AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,07

sur 170 notes
5
27 avis
4
42 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce bébé Aimée en rêve la nuit, mais la nature est capricieuse et malgré une procréation médicale assistée, plusieurs fois tentée, son ventre reste vide. Heureusement Jean son mari la soutient par son indéfectible amour, même quand elle s'attache à un enfant de la crèche dans laquelle elle travaille et va un peu trop loin dans ses prérogatives...
Gwénola Morizur et Camille Benyamina abordent avec beaucoup de délicatesse et de réalisme le douloureux problème du désir d'enfant non assouvi. le texte sobre et les dessins aux couleurs tantôt froides ou chaudes rendent bien compte de l'état d'esprit du jeune couple dont le parcours médical pour tenter de palier des défaillances physiques est fait de hauts et de bas, entre espoir et déception. Inspirée d'une histoire vraie, une très belle histoire de vie, d'amour et d'amitié.

Merci à Babelio et aux Éditions Grand Angle
Commenter  J’apprécie          630
Alors qu'elle est dans une fête foraine, Aimée, son enfant dans les bras, s'arrête au stand de barbe-papa. Elle le dépose par terre le temps de payer et, une fois retournée, s'aperçoit que son fils a disparu... pour le retrouver juste après dans les bras d'une autre femme. Mais elle fait erreur, ce n'est pas son fils...
Et Aimée se réveille de ce terrible cauchemar qu'elle ne cesse de faire. Son mari, à ses côtés, la rassure, comme d'habitude. Une fois levée, elle ouvre le placard de la salle de bain et s'empare de l'un des nombreux tests de grossesse. Jean le lui prend des mains, préférant attendre les résultats de la prise de sang qu'elle aura dans la soirée. Et c'est l'esprit positif qu'Aimée se rend à la crèche dans laquelle elle travaille, ravie d'accueillir tous ces enfants et de passer la journée avec eux. le soir venu, la directrice devant s'absenter, c'est elle qui s'occupe de l'inscription du nouveau venu. Une jeune femme arrive avec son fils, un peu pressée, plus préoccupée par sa nouvelle formation de maquilleuse qu'elle veut entreprendre que par le fonctionnement de la crèche, assurant à Aimée qu'elle connaît tout cela, Julio étant le troisième enfant qu'elle inscrit. Une fois rentrée chez elle, après être passée à la clinique chercher ses résultats, c'est le coeur triste qu'elle annonce à son mari que, cette fois encore, la fécondation n'a pas fonctionné...

Comme le souligne Gwénola Morizur, dans la postface, elle s'est inspirée d'une véritable histoire qu'elle s'est appropriée, tout en en s'éloignant parfois. Cette histoire, c'est celle de Aimée et Jean. Un couple qui essaie, désespérément, de concevoir un enfant. Les tentatives de fécondation échouant les unes après les autres, Aimée va, de son côté, se rapprocher et tisser des liens particuliers avec l'un des enfants de la crèche. Avec beaucoup de délicatesse et de sensibilité, l'auteure nous livre un scénario vraiment touchant et aborde, sous un angle particulier, l'histoire d'un couple qui essaie, en vain, d'avoir un enfant. Malgré le soutien et l'amour indéfectibles de son mari, Aimée, telles les montagnes russes, passe aussi bien de l'espoir au désespoir, de la joie à la colère mais aussi par des phases de culpabilité. Un récit fort joliment travaillé, intimiste et empreint d'émotions que, graphiquement, Camille Benyamina a su parfaitement retranscrire. le trait est délicat, la palette de couleurs douce et les visages expressifs.
Un album émouvant...
Commenter  J’apprécie          590
Comme tant d'autres, Aimée et Jean sont un couple infertile, malgré les tentatives de FIV répétées, Aimée ne parvient pas en tomber enceinte.
Aimée travaille en crèche et s'attache à un petit garçon difficile et sauvage, Julio. Elle va aider sa jeune maman dépassée, Charlie, qui n'arrive pas à renoncer aux plaisirs de sa jeunesse et n'hésite pas à laisser ses enfants seuls pour profiter d'une soirée karaoké, alors qu'elle ne trouve pas le temps d'acheter des chaussures à son petit dernier.
La vision du couple traversant le désert des traitements de FIV est très juste, traitée avec finesse et délicatesse, ainsi que les montagnes russes de ces périodes d'attente et d'espoir, suivies de la descente aux enfers lors de l'annonce du résultat négatif. le graphisme est également très réussi.
Cependant, l'histoire d'amitié entre Aimée et Charlie ne m'a pas du tout convaincue, elle m'a semblé maladroite et assez caricaturale, un peu hors-sujet. C'est dommage, d'autant qu'elle n'apporte pas grand-chose à l'histoire selon moi. J'aurais préféré que le thème de l'infertilité et le lien noué entre Aimée et Julio soit plus approfondi. Une lecture qui reste agréable et porte un regard bienveillant sur les couples confrontés aux difficultés de concevoir un enfant.
Commenter  J’apprécie          400
Se voir offrir un livre en échange d'une critique relève d'un privilège pour moi et je remercie Babelio dans le cadre de Masse critique et les éditions GrandAngle pour ce bel album.
Les textes de Gwénola Morizur et les dessins de Camille Benyamina s'accordent à merveille !
Ce que le verbe ne peut exprimer, l'illustration l'assure avec finesse et adresse.
Aimée et Jean désirent avoir un enfant. Ils ont recours aux aides médicalisées qui n'aboutissent qu'à des déceptions suite à des montées d'adrénaline remplies d'espoir. Cet état de fait nous renvoie au titre de l'album : « Les montagnes russes ».
Aimée est déçue, essaie de remonter la pente à chaque fois que son corps ne répond pas à son aspiration profonde. D'ailleurs ce corps est particulièrement bien illustré par Camille Benyamina lorsqu'il reste sans réponse, inerte !
La vie qui ne peut s'empêcher de faire des siennes, va mettre Charlie et ses enfants notamment Julio sur le chemin d'Aimée.
Gardienne dans une crèche, Aimée va accueillir Julio et devenir une complice qui réussit à l'attendrir, l'apprivoiser là où toutes ses collègues jettent l'éponge trouvant tout à fait inconcevable de sacrifier une pause déjeuner contre quelques moments de douceur supplémentaires et efficaces.
A ce moment-là, je me dis qu'il est tellement cruel et triste de ramener ce genre d'activité professionnelle à un diktas d'horaires préétablis et de ne pas se laisser guider par son coeur même moyennant salaire !
Une amitié se crée entre Aimée et Charlie. Tout d'abord la méfiance fait son « théâtre » puis vient la complicité et le partage.
Aimée dépasse ce qui lui est autorisé dans le cadre de sa profession, elle garde Julio après ses heures de travail et cela lui est sévèrement reproché !
Pourquoi ?
Pourquoi, ne pas tout simplement nous laisser être des humains avec un coeur qui guide nos actes ? Cette question a très bien été soulevée dans cette histoire tant dans le texte que dans l'illustration.
Cela m'a sincèrement touchée !
Merci pour cette découverte, les dessins sont très bien mis en lumière et les couleurs sont choisies avec goût.
Commenter  J’apprécie          280
Quand on choisit de travailler dans une crèche, a priori c'est qu'on aime les mômes.
Et c'est d'autant plus difficile dans ce cas de ne pas parvenir à être enceinte...
Les montagnes russes d'Aimée, ce sont les espoirs à chaque RV médical, chaque essai de FIV, et puis les déceptions, chaque mois, au retour de ses règles.
C'est dans ces circonstances démoralisantes qu'elle va s'attacher à un des enfants de la crèche, le petit d'une mère seule qui semble débordée.
Difficile aussi de respecter les limites, de garder la bonne distance dans cette amitié naissante avec la jeune mère.
Un thème intéressant, touchant, de beaux dessins de Camille Benyamina qui contribuent à l'émotion, mais aussi des longueurs dans cet album.

Challenge Bande dessinée 2024
Commenter  J’apprécie          262
Lorsque projet d'enfant rime avec parcours du combattant. Ou des combattants, car c'est une aventure qui se vit souvent à deux. Aimée et Jean rêvent d'avoir un enfant, mais dame nature est capricieuse et la médecine moderne, malgré ses grands progrès, ne livre pas les miracles à la demande. Quatrième FIV, quatrième échec. Aimée désespère. Elle travaille en crèche et chaque jour doit prendre soin des enfants des autres. Douloureuse ironie. Un soir, elle y rencontre Charlie, jeune mère célibataire venue inscrire le cadet de ses trois enfants qu'elle élève seule et avec peu de moyens. Elle suit une formation pour devenir maquilleuse de théâtre, n'a pas assez de temps pour ses rejetons qu'elle aime pourtant. Julio, le petit dernier, est un gamin un peu sauvage, en manque d'affection et de repères. Alors Aimée s'attache à lui, se lie d'amitié avec Charlie, quitte à dépasser les limites que sa profession impose.

Gwénola Morizur signe une histoire du quotidien avec tendresse et justesse, mise en dessins et en couleurs par Camille Benyamina. Un récit inspiré d'une véritable histoire, nous précise-t-on d'entrée en remerciements. Une histoire d'amour doublée d'une amitié naissante et de ses aléas. Des tranches de vies n'ayant rien d'extraordinaire, mais qui permettent d'aborder un sujet rarement traité en bande-dessinée. Un cadrage maîtrisé, au plus près des détails ou des obsessions, un trait assez classique, des tons pastel et parfois acidulés. La mise en couleurs est particulièrement réussie au sens où elle permet de retranscrire les différentes ambiances et situations. On suit Aimée avec ses hauts et ses bas, ses espoirs et ses déceptions, ses rêves et ses cauchemars, parce que c'est ça la vie. Un point c'est tout. Et si ce n'était pas tout… justement ?

La finition de l'ouvrage est bien réussie. Un toucher satiné, une première de couverture sobre et évocatrice, une reprise des tons pivoine sur la tranche et en illustration de quatrième de couverture. Je remercie les Éditions Grand Angle pour cette BD reçue dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio.
Commenter  J’apprécie          240
Montagnes russes est une bande-dessinée originale et très émouvante sur une thématique d'actualité, sans doute trop peu abordée dans les médias qu'elles qu'ils soient : le désir d'enfant non assouvi. Gwénola Morizur a écrit un sublime scénario, rempli de pudeur et justesse, magnifiquement illustré par la talentueuse Camille Benyamina dans des planches intimistes, aux couleurs tantôt froides ou chaudes, qui recèlent un sens profond et beaucoup d'émotions.

Nous faisons la rencontre d'Aimée, institutrice auprès des jeunes enfants et de son homme, Jean. Tous les deux rêvent d'avoir un enfant ; néanmoins, malgré de nombreuses tentatives, naturelles et artificielles, ils n'arrivent pas à donner la vie. Des échecs qui impactent leur moral à tous les deux, et particulièrement celui d'Aimée, qui se retrouve confrontée quotidiennement, de part son métier, aux enfants, à leurs parents et à leur bonheur conjoints. Lors d'une nouvelle rentrée scolaire, Aimée fait la rencontre d'une jeune mère de famille, qui s'occupe seule de ses trois enfants, deux adolescents et Julio, un petit garçon scolarisé dans la classe d'Aimée. Cette dernière, sentant la détresse de la jeune maman, se porte volontaire pour l'aider à cumuler sa vie de mère de famille, sa vie professionnelle et personnelle. Une proposition bienveillante, qui se retournera contre elle.

Montagnes russes met en scène une magnifique histoire d'amour, entre deux personnes attendrissantes, qui m'ont beaucoup émues. Malgré leurs échecs à répétition, Aimée et Julien se soutiennent, se consolent, s'épaulent, continuent à s'aimer, bien que de nombreux obstacles viennent se placer sur leur chemin de vie. C'est un très beau témoignage d'amour sincère, qui vient redonner espoir en des sentiments profonds et vrais. de même, l'amitié qui se tisse entre Aimée et la jeune maman est touchante à suivre. Toutes deux très différentes, elles se retrouvent dans la douceur de leurs gestes, dans leur amour maternel, leur combativité face à la vie. Ce sont deux belles personnes tourmentées par un quotidien compliqué, qui s'entraident mutuellement.

On comprend aisément le titre de la bande-dessinée une fois que l'on est passé par tout un panel d'émotions contradictoires : beaucoup d'espoir, des déceptions à répétition, de la tristesse face à des nouvelles peu encourageantes, de la joie quelques fois, mais surtout beaucoup d'amour et de tendresse. En somme, les auteures ont tenté de coller au plus près d'une vie banale, sans jamais embellir le quotidien, mais en le montrant tel qu'il est réellement : malgré les apparences et ce que chacun peut laisser percevoir de son quotidien, tout n'est pas toujours rose, chaque personne rencontre des problèmes personnels plus ou moins graves. C'est le véritable schéma de la vie, tout simplement.

Une très belle histoire d'amour et d'amitié, écrite et dessinée avec justesse, pleine de tendresse et de pudeur. Les auteures ont pris plaisir à jouer avec mes sentiments : tristesse, joie, déception, espoir... de véritables montagnes russes d'émotions !
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          160
Une très jolie BD reçue dans le cadre d'une Masse Critique – merci aux Editions Grand Angle et à Babelio pour ce joli cadeau.
Aimée et Jean s'aiment, ils ont le profond désir de fonder une famille mais l'enfant tant attendu n'arrive pas malgré les traitements et autres stimulations. Les tests de grossesse restent négatifs, les prises de sang sans appel… Jean est présent, il soutient Aimée, l'assure de son amour mais la jeune femme souffre.
Elle travaille par ailleurs dans une école et accueille le petit Julio dont la maman, très jeune, est légèrement débordée par le fait de devoir assumer seule 3 enfants. Un peu négligé, Julio est un enfant en retrait qu'Aimée va rapidement investir au risque de mordre un peu les lignes de sa professionnalité.
Très conquise par le dessin, les couleurs, la douceur qui émane de cette Bande Dessinée qui, avec beaucoup de délicatesse – évoque un sujet très douloureux pour de nombreux couples. Certaines planches ne comportent pas de dialogue, paroles inutiles tant le trait est expressif. C'est triste, c'est tendre, c'est très réussi 😊.

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Commenter  J’apprécie          140
Aimée et Jean ne seront pas parents malgré le désir, l'amour et la patience, la science et les FIV. L'échec les blesse et les tensions s'accumulent. Des larmes, des sourires, la vie se poursuit entre les hauts et les bas semblables aux montagnes russes. Aimée se console alors à la crèche où elle travaille donnant au petit Julio toute la tendresse et l'affection qu'elle contient dépassant rapidement le cadre de ses fonctions. Il faut dire que la mère de l'enfant est débordée et sympathique.
Avec tact, Gwenola Morizur décrit le parcours difficile des parents en désir d'enfant, l'espoir puis le chagrin de l'insuccès. Elle trace les sentiments grâce aux sublimes graphismes doux et joliment colorés de Camille Benyamina évoquant l'amour malmené de celle qui ne sera pas mère, ses fêlures mais également son intime besoin de combler le manque.
Délicat, cet album livre un récit intime d'une grande justesse tant par le scénario que par la qualité des illustrations. Poignant, il partage les ressentis et invite à comprendre.
Une lecture touchante.

Lien : https://aufildeslivresbloget..
Commenter  J’apprécie          140
C'est l'histoire d'une femme qui essaie d'avoir un enfant mais cela ne fonctionne pas malgré toutes ses tentatives de fécondation in vitro. Aimée et Jean sont pourtant très heureux en couple. Il ne leur manque qu'un bambin.

Cependant, ces échecs suscessifs vont sans doute conduire Aimée à s'attacher à un petit garçon dans la crèche où elle travaille. Elle fait la connaissance de Julio qui est pourtant assez difficile dans son comportement ainsi que de sa mère Charlie, une jeune femme qui élève seule trois enfants dont deux plus âgés.

Les chaussures de l'enfant sont trop petites et elles lui font mal aux pieds. La douce Aimée va commetre l'erreur d'en acheter une paire mais sans le dire à la maman. Est-ce bien une erreur au fond que de faire preuve d'un peu d'humanité ? En tout cas, cela va avoir de nombreuses conséquences assez néfastes car le règlement est le règlement.

On ne peut pas interférer dans la vie des gens sur la façon dont ils s'occupent ou pas de leur enfant. Charlie essaie de s'en sortir au niveau professionnel et elle est obligée de faire certains sacrifices. Bref, rien n'est vraiment facile.

J'ai aimé ce dessin tout en rondeur et ces couleurs chaudes qui illuminent cet album de vivant. C'est typiquement le genre de graphisme que j'adore. Il y a des scènes contemplatives mais qui font du bien car elles me parlent.

Pour le reste, la fin sera un peu douce amère comme pour insister sur le fait que la vie n'est pas toujours juste et n'est pas un conte de fée où tout se termine toujours très bien. Pour autant, il y a cette force qui nous permet de surmonter les obstacles et de continuer à vivre.

Je remercie les éditions Grand Angle dont je suis également un fidèle acheteur ainsi que Babélio pour m'avoir permis de découvrir cette oeuvre en avant-première avant sa sortie officielle. C'est toujours un bonheur quand on apprécie par la suite la lecture. Je ne peux que la recommander chaleureusement.
Commenter  J’apprécie          142




Lecteurs (300) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5229 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}