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Deux histoires rassemblées sous ce numéro, parues au début des années cinquante dans le journal Spirou.
La première : Nettoyage à Red-City.
Lucky Luke vient d'être nommé shérif à Red-City. En se rendant à son poste, il se fait détroussé alors qu'il se baigne dans la rivière. Plus de cheval, plus de pétoire et plus de fringues. Heureusement la diligence arrive et une dame lui prête des habits appartenant à son petit garçon.
En arrivant à Red-City, un vrai repaire de bandits, Lucky Luke est la risée de la population. Pour faire écho à son habillement Pat Poker, le patron du saloon, lui offre un pistolet à bouchon et un cheval à bascule.
Lucky Luke joue le jeu et accepte d'être ridicule. du moins pour un temps.
Cette première histoire est vraiment excellente avec des gags à chaque coin de pages même si les dessins sont très simplistes. Juste la fin est un peu surprenante.
La seconde : Tumulte à Tumbleweed.
Ce n'est ni plus ni moins que la suite de la précédente ou Lucky Luke retrouve Pat Poker qui s'est acoquiné avec Angelface dans le village de Tumbleweed ou les moutons, les chiens et les bergers sont interdits de séjour. A eux deux ils déploieront un trésor d'imagination pour éliminer Lucky Luke. Cette seconde partie est un cran au-dessous de la précédente.
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Dans "Nettoyage à Red-City" publié en 1951, Lucky Luke est nommé Shérif mais se fait complètement détrousser en chemin, et comme une maman l'a obligé à se rhabiller avec les vêtement de rechange de son fils, tout le monde prend notre lonesome cowboy pour un pied-tendre à peine prépubère et prend un malin plaisir à la ridiculiser, et ce dernier en joue à fond pour redresser à son profit la situation (ouais, sûrement une commande de l'éditeur pour le public jeunesse)... Ce qui est plus intéressant c'est qu'en opposant on remplace les caïds et les butors habituels, et donc interchangeables à volonté, par un roublard accro aux jeux de hasard, caricature de Clark Gable ! On rajoute un dénouement à enquête, puisque pour échapper à la Lucky Luke, et donc à la justice, le vilain of the week simule sa mort avec son complice dans la mise en coupe réglée de la ville, à savoir SPOILER ^^

Dans "Tumulte à Tumbleweed" publié en 1952, on prend les mêmes et on recommence... Lucky Luke arrive à Tumbleweed city où les bergers, les moutons et les chiens sont interdits de cité en vertu de la croyance que les bovins ne veulent pas paître sur un terrain par lequel sont passés les ovins (superstition uniquement américaine qui finalement sera assez peu exploité). C'est la ville choisie par Pat Poker pour se refaire, et il s'associe au caïd local dénommé Angelface pour se débarrasser de l'importun lonesome cowboy avec pièges, poursuites, bagarres et fusillades...

Beaucoup de cases par planches, ce qui relève du découpage traditionnel pour les récits à gags, du coup peu/pas d'arrières-plans et des graphismes assez pour ne pas dire très moyens. La publication en magazine se ressent fortement : c'est très répétitif de récit en récit, et de péripétie en péripétie à l'intérieur d'un même récit… En bref, même si Morris développe rapidement son univers, son humour et son style ça manque de Goscinny ! ^^
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Bon, ce n'est pas encore le Lucky Luke à la sauce Goscinny, le trait de Morris est encore assez rond et grossier, et le scénario n'est pas d'une grande finesse, les gags se cantonnent au burlesque, mais il y a assez de rebondissements, d'action, de fusillades pour y prendre un certain plaisir. La bande dessinée est composée de deux histoires, avec le même ennemi, Pat Poker. Je crois que c'est la première fois qu'un ennemi s'évade de prison pour revenir dans une nouvelle histoire, mais sans le côté loufoque que nous offrirons les Dalton plus tard. C'est l'esprit Western de cinéma, avec un Lucky luke qui fume, qui boit, et qui dégaine son flingue pour un oui ou pour un non, c'est distrayant, amusant, mais loin des meilleurs épisodes.
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Nouvellement nommé à Red City, Lucky Luke va devoir faire ses preuves face à une bande de hors-la-loi dirigée par Pat Poker, grand maître du jeu et tenancier sans scrupules.

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Deux histoires qui se rejoignent sur un point : le bad guy se nomme Pat Poker et tente de liquider Lucky Luke à la déloyale.
J'ai eu du mal à reconnaître les dessins, étant habitué aux albums plus récents. Toutefois, le ton est déjà là avec ce cow-boy tirant plus vite que son ombre et défenseur de la loi, de la veuve, de l'orphelin, des bergers et des canassons.
Pas super fun, mais la dose de surhomme est là, car Luke tire et picole plus et mieux que quiconque.
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Je dois bien avouer que le fait que le tome 5 des aventures de Lucky Luke soit constitué de deux histoires ne plaide pas vraiment en sa faveur. Ces deux récits tournent autour de Pat Poker, un joueur-tricheur et solide gâchette aussi... qui reviendra par la suite (si mes souvenirs sont bons).

La première histoire voit Lucky Luke débarquer dans un patelin et jouer les candides. C'est hilarant de bout en bout. Lucky Luke en chemise à fleurs, amenant une mouffette pour faire fuir les gangsters qui veulent "brancher" un quidam, ou qui piège Pat Poker en ouvrant la porte du saloon avec une corde... Il prouve que les flingues ne font pas tout et que l'humour et l'intelligence sont de sacrées qualités pour coffrer les malfrats.

La seconde histoire amène Lucky Luke à Tumbleweed et il se retrouve face àn Angel Face et à Pat Poker... de nouveau, on a droit à un fabuleux duel (truel???), avec comme point culminant cette partie de poker où Pat Poker est persuadé qu'Angel Face va lui tirer dans le dos en le prenant pour Lucky Luke... Un tout grand moment.

OK, le dessin n'est pas tip-top... mais il y a une dynamique incroyable. Il y a une planche dingue vers la fin où Pat Poker enfourche un cheval Lucky Luke fait de même puis remplit sa gourde dans un abreuvoir... c'est absolument imparable. Même si le trait est encore un peu faiblard, il y a un mouvement, une dynamique qui emporte tout sur son passage.

Au final, Morris aurait sans doute pu ficeler les deux histoires pour n'en faire qu'une. Mais, ce n'est pas si grave, en fait.

Mon avis... Impressionnant.
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Une histoire coupée en deux où on commence à apercevoir le véritable Lucky Luke, justicier, astucieux, chanceux et as du six-coups et du combat.
Une histoire plutôt réussie même si celle-ci reste encore peu originale : despérados pas très doués et sempiternelles course-poursuites.
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Lucky Luke contre Pat Poker, on arrive presque enfin à un album complet même s'il y a deux histoires mais la seconde est la suite de la première avec les mêmes protagonistes. Cela s'étoffe enfin côté scénario, c'est plus touffu avec des gags plus diversifiés et même un dont Gérard Oury a dû s'inspirer pour le film "la grande vadrouille". On avance donc dans le bon sens même si l'on a les deux extrêmes au niveau du comportement du personnage, un Lucky Luke en habit d'enfant qui se laisse un peu malmener en début d'album ce qui peut sembler étonnant et Lucky Luke qui boit du whisky et fume comme un pompier, les bonnes moeurs n'étant pas encore passées par là.
Par contre, au niveau dessin, qu'est-il arrivé à Jolly Jumper ? On ne reconnaît pas le fidèle compagnon de Lucky Luke. Espérons qu'il se refera vite une santé, de cheval bien sûr.
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Ce Lucky luke, introuvable en album classique souple en 1964 fut l'objet de cette réédition (en noir et blanc!) en Gag de poche. Façon pour Dupuis de combler les "trous" de son catalogue à bon marché (2,50f à l'époque)
C'est dans cette agréable édition, que j'ai lu et relu ce Lucky Luke pour la première fois.
Petite remarque: ces Gags de poches avaient tendance à perdre leur pages au fil du temps et des manipulations!
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c'est un classique de bande dessiné rien d'autre à dire
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Les toutes premières aventures de Lucky Luke sont pour moi comme la madeleine pour le grand Marcel. Quand je les relis, des souvenirs très précis reviennent de mon enfance. Par exemple, je me souviens que l'une des répliques du héros dans cet album: « Tu l'auras voulu, Angelface… Que chacun de nous recule de six pas en arrière, et tire », était vite devenue proverbiale entre mon frère et moi; et le gag qui suit immédiatement nous faisait rigoler tous les deux (il en faut peu quand on a la fraîcheur de la jeunesse). Et il y a bien d'autres anecdotes encore plus savoureuses.

Ici, le personnage principal est encore dessiné très naïvement et sans la stylisation qui interviendra ultérieurement. Son apparition dans Red City habillé en petit garçon ridicule est impayable. Il fume, boit et cogne, ce qui n'est plus "correct" aujourd'hui. Mais il tire déjà plus vite que son ombre, il ne s'énerve jamais et fait preuve d'un solide sens de l'humour. Le lecteur a la certitude que, quoi qu'il arrive, Luke est invincible; du coup, il peut se concentrer sur les gags et sur le dessin, puisqu'il n'est pas obsédé par le suspense. Les méchants, Pat Poker et Angelface, sont très hauts en couleur et inoubliables. Un grand régal pour moi…
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