AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,51

sur 45 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
0 avis
Dans les esprits de beaucoup de monde, Conan le Barbare c'est Arnold Schwarzenegger, dans le film de John Milius de 1982.
C'est aussi, une série de roman et de nouvelles basées sur le personnage créé en 1932 par Robert E. Howard qui a inventé le genre héroïc fantasy pour s'éteindre à 30 ans.
Loin des stéréotypes de musculeux bas du front qui sera utilisé plus tard par les auteurs qui ont repris le personnage, le Conan originel est un héros complexe à redécouvrir.
Cette série de BD dont La Reine de la côte noire est le premier opus reprend les nouvelles de Howard. Un bon moyen de connaître ces histoires.
Après avoir assassiné un juge qui voulait l'envoyer « légalement » ad patres, Conan s'enfuit de la ville et trouve refuge sur un navire marchand, lui même peu de temps après attaqué par les pirates aux ordres de Bélit, la reine de la côte noire.
Conan se bat comme un forcené et son expérience de combattant autant que ses muscles séduisent la reine qui voit en lui son alter égo masculin. Une passion amoureuse les unit et une quête : une cité perdue au bout d'une rivière qui s'enfonce dans la jungle et dans laquelle un trésor les attend. Mais des monstres et des dieux protègent les lieux. Qu'importe, Conan et Bélit n'ont pas peur. Peut-être auraient-ils dû !
L'adaptation de Jean-David Morvan que l'on ne présente plus, est vraiment une réussite. Des batailles, des combats navals, des monstres, des dialogues savoureux, des dieux retors, des pièges, des scènes érotiques (mais pas trop) aussi. Cela va a cent à l'heure. Tous les ingrédients des grandes aventures épiques sont présents : le monde inquiétant et dangereux, de la magie noire, des pirates sanguinaires, des héros courageux, une cité perdue, un trésor. On dirait un catalogue du genre.
Les personnages de Conan et de Bélit sont parfaitement caractérisés et leurs états d'âmes, leur amour, leurs motivations, sont travaillés et ne sont pas aussi nets que cela et c'est tant mieux. Une grande part de mystère dans les profondeurs de leurs âmes réciproques est plutôt jouissive.
Ce qui me freine un peu dans mon enthousiasme et qui m'a un peu freiné dans ma lecture, c'est le dessin. J'ai vraiment aimé les dessins de Pierre Alary sur Silas Corey. Ici, j'ai eu du mal à m'y faire et je n'arrive pas réellement à me l'expliquer. Quand je m'arrête dessus, je les trouve réussis. Les planches sont parfois très belles, celles des combats sont admirables. Alors, quoi !
Le dessin un peu trop cartoonesque n'est pas en phase avec l'histoire pour moi. La lecture s'en trouve ralentit. Ensuite, quand on s'y habitue, on oublie la gène, mais il n'empêche qu'il faut vraiment être concentré pour suivre l'intrigue.
J'ai remarqué que chaque tome est scénarisé et dessiné par des auteurs différents. Après un bilan mitigé du au décalage scénario/dessin. Je vais sans doute me laisser tenter par la suite.
Commenter  J’apprécie          1153
On ne présente plus R.E. Howard, l'auteur texan qui a fait entrer le récit d'aventure dans le XXe siècle. Il est d'une telle modernité, que non seulement la plupart de ces récits n'ont pas pris une ride, mais en plus certains d'entre eux font aussi moderne que ce qui se fait aujourd'hui, voire plus moderne que certains auteurs peu inspirés...
Plus qu'à tous les genres de l'imaginaire (inventant la Fantasy contemporaine en mélangeant les récits historiques d'Harold Lamb, mais pas que, aux récits fantastiques d'H.P. Lovecraft, mais pas que), l'auteur mort à l'âge de 30 ans s'est attaqué à tous les genres populaires avec enthousiasme, mais aussi mélancolie, avec ce mélange action / horreur qui a toujours fait le bonheur du survival. Bref, n'en déplaise aux pisse-froid, aux rageux élitistes et aux esprit chagrins on est bien dans la Res Adventura, un univers d'aventures hautes en couleurs ! Et cet univers que les éditions Glénat ont décidé d'adapter en bandes dessinées avec un budget et un lancement conséquent, le tout sous la supervision de notre Patrice Louinet national, spécialiste mondial et mondialement connu de l'oeuvre du père fondateur de la Sword & Sorcery, Oh Yeah !!!

Ce tome 1 est une adaptation de la nouvelle intitulée La Reine de la Côte Noire réalisée par le scénariste bien connu Jean-David Morvan et le dessinateur moins connu Pierre Alary (assisté aux couleurs de Sedyas)...
Dans le Royaume d'Argos Conan le barbare a maille à partir avec un juge civilisé qui l'accuse de complicité avec un ami qui en état de légitime défense a tué un représentant de l'autoproclamée autorité... Après la décapitation dudit juge et sa fuite rocambolesque sinon éperdue, il trouve refuge à bord du navire marchand et/ou contrebandier du capitaine Tito en route vers les côtes kushiennes (échapper à la noyade en portant une cotte de mailles, mais bien sûr ^^). A que cela ne tienne l'antihéros se fait le garde du corps dudit capitaine, jusqu'au jour où son navire croise la route de la Tigresse, le bateau pirate d'une diablesse à la peau blanche blanche et de son équipage à la peau noire... le Cimmérien se bat comme un beau diable au point d'attirer l'attention de Bêlit qui décide de l'épargner car elle est persuadée d'avoir enfin trouvé son âme soeur (et réciproquement pourrait-on dire ^^). C'est le coup de foudre, et les amants terribles sèment la terreur sur les côtes shémites et stygiennes jusqu'au jour au Bêlit décide de réaliser son grand projet : remonter la sombre rivière qu'elle a découverte, pour au coeur des ténèbres trouver la cité oubliée dont elle espère découvrir les secrets... Et son immense trésor est découvert, mais un démon antédiluvien dernier survivant d'une civilisation qui passa d'anges à démons hante les ruines de la cité maudite, et de Conan et Bêlit seul l'un d'entre eux survivra pour venger la mémoire de l'autre !

Le schéma initial est assez simple certes, mais est magnifié par la relation Conan / Bêlit qui elle est tout sauf simple ! Conan sincère homme d'action ne peut trouver de sincère relation homme/femme autrement qu'avec une femme d'action (n'oubliez pas que tout ceci a été conçu et écrit au début des années 1930 !!!)... Bêlit semble être sa version féminine et semble être son âme soeur, du coup la BD s'attarde sur la confrontation de leurs visions de la vie semblables certes, mais tantôt complémentaires tantôt opposées (sur fond d'amour vache, voir sado-maso)... Les deux compères sont des âmes fortes sans dieux ni maîtres qui ne vivent que pour l'instant présent, mais Bêlit qui s'avère plus ambitieuse et plus cupide que lui donc plus dominatrice finit par sceller sa perte, mais en assurant ironiquement sa victoire morale : il y a quelque chose au-delà de la vie, car l'amour est plus fort que la mort ! Que pense de tout cela Conan après avoir vengé sa bien aimée ? Nous ne le saurons jamais, et c'est très bien ainsi... Intellos coincés du cul et bobos hipsters prétendument éclairés ont accusé l'auteur de machisme et de misogynie, pourtant dans l'entre-deux-guerres plus ou moins puritaine voire puritaniste sur 21 nouvelles nous avons 17 strong independant women... Ils sont stupides et débiles, mais ça on le savait déjà !!!

Le travail de Jean-David Morvan supervisé par Patrice Louinet est impeccable, du coup je ne peux qu'avoir honte d'écrire que les graphismes de Pierre Alary qu'ici je vois particulièrement inspiré par le sujet (waouh ses doubles pages qui abolissent le frontière entre auteurs et lecteurs) sont sans doute « une terrible erreur de casting »... Rien à faire, avec son style plus ou moins cartoonesque, du début à la fin j'ai plus ou moins eu l'impression de lire une aventure de Lanfeust en lieu et place d'une aventure de Conan... Toutefois j'ai aimé son travail sur "SinBad", du coup j'ai envie de découvrir son travail sur la série "Silas Corey" !
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          496
De l'amour, des combats, des pirates, sans oublier des monstres...
Mais pourquoi Conan laisse Bêlit seule, alors que le singe-démon a massacré tout l'équipage?
La reine Bêlit! Et du sexe...

Dans les nouvelles de Conan, Bêlit est princesse Shémite et naquit dans la cité d'Asgalun.

La BD n'en parle pas, et commence avec la rencontre de Conan, le Cimmérien. ( et fait silence aussi sur leurs aventures, sur les mers, ensemble, sauf par un raccourci...)

Ils se combattent, et Bêlit semble avoir le dessus. Mais, elle est attirée aussi par le barbare. Elle se donnera à lui, sauvagement...
"Tant que je peux jouir de l'étreinte ardente de tes bras... Tu m'as prise et conquise, attirant mon âme vers tes lèvres, par la fureur de tes baisers, qui me meurtrissaient.
Prends moi, écrase moi, fais moi mal de ton amour ardent..."

Ce sont 2 pages brûlantes, dans lesquelles dansent les corps nus des 2 amants. Et ce sont des textes écrits vers...1934, dans l'Amérique puritaine.

L'histoire, remplie de combats et de massacres, ( contre un serpent géant) devient passionnante quand Bêlit décide de voguer vers une cité oubliée, au fond de la jungle.

Mais...
Certains ne seront, sans doute, pas d'accord, mais...
Pourquoi Conan, après le massacre de l'équipage du bateau, par un monstre, un singe- démon volant...
Pourquoi le barbare laisse-t-il Bêlit, avec seulement quelques guerriers?

Conan était le seul à vaincre le serpent géant ( une mise en garde).
Alors, pourquoi repart-il?
A la recherche d'eau potable?
Pourquoi ne pas rester ensemble?

Parce qu'inconsciemment, il en avait assez de Bêlit, son égale mais aussi sa rivale, sur le plan des armes?

Parce qu'il lui obéissait, et qu'il est un Cimmérien, sans attaches ?
" Tu es l'esprit qui conçoit nos raids, Bêlit, et moi, les bras exécutant tes idées !..."

C'était souvent Bêlit qui allait vers lui et lui parlait, relisez la BD. En avait-il assez de ce bavardage?
Ne hurlez pas et n'oubliez pas qu'Howard définissait Conan, comme un solitaire...

Pour ne pas partager l'or trouvé ?...
"Car à personne, à personne en ce monde, tu ne dois te fier. Ni aux hommes, ni aux femmes, ni aux bêtes !"

Je trouve cette BD faible, sans doute à cause du "Chant de Bêlit", (une autre version plus longue) dans lequel les 2 amants combattent ensemble...
Dans le " Chant de Bêlit", les 2 amants boivent "le sang du Lotus" et voient le passé, le présent et...
Et l'Avenir qu'ils auraient eu ensemble!

Et enfin, car ces dessins ( trop grossiers?) ne supportent pas la comparaison avec ceux de Frazetta, de Vallejo, de Barry Smith, ni même avec ceux des 2 volumes qui suivent...
Commenter  J’apprécie          394
Bon...
J'ai vraiment pas accroché aux dessins de cette bande dessinée. C'est dommage, parce que la nouvelle qui l'inspire est excellente, avec un personnage féminin de guerrière qui, quand on replace le texte dans ses années d'écriture, est franchement en avance sur son temps. (On ne verra de femmes fortes qu'une dizaine d'années plus tard, dans les comics, avec l'apparition de Wonder Woman en 1941... et elles mettront plus longtemps encore à s'imposer au cinéma...).

Mais ce dessin aux traits beaucoup trop grossiers, sans minutie (j'ai souvenir d'une case avec une main de Bêlit en gros plan, on ne sait même pas "où" elle est posée sur Conan...), cela dessert vraiment cette bande dessinée, j'ai pas du tout aimé. J'ai du me forcer à la finir, en essayant de passer outre. Snif. Pas une bonne pioche en ce qui me concerne.
Je sais pas si le dessinateur change dans les autres BDs, mais là de suite j'ai pas du tout envie de les acheter...
Commenter  J’apprécie          233
J'ai un peu de mal avec les histoires de prophéties, les invocations de Dieux, et tout ce qui tourne autour du paganisme. Conan n'a jamais été ma tasse de thé et cet opus n'y changera rien. ça zigouille à tour de bras, dans une débauche de mouvements, d'angles de vue dynamiques, d'images chocs, et cette boucherie sauvage est accompagné d'un texte emphatique, tout comme la mise en page et le graphisme, fouillis, baroque, lyrique et imposant, tant avec l'architecture qu'avec les personnages, mais ça va jusqu'à l'écoeurement, c'est trop. L'histoire passe en superficie : de l'action, de la baston, des décors, en veux-tu en voilà, mais les personnages restent sans consistance. J'ai trouvé ça bien fait, mais pas d'un grand intérêt, sinon d'apporter du crédit aux parodies de Coucho (Le Banni).
Commenter  J’apprécie          205
Il est franchement dommage que l'auteur de Conan à savoir Robert Ervin Howard soit mort à l'âge de seulement 30 ans après un suicide suite à la maladie mortelle de sa mère. Il a été l'un des pères fondateurs de l'héroïc fantasy avec J.R Tolkien. Il a crée ce personnage mythique en 1932 soit 4 ans à peine avant son décès.

Conan sera repris par la suite avec notamment le cinéma qui a lancé un certain Arnold Schwarzenegger mythique acteur des années 80. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort...

J'ai bien aimé cette nouvelle adaptation qui rend véritablement hommage au personnage. Il y a une véritable topologie des lieux dans cette ère nommée l'âge hyborien. Chaque tome sera repris par des auteurs différents pour former une histoire à part entière. La reine de la côte noire fut d'ailleurs la toute première dessinée par Robert Ervin Howard.

J'aurais aimé un personnage de Conan avec un peu plus de profondeur que la force physique brute mais bon, c'est comme cela qu'il fut perçu depuis la reprise par Lyon Sprague de Camp qui a vampirisé le travail de son prédécesseur. Quelque fois, la traduction d'un personnage peut prendre d'autres chemins.

Pour ce tome, on remarquera un excellent découpage et une mise en scène assez dynamique. J'ai beaucoup aimé également le graphisme qui modernise l'ensemble. Les décors notamment de cette cité perdue dans la jungle sont véritablement à couper le souffle.

Je retiendrais surtout la belle histoire d'amour entre Conan et la reine de la côte noire qui tient toutes ses promesses au sens propre comme au sens figuré.
Commenter  J’apprécie          172
C'est avec une certaine appréhension que j'entreprends la lecture de ce tome 1 des aventures de Conan aux éditions Glénat. Certes les motivations de Patrice Louinet, directeur de collection avec Jean David Morvan au scénario ( auteur dont j'ai apprécié quelques oeuvres) sentent l'intention louable, mais j'attendais tout de même de voir le résultat sous mes yeux. Notez que j'ai volontairement fait l'impasse sur cette série lors de la sortie des premiers numéros, m'attendant à une énième redite des aventures de Conan, et surtout, l'ayant feuilleté vite fait, plutôt repoussé par les graphismes.
Aujourd'hui mes craintes se confirment concernant les graphismes, pour lesquels je trouve qu'ils ne collent pas du tout à l'univers heroïc fantasy, et même sword and sorcery que l'on connaît de Conan. Que l'on connaisse le Cimmérien par le biais des récits originaux de Howard ( par exemple aux éditions Bragelonne), ou bien des comics de chez Marvel ( Conan et Special Conan), ou bien par d'autres biais encore, on regrettera l'absence de cohérence entre le style de Pierre Alary et le "genre" Conan.
Passé outre ce sentiment partagé entre "j'aime vraiment pas les graphismes" et " je suis tolérant et j'accepte la nouveauté", j'ai passé un très agréable moment de lecture où j'ai retrouvé ce qui me plaît chez le Cimmérien, sa grande liberté et sa capacité à se détacher de tout, pour profiter du moment présent, des bienfaits de la vie, et de laisser, comme le dit, aux érudits, prêtres et philosophes, le soin de méditer sur les questions de la réalité et de l'illusion.
Cet aspect de sa personnalité et qui le caractérise pratiquement exclusivement est très bien en valeur dans ce tome par le scénario qui le montre toujours en opposition avec tout ce qui l'entoure. Et ce tome de commencer et de finir par " j'ai passé un temps considérable parmi vous autres, les civilisés. Pourtant vos manières me sont toujours parfaitement étrangères."
Sa relation avec Bêlit est très bien en image, et ne fait que souligner cet aspect de Conan. je l'ai trouvé juste un peu trop expédié, mais en même temps; il fallait tenir dans un tome!!
Une première expérience avec cette série ( qui n'en est pas une, les tomes pouvant se lire indépendamment les uns des autres, à l'image des nouvelles originales de Howard), qui m'a fait revenir sur mes à priori.
Comme quoi, avec du vieux, on peut faire du neuf, et surtout, cela confirme que les écrits de H E Howard n'ont pas pris une ride ( ça date des années 30, rappelons le tout de même) lorsqu'ils ne sont pas déformés, ré écrits ou complétés d'écrits d'autres auteurs...
Commenter  J’apprécie          130
Glénat se lance dans l'adaptation du célèbre Conan le Cimmérien, de Robert E. Howard. Un tome, une histoire, un couple scénariste/dessinateur.

Pour ce premier tome ce sera donc : La reine de la côte noire.
On commence par voir Conan en proie a quelques difficultés administratives qu'il règle d'une manière toute personnelle : un bon coup d'épée en travers de la gorge du juge! Il doit bien sur fuir Argos et se réfugie sur un navire marchand (notez l'exploit de nager en armure sans lâcher ses armes, trop fort ce Conan!). Après quelques escarmouches avec des pirates, Conan va tomber sur plus coriaces : Bêlit, capitaine du bateau pirate La Tigresse.

J'ai été que moyennement convaincu par cette première adaptation. Je ne juge pas bien sur à partir des histories originales, que je n'ai pas lues mais sur l'oeuvre BD que je viens de refermer.
Elle a le mérite d'apporter une vraie approche de Conan. On comprend de ce qu'il a de "barbare" en lui car c'est avant tout un guerrier qui n'arrive pas à appréhender les moeurs compliqués des "civilisés" comme on peut le voir avec l'épisode du juge. C'est uniquement un guerrier, il a une vision très "carpe diem" de l'existence. Il croit aux dieux mais de manière cynique sans trop se préoccuper d'eux et de leur au-delà.
L'amour passionné entre lui et Bêlit est plutôt bien rendue. La pirate est une femme forte qui prend finalement très vite l'ascendant sur Conan. C'est elle qui dirige et, poussée par sa cupidité, va faire remonter son bateau jusqu'à une cité maudite que l'on dit pleine d'or.
Au delà de ça il y avait de quoi faire une bonne histoire d'aventure et de chasse au trésor. Mais je trouve que tout est vite passé, sans véritable accroche, sans suspense, sans passion... C'est un peu dommage car j'avais vraiment l'impression que tous les ingrédients étaient présent. Mais il n'y a pas eu assez de développement et de matière. Je trouve que parfois l'enchainement des cases n'étaient pas très adaptés pour qu'on se prenne dans l'histoire, ça manque de transition.

Niveau dessin, ça a un certain charme mais... je trouve que c'est parfois un peu brouillon et que les traits manquent de précision. Sur les gros plans ça va, mais des que l'on s'éloigne ça perd vite en finesse et en relief.
Commenter  J’apprécie          131
Conan de Robert E. Howard est l'une des oeuvres qui a définit le genre de l'heroic fantasy. Différents auteurs de bande dessinée rendent hommage en adaptant les aventures du Cimmérien.

La reine de la côte noire , nouvelle de Robert E.Howard, nous entraine dans une aventure avec Conan où le barbare rencontre Bélit une puissante guerrière qui tombera amoureuse de Conan et qui sera aussi sous le charme de la jeune femme. Les deux amants partent donc en quête d'une civilisation autrefois disparus.

A travers cette aventure nous découvrons que Conan est un personnage tout à faire libre et qu'il ne soumet à aucune règles menant une vie sans se préoccuper de l'avenir. La romance entre Conan et Bêlit est donc intense et fait aussi la part belle au côté fantastique et tragique mais le récit apporte aussi un aspect philosophique a travers les yeux du héros.

Le côté grossier du dessin peut rebuter car on pourrait penser qu'il ne soit pas adapté à l'histoire ce qui est tout le contraire car il possède de belles nuances de couleur et les auteurs utilisent à la fois des couleurs chaudes et froides ce qui est en parfaite corrélation avec les scènes.

Possédant un histoire mature et très rythmée et un brin érotique. Ce tome a tout pour plaire.
Commenter  J’apprécie          120
Cette lecture est pour moi la découverte d'un personnage. Certes, j'avais déjà entendu parlé de Conan, mais je n'avais jamais rien vu ni lu autour de ce personnage.
Et cette BD ne me donne pas particulièrement envie de poursuivre ma découverte : dès les premières planches je n'ai pas aimé le dessin. Ou plus précisément le dessin des personnages, qui ressemblent un peu trop a des caricatures.
Ensuite, ce récit étant l'adaptation d'une nouvelle, j'ai été très déçue de lire tant de texte. Certes ce texte est de qualité, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas eu réellement de choix entre BD et nouvelle pour cette adaptation.
Par contre j'ai beaucoup apprécié le dossier de fin d'album racontant les origines du personnages.
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (87) Voir plus



Quiz Voir plus

Irena

Comment se nomme le parti d’Hitler ?

Le parti nationaliste
Le parti nazi
Le parti socialiste

13 questions
43 lecteurs ont répondu
Thème : Irena, tome 1 : Le ghetto de Jean-David MorvanCréer un quiz sur ce livre

{* *}