1Q84, Livre 1 : Avril-Juin

J'ai lu le premier livre de la trilogie "1Q84" en ayant beaucoup d'attentes et je suis un peu déçue. L'histoire suit Tengo, un professeur de maths qui réécrit un roman, et Aomamé, une coach sportive et tueuse à gages sur fond de mondes parallèles. L'intrigue principale et la profondeur des personnages m'a beaucoup plut cependant les longueurs et les digressions trop nombreuses m'ont réellement ennuyé.

De plus, les nombreuses scènes érotiques, tournant parfois à l'obsession m'ont mis mal à l'aise.

La fin est frustrante, car j'ai vraiment envie d'en savoir plus mais je ne suis pas sûre de vouloir lire la suite.

Pour un voyage initiatique au pays du Soleil Levant de toute beauté. Une histoire mêlant amour, aventures, histoire, pacte, politique. Cette saga entre le monde réel et le monde irréel vaut tout son pesant d'or.
Brigitte *****
Bienvenue dans le monde onirique et poétique d'Haruki Murakami. Tengo et Aomamé, deux personnages hors du commun évoluant dans deux mondes parallèles.

Impatients s'abstenir!
Nancy ***
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L'histoire de 2 personnages principaux s'entrecroisent, Aomamé et Tengo, leurs destins liés l'un à l'autre par des fils assez tenus, la secte des Précurseurs, l'existence de 2 lunes, les Little People.... Leurs univers sont-ils parallèles, on ne sait pas..On peut supposer, lecture faite du tome 1, qu' Aomamé vit dans un monde décrit par Tengo, dans un manuscrit devenu Best-seller, à l'origine écrit par Fakaeri, une jeune adolescente énigmatique. Mais rien n'est sûr. Tout ce que l'on sait à la fin de ce premier tome, c'est que Tengo est un écrivain en devenir, Aomamé une tueuse non professionnelle qui se rend compte que le monde se dérègle autour d'elle et que le leader d'une secte séquestre et viole des enfants. On a alors avalé 550 pages.
On peut affirmer, H. Murakami prend son temps. Sa narration s'étire, scandée de chapitres plutôt longs, alternativement et métronomiquement dédiés à Aomamé et à Tengo. Son écriture est précise, détaillée, presque chirurgicale. Elle s'inscrit dans son temps, l'auteur n'hésite pas à citer les marques de voiture, de vêtements. Il ne rechigne pas non plus à la répétition, de mots parfois (peut-être est-ce dû à la traduction) et surtout de sa trame narrative, ce qui charpente la lenteur de son roman. Chaque chapitre revient sur le passé d'un des protagonistes et, dans les derniers paragraphe, un élément étrange vient en clôturer le développement, l'apparition des 2 lunes ou des Little People, pour exemples. Cette lenteur assumée permet de bien installer tous les personnages de cette fresque de l'étrange, mais elle m'a souvent empêché de lire 2 chapitres de façon consécutives. Cependant, l'envie de lire la suite est présente. le roman de H. Murakami est aussi un réquisitoire contre les sectes et les violences faites aux enfants, ce qui le rend d'autant plus remarquable. Bref, vivement la suite.

Une lecture fascinante, étrange et parfois dérangeante.

Dès les premières pages, on se demande dans quoi on s'embarque, mais plus on avance dans le récit, plus les choses se relient entre elles, notamment entre Tengo et Aomamé, les deux personnages principaux qui, malgré des vies totalement différentes, sont reliés par le passé.

Que nous cache le monde qui transparait dans ce roman ? À travers une histoire où s'entremêlent des hommes abusifs à punir, une secte, une jeune autrice talentueuse dyslexique, ainsi que de nombreux autres mystères, on cherche la réponse avec avidité ; l'écriture de Murakami est envoûtante et ne nous laisse pas d'autre choix que de vouloir en savoir plus à la fin de ce livre 1.

Dans ce premier tome de la trilogie 1Q84, nous suivons alternativement Aomamé, une jeune femme solitaire qui mène une vie secrète derrière sa façade de prof d'arts martiaux, et Tengo, un professeur de mathématiques qui se veut également auteur sans avoir encore publié. Tous deux vont avoir affaire à des situations étranges. Aomamé ne reconnaît plus tout à fait le monde autour d'elle, elle baptisé ainsi 1Q84 ce monde légèrement différent de celui de 1984 qu'elle a laissé. Quant à Tengo, la rencontre avec une jeune autrice va le bouleverser. On découvre petit à petit les liens qui unissent les deux héros et l'on a très envie de courir vers le tome 2!

Dans l'univers de 1Q84 de Haruki Murakami, apparences et réalité s'entremêlent, la frontière entre le réel et le fantastique s'estompe. Aomamé, tueuse éthique, et Tengo, écrivain en devenir, se rencontreront-ils ? Qui sont les mystérieux Little people ? À lire absolument.

Aomamé est dans un taxi bloqué dans un embouteillage. Elle a pourtant une mission à accomplir et cette mission ne peut attendre. Sur les conseils du chauffeur, elle décide de quitter la voiture et d'emprunter un escalier qui la mènera près de la gare de Tokyû. Avant de la laisser partir, l'homme lui fait une étrange recommandation : « Mais il ne faut pas se laisser abuser par les apparences. Il n'y a toujours qu'une réalité. » Effectivement, Aomamé rencontre rapidement un policier qui porte une arme différente de celles qu'elle connaît.

Tengo tente de convaincre un éditeur de la qualité d'un livre La chrysalide de l'air, écrit par une toute jeune fille, Fukaéri. Mais Komatsu ne l'entend pas de cette oreille, il demande à Tengo, apprenti auteur, de réécrire le texte. Il y voit l'occasion de se moquer du monde littéraire.

C'est un mélange d'histoires qui pourraient être réelles et d'histoires fantastiques, ce n'est pas le moindre attrait du roman, je ne savais jamais si j'étais dans un univers réel ou fantastique.

L'histoire est racontée en alternance du point de vue d'Aomamé et de Tengo. le lien entre Aomamé et Tengo arrive tard dans le livre. Ils ne se rencontreront pas dans ce tome I, le feront-ils ? Est-ce seulement possible ? Mystère à ce stade de la lecture.

Il semble y avoir beaucoup de digressions dans ce roman de Murakami, mais il n'y en a pas (apparences), elles se comprennent plus loin, comme des indices semés çà et là. J'ai cru avoir trouvé, et puis un nouvel indice à la fin du tome I a tout remis en cause, ce n'est peut-être pas si simple. Inutile de vous dire que j'ai hâte d'entamer le Livre II.

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Murakami a l'art et la manière d'allier des récits aux thématiques sociétales fortes au rêve et au fantastique le plus loufoque. La trilogie 1Q84 n'y échappe pas et ce premier tome m'a largement convaincue de poursuivre la saga.

Les chapitres alternent les points de vue entre deux personnages. D'un côté Tengo, professeur de mathématiques et écrivain à ses heures perdues. On lui propose de réécrire le texte d'une jeune femme de dix-sept ans, nommée Fuakéri. Cette dernière a écrit un roman brillant et original mais son style est jugé pauvre. de l'autre côté, nous avons Aomamé, jeune trentenaire, sportive et justicière. Elle s'en prend aux hommes auteurs de violences conjugales et les assassine froidement.

Si vous connaissez un peu l'univers de Murakami vous serez peu étonné à la lecture de ce roman. En effet, l'auteur aime déranger son lecteur, le laisser perplexe. le monde qu'il décrit oscille toujours entre la réalité et le rêve sans que l'on sache vraiment jamais où l'on se situe.

Dans ce roman, Murakami fait d'abord le choix de raconter deux histoires, de suivre deux personnages bien distincts. de chapitres en chapitres, on suit leurs aventures avec attention sans jamais qu'ils n'établissent de liens entre deux. Cependant, on constate peu à peu qu'ils semblent liés tous les deux. Certains détails nous font penser qu'ils se sont déjà connus et qu'ils seront amenés à collaborer ensemble par la suite, sans doute dans le deuxième tome de 1Q84. Tout cela est suggéré avec tant de délicatesse et de subtilité que c'est un vrai régal de voir les pièces du puzzle se former et s'imbriquer devant nos yeux.

L'étrangeté côtoie le quotidien de nos personnages. Aomamé constate que des éléments changent dans sa vie. Les policiers semblent doter d'armes plus conséquentes. Pourquoi ce détail lui saute-t-il aux yeux? Est-ce elle qui ne l'avait pas remarqué avant ou a-t-elle basculé dans un autre monde presque identique à l'ancien? Et pourquoi donc s'acquitte-t-elle de missions punitives? Tengo est amené a accepter de réécrire le roman d'une jeune fille très étrange: Fuakéri. Elle s'exprime peu et semble avoir été traumatisée dans sa jeunesse. Par qui et pourquoi? Il apprend qu'elle s'est échappée d'une mystérieuse organisation appelée Les précurseurs. Fuakéri voit des choses que les autres ne peuvent voir: elle les appelle les Little People. Bizarrement, c'est avec Tengo qu'elle se sent le mieux. Ce dernier va tout faire pour aider la jeune fille et pour comprendre ce qui lui est arrivé.

Dans ce premier tome, les questions sont nombreuses et restent en suspens. Aomamé baptise l'année 1984 par 1Q84, le Q faisant référence aux questions qu'elle se pose elle aussi. Peu à peu les éléments se mettent en place et on est presque déçu lorsqu'on arrive à la fin du roman: l'auteur a suscité notre envie de connaître la fin de l'histoire.

1Q84 est un premier tome réussi, étrange et envoûtant!
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J'ai été très mitigée sur ce livre parce que je m'attendait à beaucoup mieux. J'avais déjà lu et adoré Kafka sur le rivage, du même auteur, et ai retrouvé avec plaisir l'ambiance légèrement fantastique, la mise en parallèle de l'histoire de deux personnages, et l'écriture belle, simple, fluide.
Mais le traitement des personnages féminins et la manière dont le sexe est abordé m'a particulièrement dérangé. Aomané, la femme dont on suit l'histoire en même temps que celle de Tengo, ne me paraît pas du tout être un personnage féminin réaliste. J'ai l'impression que l'auteur l'a écrit en fonction de ses fantasmes. Très souvent, Murakami décrit ses seins, sa vulve, et le reste de son corps, avec des répétitions et sans que cela n'apporte rien à l'histoire. Les scènes de sexe semblent plus inspirées de la pornographie que de la réalité, particulièrement dans les quelques passages lesbiens. En tant que femme je ne croyais pas du tout au personnage d'Aomané, on a l'impression que l'auteur ne connaît pas de femmes personnellement ou alors qu'il les fantasme complètement (à part pour la femme âgée). A cause de cela, le portrait qu'il fait de ces personnages sonnent faux.
A l'inverse le personnage masculin, Tengo, semblait beaucoup plus vivant et réaliste. Sa vie sexuelle est aussi abordée mais elle ne prend pas toute la place comme chez Aomané. Par contre ses fantasmes sur les jeunes étudiantes sont assez perturbants, encore une fois j'avais l'impression que l'auteur me livrait ses propres fantasmes à travers ses personnages.
C'est dommage parce que je trouve que l'intrigue du roman est très intéressante et qu'on a pas envie de le lâcher. Fukaéri est un personnage particulièrement captivant d'ailleurs. Mais cette dimension sexuelle étrange m'a un peu gâché ma lecture.
Lisez le pour vous faire votre propre avis!

Grâce à une amie, je me suis lancé dans la littérature Japonaise.
La trilogie 1Q84 de Haruki Murakami me faisait de l'oeil depuis un petit moment. Pourquoi ? Car il adore 1984 de Georges Orwell et son titre fait référence à la dystopie de ce dernier.

C'est l'histoire de deux personnages : Aomamé, enseignante en art martial et tueuse à gage et Tengo, professeur de mathématique et écrivain à ses heures perdues.

Dès le début, j'ai ressenti une atmosphère étrange, poétique et mystérieuse. L'alchimie entre le roman choral et moi s'est créée petit à petit à mesure de la découverte des vies tellement différentes et, en même temps, si semblables de nos deux protagonistes. L'histoire est lente mais, elle m'a happé car, dès la fin d'un chapitre, je voulais connaître la suite. L'alternance des tranches de vie des deux personnages a entretenu mon envie de découvrir la suite de leurs aventures jusqu'au point final du livre Un.

Certes, l'intrigue est alambiquée et elle ne sera pas au goût de tout le monde.
Pour moi, ce fut une très belle découverte et une cure de rafraîchissement. J'ai vraiment aimé suivre les histoires de Aomamé et de Tengo. J'ai déjà hâte de lire le tome deux et j'espère être, à nouveau, agréablement surpris par l'imagination de Haruki Murakami.

Avez vous déjà eu l'impression qu'un livre était trop bien écrit pour que vous puissiez l'apprécier ? Ce livre est un bijou d'écriture mais je n'accroche pas à son histoire. Alors on l'aime ou pas ?

La froideur de la réalité..

Haruki Murakami a le pouvoir de vous saisir et de vous plonger sans discussion dans son univers. Il a le sens du détail qui semble être toujours ajusté avec précision. L'inconvénient, c'est que son univers est beaucoup trop réel à mon gout. Dois-je me questionner sur ma culture littéraire ? Ai-je trop été nourrie de licornes et de dragons? Surement…oui…totalement. Il est un Dieu dans son roman et il choisit de nous plonger dans une ambiance digne d'un quai de gare ou une aire d'autoroute. Il nous fait croire à la petite poésie des lieux pour mieux souligner les crachats au sol ou l'odeur d'urine. Son monde est brut comme éclairé au néon.

La puissance des personnages

Du coup, ses personnages sont d'une force incroyable : tout repose sur eux, sur leurs histoires, leurs perceptions, leurs idées. Vous me direz, c'est souvent le cas dans un roman. Rarement à ce point parce que les personnages sont vraiment en 4D. Ils sont tellement incarnés qu'ils ne jouent même plus leur rôle dans l'histoire. Pas de héros, pas de méchants. Cela fait longtemps que je n'avais pas lu un livre qui offre de vraies descriptions de personnages. On sait vraiment qui on suit, on le sait tellement que j'ai même eu l'impression par moment d'avoir trop d'informations, que j'envahissais leur intimité. Bizarre à admettre quand on parle de personnages de roman.