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sur 891 notes
Coelio s'est entiché de Marianne, mais la belle est mariée au vieux juge Claudio et semble indifférente au jeune homme. Trop timide, Coelio envoie son ami Octave - cousin de Claudio - lui déclarer sa flamme. Marianne résiste, piquée. Et puis, à tout prendre, puisque son mari s'avère être un gros blaireau, pourquoi ne pas se laisser aller à quelques caprices...

J'ai eu envie de découvrir les textes De Musset en lisant une biographie de George Sand, interpellée par leur liaison tourmentée, curieuse de connaître sa vision de l'amour. Mauvais choix : ces 'Caprices de Marianne' ont été écrits avant leur rencontre. Pas grave, j'y reviendrai avec plaisir, cette lecture a été une découverte agréable. le schéma est classique et la distribution des rôles rappelle certaines pièces de Molière et de Shakespeare : l'amoureux, l'élue, le mari, l'entremetteur. Mais cette comédie dramatique réserve de bonnes surprises, certains échanges sont savoureux, l'intrigue est habilement construite et riche en rebondissements malgré sa brièveté (40 pages).
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Petite pièce avec un triangle amoureux, certains passages nous font penser à de la poésie.
L'amour y est lié à la cruauté. Marianne joue avec les sentiments qu'on lui porte faisant mine d'être dévote, elle n'est poussée que par son orgueil. Mais cet orgueil finit par céder et c'est à ce moment qu'elle finit par s'offrir. Ses caprices de vertu sont l'âme de l'oeuvre.
L'oeuvre s'achève sur les derniers mots d'Octaves, qui résument avec force et simplicité la situation entière de la pièce.
Une pièce courte, écrite en 1833, à 23 ans par Alfred de Musset et pas destinée à l'origine à la scène. Les personnages sont poétiques, la langue raffinée, et la psychologie de Marianne et d'Octave complexe.
L'intrigue apparemment simple est tissée de fils assez subtils qui soulèvent de nombreux thèmes. Une oeuvre que j'ai bien aimée et que je viens de découvrir avec grand plaisir.
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J'ai beaucoup aimé cette pièce, même si on se doute de ce qui va arriver à la fin. Marianne je la trouve idiote, de toujours repousser son galant! Il faut profiter! Enfin bon je l'ai lu pour la littérature, et au final je suis contente car je l'ai lu en une soirée. Il n'y a que deux actes. Et c'est assez simple à lire! Et en faisant l'article j'ai découvert qu'il y avait eu une adaptation cinématographique.
Lien : http://liseuse66.skyrock.com..
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Pièce assez courte en deux actes. Parut en 1833 cette oeuvre est décrite par Musset comme une comédie hors il s'agit plutôt d'un drame. Ce qui m'a surprise d'ailleurs car je ne m'attendait pas à cette fin!

C'est Marianne, Coelio et Octave qui sont les personnages principaux même si d'autres sont plus ou moins présent.

Marianne épouse honnête refuse tout d'abord les avances Coelio qui demande de l'aide à son ami Octave. le mari de Marianne, Claudio est juge suspicieux et prêt à tout pour préserver son rang quitte à faire surveiller et à soupçonner son épouse. C'est cela qui fera baisser sa garde à la jeune femme et elle tentera un jeu dangereux qui conduira Coelio à la mort . Elle n'obtiendra rien: Coelio est mort et Octave la repousse.

Octave est l'ami idéal. Indéfectible et prêt à se sacrifier pour Coelio. Il tentera vainement de sauver Coelio et ne cédera pas à Marianne.

Ici la condition de la femme, l'amitié, la position sociale et bien d'autres thèmes sont abordés. Une pièce courte mais très riche.

Je dois dire que le rôle de Marianne ne m'a pas plus. Son comportement, « ses caprices » m'ont agacés surtout au vu du résultat.

Pourtant j'ai appréciée cette pièce qui m'a étonnée.
Lien : http://memelessorciereslisen..
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Lu au collège...avec beaucoup de difficultés !
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Une pièce de théâtre qui se lit relativement rapidement mais qui malheureusement, outre quelques dialogues, ne passionne pas beaucoup.

La dualité des personnages est intéressante, mais pour ma par, ça en reste là.
C'est dommage, mais bon, l'intrigue semble si ordinaire... Et Marianne finit vite par vous taper sur le système. Par contre, je dois avouer que le côté haut en couleur d'Octave est très dynamique, se joint à lui la douceur de Coelio qui donne une touche agréable à toute cette histoire.

A lire, comme une oeuvre d'entre deux, mais qui a des chances de marquer peu de personnes..
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Pour la première fois que j'ai lu cette pièce je n'ai pas pu aller plus loin je trouvais l'intrigue trop banale. Mais j'ai eu la volonté de lire à nouveau la pièce, je me suis rendu compte de mon impatience lors de sa première lecture.

C'est une pièce de théâtre bien écrite, les phrases font tellement voyager qu'on prend gout à l'histoire et on se laisse emporter par la philosophie de chaque personnage. Les personnages ici sont plus convaincants que ceux de la nuit vénitienne. On se rattache à eux un peu plus facilement, chaque pas est exploitation de nouvel horizon, aussi l'apparition brève de la mère de Coelio qui lui raconte son histoire d'amour de jeunesse dans laquelle un amoureux s'est donné la mort pour elle....

C'est alors que Coelio décide d'abandonner sa quête envers la capricieuse Marianne dont il est très épris. Mais est-il que l'histoire peut-être vengeresse contre sa mère va le rattraper, si bien que cela coûtera à sa vie...

Une petite pièce de théâtre bien intime, l'auteur ne s'y prend pas la tête, le lecteur aussi bien sûr!
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belle histoire
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Pièce de théâtre ultra romantique, Alfred de Musset nous emporte dans les caprices de l'amour. Il l'aime, elle ne l'aime pas jusqu'au jour où elle pensera qu'elle ne l'intéresse plus. le jeu du chat et de la souris.

Cette pièce, Alfred de Musset l'a écrite après sa rupture houleuse avec George Sand. À-t-il voulu montrer le caractère inconstant de la femme ? À-t-il voulu placer l'homme en victime de l'amour parce qu'il se sentait lui-même victime dans sa propre vie ?
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Si au final une pièce comme Lorenzaccio a fini par m'intéresser, en revanche ce n'est pas le cas des Caprices de Marianne!
Le seul point positif est le style De Musset, agréable et poétique, mais hélas, ici, cela ne m'as pas 'empêcher de détester la pièce.
-je ne dis que mon point de vue-
Hormis le décès de Celio a la fin, il ne se passe pas grand chose. Juste les lamentations incessante de Celio, qui aime Marianne mais qui ne s'approche pas d'elle.
Au final, ce sera Octave, le libertin qui s'approchera de la belle, qui finira par tomber sous le charme. Voila.A quoi bon alors?
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