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3,63

sur 879 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dommage, la fin est trop abrupte et plutôt ratée, mais sinon c'est une pièce agréable à lire, qui ne manque pas de charmes. Octave est un personnage séduisant, il y a de la finesse, de l'élégance dans la joie mélancolique de ce beau parleur qui aime la vie libre et joyeuse au pied du Vésuve, le vin de Chypre, les bruyants repas - qui fuit l'amour s'il n'a pas l'ivresse passagère d'un songe. Et Marianne a quelques belles répliques sur la condition de la femme.
Le mélange de légèreté et de cruauté ne serait pas fait pour me déplaire, mais le basculement de la comédie dans le drame est assez cahoteuse, ça ne fonctionne pas vraiment bien je trouve, ça aurait demandé à être plus travaillé, l'oeuvre aurait gagné à être étoffée.
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Une pièce qui délivre ses charmes au fur et à mesure de la lecture.
On passe du pastiche des comédies classiques, plutôt réussi d'ailleurs avec quelques outrances, mais plutôt bien géré... A quelque chose de beaucoup plus fin et engagé sur l'image de la femme et sa liberté dans une société d'hommes... La pièce continue ensuite à évoluer mais je preserverais les lecteurs qui ne l'ont pas encore découvert de toute révélation...

C'est MON point de reproche et il ne concerne que l'éditeur. C'est un peu un de mes chevaux de bataille sur ce site... S'il vous plaît, arrêtez de croire, vous éditeurs de classique, que tout le monde connaît forcément l'intrigue de ces oeuvres... C'est terrible de tout faire pour ne rien savoir de l'histoire avant la lecture (en évitant par exemple soigneusement de lire ce satané quatrième de couverture pourtant si visible) ... Et de se voir dévoiler la fin par la quatrième note de bas de page ! Oui je revendique le droit de recevoir des informations sur le sens du texte par ces notes sans pour autant tout apprendre de l'histoire alors qu'un auteur s'est donné du mal à construire une progression dramatique... A bon éditeur, salut !
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Coelio s'est entiché de Marianne, mais la belle est mariée au vieux juge Claudio et semble indifférente au jeune homme. Trop timide, Coelio envoie son ami Octave - cousin de Claudio - lui déclarer sa flamme. Marianne résiste, piquée. Et puis, à tout prendre, puisque son mari s'avère être un gros blaireau, pourquoi ne pas se laisser aller à quelques caprices...

J'ai eu envie de découvrir les textes De Musset en lisant une biographie de George Sand, interpellée par leur liaison tourmentée, curieuse de connaître sa vision de l'amour. Mauvais choix : ces 'Caprices de Marianne' ont été écrits avant leur rencontre. Pas grave, j'y reviendrai avec plaisir, cette lecture a été une découverte agréable. le schéma est classique et la distribution des rôles rappelle certaines pièces de Molière et de Shakespeare : l'amoureux, l'élue, le mari, l'entremetteur. Mais cette comédie dramatique réserve de bonnes surprises, certains échanges sont savoureux, l'intrigue est habilement construite et riche en rebondissements malgré sa brièveté (40 pages).
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" Les Caprices de Marianne" est une pièce théâtrale en deux actes. Elle fut
écrite par Alfred de Musset et jouée par La Comédie Française,le 14 juin 1851.
Il s' agit d' une tragi-comédie .L' intrigue de la pièce se déroule entre les
principaux acteurs qui sont :Marianne-Coelio-Octave- Claudio-Hermia. Et, les
deux ou trois autres qui restent sont des acteurs secondaires .
Coelio est un jeune homme, fils de Hermia. Cette dernière est la voisine
de Marianne.
L' intrigue ? Coelio, jeune homme, est éperdument amoureux de la jeune
femme, Marianne .Cette dernière est l' épouse du juge, Claudio .Le mariage
de Marianne avec le juge, Claudio, est beaucoup plus un mariage de raison
qu' un mariage d' amour . Coelio tente de se rapprocher de Marianne par
l' intermédiaire de sa servante afin de lui transmettre le message d' amour .
Marianne refuse ce que lui propose Coelio prétextant sa fidélité à son mari .
Coelio essaie d' utiliser Octave, cousin du mari de Marianne, pour approcher la femme.
Octave est un libertin, un vrai noceur . Il accepte d' intervenir pour son ami
Coelio. Aux cours de ces contacts, Marianne a, demi-mot, avoué son amour
pour lui . La femme donne un rendez-vous à Octave. Ce dernier ne voulant
pas trahir son ami , il le met au courant du rendez-vous.
le juge Claudio, soupçonnant sa femme d' adultère, charge des tueurs à
gage ( spadassins ) d' abattre tout homme qui s' approche de la maison .
le soir du rendez-vous, c' est Coelio qui vient . Il fut tué.
Après cela, Octave est accablé et il renonce à sa vie de plaisirs et repousse
violemment l' amour que lui déclare Marianne .
C' est une agréable pièce qui se laisse avec un certain plaisir .
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Une courte pièce agréable en deux actes. Marianne est une jeune femme sortie du couvent qui se retrouve mariée à un vieux juge Claudio cependant elle est poursuivit par les attentions amoureuses d'un jeune homme Coelio qui se fera aider par un de ses amis débauché et cousin de Claudio, Octave qui s'attirer les faveurs de Marianne.
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Une pièce de théâtre amusante et légère qui provoque souvent de grands rires. Peut-être elle est un peu courte, je l'aurais préférée plus longue. L'histoire est très simple; on trouve la femme idolâtrée bien que déjà mariée, l'amoureux frustré et le malentendu terrible. En effet, la fin de la pièce est un peu inattendue et malheureuse.

Marianne est une jeune femme totalement fidèle à son vieux mari et « un dragon de vertu ». Coelio, un jeune homme timide et amoureux, la chasse sans résultat. Son ami à lui, Octave, essaie de l'aider. Malheureusement, cet entremetteur reste aussi sans succès. Marianne est une épouse trop loyale. Cependant, après une dispute avec son époux, Marianne change sa conduite soudainement : elle veut se libérer de la « protection » de son mari par trouver un amant. Alors, ça sera une aubaine pour Coelio ? Non, hélas, elle s'intéresse plutôt à Octave…
Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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De Musset, je n'avais jamais rien lu, mon professeur de français en classe de Première ayant préféré nous faire travailler sur Ruy Blas de Victor Hugo plutôt que Lorenzaccio pour nous faire découvrir le drame romantique, au programme de l'année scolaire 1996-1997 (ça ne me rajeunit pas, ça).

Et j'avoue que je n'aurais jamais rien lu à ce jour si le challenge solidaire n'était pas passé par là car Musset, ouais, bof, pas un auteur classique qui m'attire de prime abord. Et puis aussi, le théâtre, bof, je n'aime pas trop en lire.
Et bien quelle agréable surprise que cette Marianne et ses caprices.

La pièce est courte et se lit donc vite. Premier bon point
Mais surtout le thème reste très actuel, parlant d'amour contrarié, d'amour à sens unique, de mesquineries, petites et grandes.
J'ai aussi beaucoup apprécié les joutes verbales entre les personnages permettant ainsi à la pièce d'alterner entre la tragédie et la comédie, ce qui, à mon humble avis, en fait le point fort de l'oeuvre.

En résumé, une lecture « scolaire » somme toute fort agréable, que j'ai pris plaisir à découvrir. de là à me faire aimer la lecture du théâtre, peut-être pas quand même.


Challenge solidaire 2020
Challenge ABC 2020/2021
Challenge Coeur d'artichaut 2020
Challenge XIXème siècle
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Les caprices de Marianne est une bagatelle subtile où l 'amour se berce de ces tourments de Alfred de Musset .
C'est une pièce de Théâtre en deux actes, publiée en 1833, représentée pour la première fois à Paris, le 14 juin 1851, à la comédie-Française.
Cette comédie assez courte utilise la trinité des personnages :
Coelio, l'amoureux épris de Marianne
Marianne, femme mariée, prétendante de Coelio
Octave, ami et intermédiaire de Coelio
Coelio désire vivre cet amour taquin, voleur de sentiment, mais se désespère de ne pouvoir le rendre réel, prisonnier de sa peur, de cette angoisse physique du refus de Marianne, puis y renonce en écoutant l'histoire de sa mére Hermia. Hélas cette confession sera l'ombre qui se répète pour punir l'innocence, du caprice d'une femme....
J'aime la confusion des sentiments des personnages, la peur, la jalousie,l'amour,la tromperie,la fantaisie, l' inconséquence engendre cette tragédie sentimentale.
De jeu en jeu, de caprice en caprice, d'orgueil en orgueil, de jalousie en jalousie, de passion en passion la mort sera le doux cadeau à la blessure de la tromperie de l'amitié....
Une belle comédie dramatique bercer par un flot mélodique de mots, une onde sensuelle caresse chaque tirade, Alfred de Musset sublime l'écriture des sentiments .
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Petite pièce avec un triangle amoureux, certains passages nous font penser à de la poésie.
L'amour y est lié à la cruauté. Marianne joue avec les sentiments qu'on lui porte faisant mine d'être dévote, elle n'est poussée que par son orgueil. Mais cet orgueil finit par céder et c'est à ce moment qu'elle finit par s'offrir. Ses caprices de vertu sont l'âme de l'oeuvre.
L'oeuvre s'achève sur les derniers mots d'Octaves, qui résument avec force et simplicité la situation entière de la pièce.
Une pièce courte, écrite en 1833, à 23 ans par Alfred de Musset et pas destinée à l'origine à la scène. Les personnages sont poétiques, la langue raffinée, et la psychologie de Marianne et d'Octave complexe.
L'intrigue apparemment simple est tissée de fils assez subtils qui soulèvent de nombreux thèmes. Une oeuvre que j'ai bien aimée et que je viens de découvrir avec grand plaisir.
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Une histoire d'amour qui a fini par tourner au drame car toutes les conditions se trouvent réunies ici, à savoir la mort, la trahiston, l'adultère et des quiproquos qui ont fini par mal tourner.
En effet, le jeune Coelio est éperdument épris de la belle Marianne, épouse du juge Claudio mais est trop timide pour lui déclarer sa flamme. Il décide d'abord de faire appel à une vielle femme du nom de Ciuta puis, voyant que celle-ci n'obtient rien si ce n'est les promesses de la jeune femme de sa fidéliète envers son mari, il envoie son ami Octave afin que celui-ci joue les entremetteurs. Marianne, d'abord prude, ou se la jouant comme telle, refuse les avances qu'Octave lui déclare au nom de son ami mais se laisse finalement prendre au piège en tombant amoureuse, non pas de Coelio mais d'Octave lui-même. C'est donc que le lecteur assiste au renversement de la pièce car Marianne fixe un rendez-vous à Octave, qui par fidélité envers son ami lui laisse sa place.
De son côté, le juge soupçonnant sa femme d'adultère, envoie ses spadassins qui assassineront Coelio. le plus dramatique dans l'histoire est que Coelio, en ayant entendu Marianne l'appeler par le nom de son ami, a cru jusqu'au bou que Claudio l'avait trahi alors que, bien au contraire, celui-ci a fait preuve d'une grande loyauté envers lui.

Pièce en deux actes qui se lit extrêmement vite, celle-ci se révèle d'une lecture très agréable, bien qu'extrêmement triste et dont je garde un très bon souvenir, pour l'avoir étudiée lorsque j'étais au collège.
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