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EAN : 9782931115237
120 pages
Chronica (21/10/2023)
3.5/5   1 notes
Résumé :
« Il faut toujours croire en ses rêves ». Il lui aura fallu surmonter bien des épreuves avant d’occuper la place de gardien de but de l’Union Saint-Gilloise et de l’équipe nationale du Luxembourg. Le chômage pendant quatre mois après avoir rompu son contrat au Standard de Liège, deux ruptures de ligaments croisés aux genoux sans oublier un retour à l’échelon amateur avec Virton. Le parcours d’Anthony Moris n’a rien d’un long fleuve tranquille. « Croire en ses rêves ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Si vous n'êtes pas amateur de football belge, le nom d'Anthony Moris ne vous dira rien, et ce livre n'est pas vraiment pour vous. Si vous suivez les événements des dernières années en Jupiler pro league, vous serez sans doute intéressé de découvrir la trajectoire particulière d'un gardien de but qui est passé en deux ans d'une division amateur à protagoniste dans des coupes d'Europe contre des grosses pointures.

Car la trajectoire de Moris est sans doute plus représentative de la plupart des professionnels du milieu que l'image qu'on s'en fait généralement – strass et paillettes, étalage obscène d'argent non mérité. D'abord la vie d'un adolescent qui suit ses études la journée et qui s'entraîne tous les soirs, trimballé en voiture entre la maison et le centre de formation. Et ensuite toutes les galères : rupture des ligaments croisés aux deux genoux, séances de revalidation à moitié laissé à lui-même, salaire de 1 000€ brut mensuel pour jouer pourtant en première division, … On sent les remerciements envers sa famille, son épouse, ses amis très sincères : les raisons d'abandonner en cours de route ne manquaient pas.

J'ai bien aimé découvrir l'homme qui se cache derrière le personnage très particulier qu'on observe à la loupe faire des trucs bizarres pendant 90 minutes chaque week-end. le témoignage est simple et humain, à l'image, on le sent, de son auteur.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quand j'ai débuté à l'Académie, mes parents ont dû faire un choix : déménager à Liège, ce que préconisait maman, ou, comme le souhaitait mon père, faire les trajets entre Liège et Habay-la-Neuve car on ne savait pas si je serais repris d'une année à l'autre. Déraciner toute la famille était une manière de vivre ensemble le plus possible. Faire les trajets signifiait, par contre, moins voir ma maman, mes frères et ma grand-mère. Et passer le plus clair de mon temps en voiture avec papa. Quand on est jeune, on ne se rend pas compte de toutes ces contraintes, de tous ces sacrifices parfois consentis pour assouvir un rêve. Heureusement, je dirais. Je pense que si je m'en étais aperçu, inconsciemment, j'aurais lâché à un moment pour que l'on puisse vivre une vie normale : rentrer de l'école à 16 heures, faire les devoirs à la maison, prendre le repas en famille.
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