‘Why would you want to look like one of those dreadful Kardashians?’ her mother had once asked her.
Because Jessica thought those dreadful Kardashians were stunning. It was her prerogative to think so. Before the money Ben had drooled over images of luxury cars and Jessica had drooled over pictures of models and reality stars, who were maybe photoshopped, but she didn’t care. He got his car, she got her body. Why was her new body more superficial than his new car?
It looked like girls were controlled by their feelings, but the opposite was true. Girls had excellent control of their feelings. They spun them around like batons: Now I’m crying! Now I’m laughing! Who knows what I’ll do next! Not you! A boy’s emotions were like baseball bats that blindsided him.
Tony Hogburn had just returned to his room after yet another hellish experience of a ‘guided sitting meditation’. How much more meditation could a man do?
‘Breathe in like you’re breathing through a straw.’ Jesus wept, what a load of absolute horseshit.
Most guys would never have agreed to this crazy idea in the first place.
A health resort. Yoga and hot springs. He didn’t get it. But Jessica had said they needed to do something dramatic and this would fix things. She’d said they needed to detox their minds and their bodies to save their marriage. They were going to eat organic lettuce and get ‘couple counselling’. It was going to be ten days of pure torture.
Devenir riche du jour au lendemain, c'était comme commencer un nouveau boulot sans qualifications ni expérience. Il n'empêche, ledit boulot n'en était pas moins génial - stressant mais glamour. Difficile de s'en plaindre. Rien ne les obligeait à tout gâcher, comme Ben semblait enclin à le faire.
Elle ne pouvait pas se débarrasser de l'idée que si elle n'immortalisait pas ce moment sur son téléphone, alors il n'existait pas vraiment, il ne comptait pas, il n'appartenait pas au réel. Elle savait que c'était irrationnel mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle se sentait nerveuse quand elle n'avait pas son téléphone. Elle en était évidemment addict. Mais c'était toujours mieux que d'être addict à l'héroine, même si personne ne savait à quelle drogue la soeur de Ben était accro à l'heure qu'il était. Elle aimait bien varier les plaisirs.
Elle était femme à déplacer des montagnes et pourtant, elle était aussi fragile qu'un enfant.
Elle s'était toujours demandé ce qu'elle ressentirait si sa vie était en danger de mort. Comment réagirait-elle si son avion commençait à piquer vers le sol ? Si un forcené pointait un revolver sur sa tempe ? Si elle était vraiment mise a l'épreuve ? A présent, elle savait : elle n'y croirait pas. Elle continuerait a penser jusqu'au dernier mot que son histoire ne prendrait jamais fin parce qu'il ne pouvait pas y avoir d'histoire sans elle. Les péripéties continueraient de s'enchaîner. Il était impossible de vraiment croire qu'il y aurait une dernière page
Mais il y a des gens qui perdent tout dans ce genre d'arques, alors que moi, j'ai juste perdu... je crois, mon innocence.
Bien sûr, ma chérie, que je vais survivre à cinq jours de silence! avait-il dit à Zoe, dont le beau et jeune visage était empreint d'inquiétude. Si tu survis à cinq jours sans téléphone et ta mère à cinq jours sans caféine, je peux survivre sans parler! »