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Citations sur Jefferson (67)

Cher Gilbert, ne passe pas ce matin. je suis en ville, je vais à Défini-Tif me faire rafraîchir la houppette. Je serai de retour vers midi. J'ai mis des pommes de terre au four. Si ça te dit... Ciao, mon pote !
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Puis il s'en alla le cœur joyeux. Que demander de plus à la vie ? Il était doté d'une santé robuste, il avait un toit sur la tête, de la nourriture en abondance, un formidable ami en la personne de Gilbert, et il vivait dans le plus charmant des paysages, en bordure d'un bois de hêtres.
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C'est dingue ça, quand même, grognait-il, et sa voix parvenait assourdie à Jefferson, ils peuvent manger tout ce qu'ils veulent : des spaghettis au basilic, du gratin dauphinois, des pizzas quatre saisons, des tartes aux framboises, des omelettes aux pommes de terre, des gâteaux à la noix, des soupes de lentilles corail avec du lait de coco, des crêpes à la confiture, des pommes, des poires, des abricots, des poêlées de champignons, des salades de tomate, des croissants, des tagliatelles au pesto, des crèmes à la vanille, des fraises, des melons, du riz, de la purée, des petits pois, du velouté de potiron, du chocolat aux noisettes... et ça leur suffit pas ! Ils trouvent que c'est pas assez, alors ils tuent les animaux pour les bouffer ! Je comprends pas...
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Bon, c'est pas grave, on vous a juste pris votre veau à la naissance ou presque, on a bu votre lait, celui qui était prévu pour lui, et maintenant on va vous abattre et prendre votre viande et votre cuir. Ca vous convient comme arrangement ? Ah oui, j'oubliais, on a bouffé votre veau aussi, mais en échange de tout ça, on vous a quand même donné un peu d'herbe à manger, hein ?
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C'est dingue ça, quand même, [...] ils peuvent manger tout ce qu'ils veulent : des spaghettis au basilic, du gratin dauphinois, des pizzas quatre saisons, des tartes aux framboises, des omelettes aux pommes de terre, des gâteaux à la noix, des soupes de lentilles corail avec du lait de coco, des crêpes à la confiture, des pommes, des poires, des abricots, des poêlées de champignons, des salades de tomates, des croissants, des tagliatelles au pesto, des crèmes à la vanille, des fraises, des melons, du riz, de la purée, des petits pois, du velouté de potiron, du chocolat aux noisettes... et ça leur suffit pas ! Ils trouvent que c'est pas assez, alors ils tuent des animaux pour les bouffer ! Je comprends pas... (p. 170)
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Le mouton ne sait plus où il est, il repart dans le mauvais sens, il se traîne. Le type le reprend par la même patte et le rejette par-dessus la barrière. Tu vois ça, t'as envie de hurler. Ça bêle, ça gueule. On s'entend plus. Elles savent qu'elles vont mourir, ces bêtes, et elles peuvent pas se défendre. Elles ont aucune chance. Juste souffrir et mourir. (p. 166)
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Edgar, le patron, était un blaireau placide et débonnaire qui possédait aux yeux de Jefferson, ou plutôt à ses oreilles, une qualité rare et inestimable chez un coiffeur : il était capable de vous couper les cheveux en silence. (p.17)
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"Ils allaient réfléchir tous les deux à l'organisation afin que tout soit au point le jour J et que les rôles soient distribués en fonction des compétences. Tout le monde aurait l'occasion de se rendre utile."
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Jefferson reprit la parole et expliqua de son mieux en répétant telles quelles certaines phrase que Roxane avait prononcé au Bleu Note. Il ne s'agissait pas de changer les habitudes des humains en un coup de baguette magique. Ça prendrait du temps. La seule solution était qu'ils arrêtent de manger de la viande, où qu'ils en mangent moins. Tant qu'ils en mangeraient et qu'il y aurait de l'argent à gagner là-dedans, on massacrerait les animaux sans se poser la moindre question. Et on continuerait à faire croire aux gens que les animaux étaient fous de joie à l'idée de se sacrifier pour nous, il n'y avait qu'à voir les bouilles réjouies des cochons dessinées sur les vitrines des boucheries.
Ce serait un très long combat et il faudrait sans doute encore quelques décennies, un siècle peut-être, avant qu'on se demande comment on osait faire ça avant.
[...]
- C'est comme pour l'esclavage ou la torture, lança Mme Schmitt, on a pensé pendant des siècles que c'était normal...

Page 181, Gallimard Jeunesse
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Une histoire qui ne manque pas de piquants!
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