Liane Moriarty dans « le secret du mari » parle de trois femmes ordinaires, auxquelles il est facile de s'identifier ou d'éprouver de l'empathie.

Pour des raisons différentes, chacune de ces femmes, qui gravitent autour de l'école primaire Saint Angela à Melbourne, est perturbée à l'origine. Mais en une semaine, leurs familles vont être bouleversées, directement ou indirectement, à cause du secret du mari de l'une d'entre elles.
Il y a Cécilia, épouse et mère parfaite, Tess, anxieuse sociale & career woman larguée par son mari et Rachel, septuagénaire éteinte depuis le meurtre de sa fille.

Le début est longuet, je me suis demandée quel était le rapport entre ces femmes. Puis, j'ai voulu connaître le secret que renferme la lettre. J'imaginais qu'elle allait être au coeur de l'intrigue mais elle n'est qu'un prétexte pour amorcer l'histoire et introduire les différents protagonistes. Ensuite, on enchaîne les chapitres parce qu'on veut connaître la décision qui entrainera un véritable cas de conscience: faut-il garder ses secrets ou avouer ses erreurs au risque de faire souffrir ses proches? Dialogues acérés, scènes de ménages explosives, coucheries variées, on ne s'ennuie pas.

Le récit est à plusieurs voix, chaque chapitre est consacré à une des femmes. L'auteure livre une histoire prenante par la psychologie de ses personnages féminins. Il est question de sentiments féminins mais, ne l'oublions pas, d'actes masculins.
Un roman à l'écriture fluide, qui parle d'amour, celui des enfants et celui du couple, qui aborde les faux-semblants, la phobie et la pression sociale et comment faire bonne figure en public.
J'ai compris la souffrance de Rachel, le dilemme de Cécilia, j'ai été émue par leurs vies brisées.
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On m'a prêté ce livre ; je l'ai donc lui rapidement, pour le rendre rapidement. C'était divertissant mais pas transcendant.

Au fil des pages, nous suivons la vie quotidienne de trois femmes australiennes qui arrivent à un moment clé de leur vie :
- Tess vient d'apprendre que son mari et sa cousine sont tombés amoureux,
- Cécilia découvre une vieille lettre que son mari a écrit il y a bien longtemps avec inscrit dessus "à n'ouvrir qu'après ma mort",
- Et le fils de Rachel lui annonce qu'il part vivre à New-York avec femme et enfant.

Nous comprenons au fur et à mesure que ces trois femmes sont reliées par une tragédie.
Je trouve que l'action arrive tardivement. J'ai réellement été curieuse à partir du moment où "le secret du mari" est révélé à la personne la plus concernée (comprendra qui pourra). C'est à dire à la fin du roman.
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Je continue ma lecture de tous les romans écrits par Liane Moriarty et cette fois encore j'ai adoré...
Dans ce roman, on suit le parcours de trois femmes qui n'ont a priori rien en commun à part de vivre en Australie.
Cecilia Fitzpatrick, mariée trois filles, démonstratrice chez Tupperware . Sa vie semble idéale, entre un mari attentionné et plein d'amour pour ses filles, une magnifique maison à Sydney, une vie sociale riche et variée. Jusqu'au jour où elle découvre dans le grenier une enveloppe jaunie écrite de la main de son mari et sur laquelle elle lit "A n'ouvrir qu'après ma mort".
Tess, qui souffre de phobie sociale a réussi à surmonter ses difficultés et est la créatrice d'une start up à Melbourne. Elle voit son monde s'effondrer un jour par une révélation inattendue. Son mari et sa cousine Felicity, dont elle est très (trop?) proche, viennent de lui annoncer qu'ils s'aiment ! Sous le choc, elle part avec son fils chez sa mère à Sydney.
A Sydney là encore, Rachel mène une vie bien triste depuis que sa fille Janie est morte assassinée alors qu'elle n'avait que 17 ans. Les années n'ont effacé ni sa douleur ni sa haine à l'encontre du meurtrier qui n'a jamais été retrouvé. Sa seule joie est de s'occuper de son petit-fils, Jacob. Mais son fils et sa bru lui ont fait part de leur projet de s'installer à New York et Rachel se sentant totalement abandonnée, sombre dans une sorte de dépression.
Si le début de l'histoire m'a laissée un peu perplexe car il y avait beaucoup de noms et de prénoms et, je le reconnais, quelques longueurs, j'ai ensuite été totalement happée par cette histoire abandonnant tout autre occupation jusqu'à la dernière page, qui m'a laissée abasourdie. J'aime décidément beaucoup les écrits de cette autrice!
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