Chantages, tome 1

Je suis assez mitigé à la lecture de ces deux opus.

Je dois dire que Ardem à un sacré talent pour représenter les scènes de sexe, et que les personnages sont en général assez bien croqués (sous toutes les coutures). Cela dit, les femmes ont généralement des corps très semblables, et seules les têtes s'inversent.

L'histoire par contre est assez tirée par les cheveux. Notamment le principe de base est assez peu crédible, et finalement tout semble artificiel et rapidement évoqué. D'autre part je trouve que le fait de femmes soumises à tout en permanence à tendance à m'énerver au bout d'un moment, plus que de m'exciter. Surtout lors de scènes proches du viol.

Enfin, je dois dire que Ardem à tendance à proposer trop souvent des femmes qui prennent du plaisir lorsqu'elle sont prises de forces. Je ne sais pas si c'est un phantasme récurent, mais je trouve ça assez dérangeant.

Pour faire simple, le dessin est bon et atteint bien le but (d'ailleurs le noir et blanc est bien choisi) mais je trouve que sur le fond les idées sont un peu dérangeantes. Je met 2/5 car j'ai déjà trouvé mieux. Mais en terme classique ça reste bon.

Héléna a posé pour des photos olé-olé dans sa jeunesse. Des années plus tard, le boomerang lui revient dans la figure sous la forme d'un chantage qui donne son titre à la BD. À partir de là, on a droit à une suite ininterrompue de scènes de sexe forcé. Sa fille Léa sera embarquée à son tour dans la tourmente (ou dans la tournante, ça marche aussi).
Pas trop ma came que ces histoires de sexe sans plaisir, parce que contraint et forcé. J'ai toujours eu une préférence pour le porn où tout le monde s'éclate de son plein gré dans la joie et la bonne humeur. En plus le dessin est correct sans être foufou non plus, donc même le rinçage d'oeil est en demi-teinte. Donc bof, bof
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