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Citations sur Jefferson (67)

Alors monsieur Jefferson comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien, dit-il.
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"Edgar, le patron, était un blaireau placide et débonnaire qui possédait aux yeux de Jefferson, ou plutôt à ses oreilles, une qualité rare et inestimable chez un coiffeur : il était capable de vous couper les cheveux en silence." (p.17)
"C'était digne d'une tragédie classique: le héros (Jefferson) est accusé à tort d'avoir tué l'oncle (Edgar) de celle qu'il aime (Carole), mais il apprend le lendemain, déguisé en fille, qu'elle n'est pas insensible à ses charmes." (p.62)
"M.Edgar militait depuis plusieurs années contre l'élevage, le transport et l'abattage industriel des animaux de boucherie. Comme moi. Nous sommes qqs centaines de personnes actives dans le pays. Nous filmons en cachette dans les abattoirs pour que les gens sachent comment ça se passe vraiment derrière les murs." (p.141)
"Il avait éprouvé un brin de culpabilité. Après tout, c'est eux qui auraient dû être en première ligne, en tant qu'animaux, or ils laissaient à des humains toute la responsabilité du combat." (p.148)
"Je peux pas tout te raconter, gargouilla-t-il, c'est pas racontable : des décharges électriques pour les faire avancer, des coups de bâton sur les reins, derrière la tête, sur le groin, les cochons qui titubent, qui hurlent de douleur, et qui encaissent, qui encaissent sans pouvoir se défendre. C'est injuste. C'est ...dégueulasse." (p. 167)
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- Excuse, je suis dans mon code. À ton avis, sur un trajet de cent kilomètres, combien de temps gagnes-tu si tu roules à 130 kilomètres heure au lieu de 110: a) vingt minutes b) quinze minutes c) quatre minutes ?
- Je ne sais pas, répondit Jefferson. Je vois que tu as vite récupéré, dis donc !
- Oui, j'ai dormi jusqu'à trois heures de l'après-midi ! Bon, la réponse, c'est quatre minutes ! C'est fou, non ? Ça vaut pas le coup de risquer sa vie.
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Quand ils se mirent en route, vers dix heures du matin, après avoir dissimulé dans la cabane tous leurs vêtements masculins, n'importe quel promeneur croisé par hasard dans le bois les aurait pris pour deux innocentes jeunes filles en promenade.
Il entrèrent en ville d'un pas hésitant, surtout Gilbert dont les chaussures à talons, un peu courtes, martyrisaient le gros orteils. Comme ils traversaient le parc municipal, deux jeunes cochons, assis sur le dossier d'un banc public, les reluquèrent sans gêne et lancèrent des petits tss tss dans leur dos.
- Mais c'est hyper désagréable ! se révolta Jefferson sans se retourner. Je m'en rendais pas compte. Je le ferai plus, tiens.
-Mais tu l'as jamais fait, lui fit remarquer Gilbert.
- Ah oui, c'est vrai. Alors disons que je le ferai jamais.
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Il se dit qu'elle avait été belle, sa vie. Il avait eu de la chance : une enfance heureuse, des amis fidèles. Il avait beaucoup ri, lu des livres formidables, écouté de la musique. Il avait commencé des études. Bon, il y avait encore quelques petites choses qu'il n'avait pas faites. Il aurait bien aimé avoir eu une fiancée par exemple, avant de mourir. Ça oui, c'était un peu ballot de partir avant. (p. 168)
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Roland s'installa au volant et mis la radio locale. Dès le petit jour, on y parlait à la mitraillette, on y vendait des articles dont le prix de terminait toujours par 99 centimes et on se coupait la parole en faisant bien attention de dire n importe quoi
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Il se dit aussi, hélas, que les serments d'ados ne comptent pas, que la vraie vie se charge de les faire oublier.
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Il haussa les épaules, fit une moue désolée, mais se garda bien d'ouvrir la bouche, d'abord parce qu'il n'avait aucun commentaire à apporter et surtout parce qu'il venait d'absorber une des ampoules de radis noir offertes par Simone et que, d'après Gilbert, ça lui donnait l'haleine de quelqu'un qui vient de manger ses chaussettes.
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Bon, c'est pas grave, on vous a juste pris votre veau à la naissance ou presque, on a bu votre lait, celui qui était prévu pour lui, et maintenant on va vous abattre et prendre votre viande et votre cuir. Ça vous convient comme arrangement ? Ah oui, j'oubliais, on a bouffé votre veau aussi, mais en échange de tout ça, on vous a quand même donné un peu d'herbe à manger, hein ?
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C'est dingue ça, quand même, grognait-il et sa voix parvenait assourdie à Jefferson, ils peuvent manger tout ce qu'ils veulent : des spaghettis au basilic, du gratin dauphinois, des pizzas quatre saisons, des tartes aux framboises, des omelettes aux pommes de terre, des gâteaux à la noix, des soupes de lentilles corail avec du lait de coco, des crêpes à la confiture, des pommes, des poires, des abricots, des poêlées de champignons, des salades de tomate, des croissants, des tagliatelles au pesto, des crèmes à la vanille, des fraises, des melons, du riz, de la purée, des petits pois, du velouté de potiron, du chocolat aux noisettes... et ça leur suffit pas ! Ils trouvent que c'est pas assez, alors ils tuent les animaux pour les bouffer ! Je comprends pas...
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